mardi 29 décembre 2009
mardi 15 décembre 2009
Pourquoi et comment devient-on ambulancier ? Quels sont les qualités et diplômes nécessaires ? Keran Guillou, responsable des ambulances
actualités
Devenir ambulancier
lundi 30 novembre 2009
Pourquoi et comment devient-on ambulancier ? Quels sont les qualités et diplômes nécessaires ? Keran Guillou, responsable des ambulances Guillou-Aillerie, à Ancenis, répond.
« On a sans cesse besoin de personnel »
Quel est le quotidien d'un ambulancier ?
Le plus gros du métier, c'est, entre 7 h et 20 h, le transport de patients qui se rendent à l'hôpital ou à la clinique pour une hospitalisation ou une simple consultation.
Aujourd'hui, en Loire-Atlantique, ont fait aussi beaucoup d'urgences, notamment les équipes de nuit. On intervient rapidement, sur un appel du centre 15 (Samu) ou du médecin, chez les personnes, sur leur lieu de travail ou dans les salles de sport. Souvent, ce sont pour des infarctus, douleurs thoraciques, accidents vasculaires cérébraux. Il y a aussi tout ce qui est brûlure, foulure, fracture, coupure ou intoxication.
Par contre, pour tout ce qui se passe sur la voie publique, ce n'est pas nous. Ce sont les pompiers.
Quelles sont les qualités nécessaires pour faire ce métier ?
Il faut avant tout être social. Gentil, poli. Avoir envie d'aider les gens malades et les personnes âgées. Il faut évidemment aimer la conduite et le secourisme. La bonne démarche, dans un premier temps, pour les jeunes qui seraient intéressés, est de passer l'AFPS (Attestation de formation aux premiers secours). Ça donne un premier aperçu du métier.
Il ne faut pas avoir peur du sang. Il faut être calme, posé et rigoureux.
Quelle formation suivre pour devenir ambulancier ?
Ça dépend ce qu'on veut faire. Il y a deux formations possibles. Elles sont dispensées dans les Cesu (centres d'enseignement des soins d'urgence) qui sont rattachés aux CHU, comme à Nantes ou à Angers. Pour ceux qui veulent devenir chef d'ambulance, c'est-à-dire responsable d'équipe, la formation dure environ 6 mois. Ils apprennent notamment à effectuer les gestes et soins d'urgence, à diagnostiquer l'état clinique d'un patient, à transmettre les informations... On y entre sur concours et elle débouche sur un DEA (Diplôme d'État d'ambulancier).
Pour les autres, c'est une formation de 70 heures On y apprend les premiers gestes d'urgence. L'entrée se fait sur dossier et c'est un diplôme d'auxiliaire ambulancier.
Faut-il avoir son bac pour pouvoir suivre ces formations ?
Non, ce n'est pas obligatoire. Il faut juste avoir son permis B depuis 3 ans minimum. Néanmoins, pour le concours, avoir son bac ou un BEP sanitaire et social dispense de passer les épreuves écrites.
Est-ce un métier où on embauche ?
Je ne sais pas si on peut généraliser, mais en tout cas, chez nous, on a sans cesse besoin de personnel formé.
Recueilli par Benjamin SEZE, Ouest-France
Devenir ambulancier
lundi 30 novembre 2009
Pourquoi et comment devient-on ambulancier ? Quels sont les qualités et diplômes nécessaires ? Keran Guillou, responsable des ambulances Guillou-Aillerie, à Ancenis, répond.
« On a sans cesse besoin de personnel »
Quel est le quotidien d'un ambulancier ?
Le plus gros du métier, c'est, entre 7 h et 20 h, le transport de patients qui se rendent à l'hôpital ou à la clinique pour une hospitalisation ou une simple consultation.
Aujourd'hui, en Loire-Atlantique, ont fait aussi beaucoup d'urgences, notamment les équipes de nuit. On intervient rapidement, sur un appel du centre 15 (Samu) ou du médecin, chez les personnes, sur leur lieu de travail ou dans les salles de sport. Souvent, ce sont pour des infarctus, douleurs thoraciques, accidents vasculaires cérébraux. Il y a aussi tout ce qui est brûlure, foulure, fracture, coupure ou intoxication.
Par contre, pour tout ce qui se passe sur la voie publique, ce n'est pas nous. Ce sont les pompiers.
Quelles sont les qualités nécessaires pour faire ce métier ?
Il faut avant tout être social. Gentil, poli. Avoir envie d'aider les gens malades et les personnes âgées. Il faut évidemment aimer la conduite et le secourisme. La bonne démarche, dans un premier temps, pour les jeunes qui seraient intéressés, est de passer l'AFPS (Attestation de formation aux premiers secours). Ça donne un premier aperçu du métier.
Il ne faut pas avoir peur du sang. Il faut être calme, posé et rigoureux.
Quelle formation suivre pour devenir ambulancier ?
Ça dépend ce qu'on veut faire. Il y a deux formations possibles. Elles sont dispensées dans les Cesu (centres d'enseignement des soins d'urgence) qui sont rattachés aux CHU, comme à Nantes ou à Angers. Pour ceux qui veulent devenir chef d'ambulance, c'est-à-dire responsable d'équipe, la formation dure environ 6 mois. Ils apprennent notamment à effectuer les gestes et soins d'urgence, à diagnostiquer l'état clinique d'un patient, à transmettre les informations... On y entre sur concours et elle débouche sur un DEA (Diplôme d'État d'ambulancier).
Pour les autres, c'est une formation de 70 heures On y apprend les premiers gestes d'urgence. L'entrée se fait sur dossier et c'est un diplôme d'auxiliaire ambulancier.
Faut-il avoir son bac pour pouvoir suivre ces formations ?
Non, ce n'est pas obligatoire. Il faut juste avoir son permis B depuis 3 ans minimum. Néanmoins, pour le concours, avoir son bac ou un BEP sanitaire et social dispense de passer les épreuves écrites.
Est-ce un métier où on embauche ?
Je ne sais pas si on peut généraliser, mais en tout cas, chez nous, on a sans cesse besoin de personnel formé.
Recueilli par Benjamin SEZE, Ouest-France
vendredi 11 décembre 2009
Les casques bleu Bangladais assistent les malades de Teapleu
Les casques bleu Bangladais assistent les malades de Teapleu
dimanche 13 décembre 2009 - Par Autre presse
Danané, le 11 décembre 2009... Les casques bleus Bangladais de l’ONUCI basés à Danané (626 Km d’Abidjan) ont prodigué des soins gratuits le jeudi 10 décembre, aux populations de Téapleu, localité de 28.000 âmes, située à 25 Km au Sud-ouest de Danané.
Deux cents personnes affectées par le paludisme, des infections pulmonaires, des maladies virales et dermatologiques se sont vues soulagées de leurs maux par le bataillon bangladais, dans le cadre des projets à impact rapide médicaux.
Le sous préfet de Téapleu, Comoé Esson, a salué l’acte qu’il a qualifié de caritatif : « La guerre ayant eu beaucoup d’impact négatif sur la population qui vit désormais dans le dénuement total et est aux abois, nous nous réjouissons de cet apport de l’ONUCI qui contribue à nous apporter un mieux-être. » De son côté, le chef du village, Badji Plézan Denis, a appelé à la multiplication de telles actions, pour palier la quasi absence de structures sanitaires dans son gros village. « Nous n’avons qu’un seul centre de santé avec un seul infirmier pour une population estimée à plus de 28.000 habitants. Nous exhortons donc l’ONUCI à combler un temps soit peu ce déficit, en multipliant ce genre d’initiative » a-t-il plaidé. Pour rappel, le bataillon bangladais de l’ONUCI sillonne depuis sa présence dans la région de l’Ouest, les villages et allègent les souffrances des populations démunies du fait de la crise, en leur prodiguant des soins gratuits. Ainsi, plusieurs communes rurales, chefs- lieu de sous préfectures et villages ont déjà accueilli comme Téapleu ce jeudi, l’équipe médicale du BANBAT 3.
www.onuci.org
dimanche 13 décembre 2009 - Par Autre presse
Danané, le 11 décembre 2009... Les casques bleus Bangladais de l’ONUCI basés à Danané (626 Km d’Abidjan) ont prodigué des soins gratuits le jeudi 10 décembre, aux populations de Téapleu, localité de 28.000 âmes, située à 25 Km au Sud-ouest de Danané.
Deux cents personnes affectées par le paludisme, des infections pulmonaires, des maladies virales et dermatologiques se sont vues soulagées de leurs maux par le bataillon bangladais, dans le cadre des projets à impact rapide médicaux.
Le sous préfet de Téapleu, Comoé Esson, a salué l’acte qu’il a qualifié de caritatif : « La guerre ayant eu beaucoup d’impact négatif sur la population qui vit désormais dans le dénuement total et est aux abois, nous nous réjouissons de cet apport de l’ONUCI qui contribue à nous apporter un mieux-être. » De son côté, le chef du village, Badji Plézan Denis, a appelé à la multiplication de telles actions, pour palier la quasi absence de structures sanitaires dans son gros village. « Nous n’avons qu’un seul centre de santé avec un seul infirmier pour une population estimée à plus de 28.000 habitants. Nous exhortons donc l’ONUCI à combler un temps soit peu ce déficit, en multipliant ce genre d’initiative » a-t-il plaidé. Pour rappel, le bataillon bangladais de l’ONUCI sillonne depuis sa présence dans la région de l’Ouest, les villages et allègent les souffrances des populations démunies du fait de la crise, en leur prodiguant des soins gratuits. Ainsi, plusieurs communes rurales, chefs- lieu de sous préfectures et villages ont déjà accueilli comme Téapleu ce jeudi, l’équipe médicale du BANBAT 3.
www.onuci.org
jeudi 10 décembre 2009
Lutte contre la méningite dans le nord
Lutte contre la méningite dans le nord - Mme Dominique Ouattara offre 12 mille doses
vendredi 11 décembre 2009 - Par Le Patriote
Assistance aux populations défavorisées - La Fondation
© Le Patriote par FCA
Vendredi 25 septembre 2009. Bocanda, département de Dimbokro. Photo: Mme Ouattara, au cours de son allocution
Encore un autre beau coup pour la fondation « Children Of Africa ». Mme Dominique Ouattara, présidente-fondatrice de cette organisation caritative a procédé le 9 décembre dernier, au lancement à Odienné, d’une caravane contre la méningite dans le nord du pays. Objectif : vacciner 12.000 enfants de 2 à 12 ans dans les villes d’Odienné, Touba, Séguéla, Kong, Ferké, Korhogo, Tafifé, Katiola, Boundiali, Sinematiali, Dabakala et Tengrela, soit mille vaccins par contrée. C’est donc les enfants d’Odienné qui ont eu le privilège de donner le coup d’envoi de cette importante opération.
« La méningite est une maladie grave qui atteint beaucoup d’enfants et d’adolescents, et qui peut entrainer la mort en quelques heures. Elle est particulièrement présente au nord en cette période d’harmattan (…) », a expliqué l’épouse du Premier ministre Alassane Dramane Ouattara. Et d’ajouter : « En faisant vacciner nos enfants, nous pouvons prévenir la maladie et leur sauver la vie. Gardons toujours à l’esprit que ce sont des enfants en bonne santé et instruits qui construiront la Côte d’Ivoire prospère dont nous rêvons pour eux .Offrons-leur les moyens de réaliser ce rêve, faisons les vacciner ». Cette opération pilotée par l’équipe médicale de la fondation que dirige le professeur Sega Sangaré, bénéficie de l’appui de l’Institut national de l’hygiène publique.
Dr Diomandé Mamadou, chef de projet vaccination de « Children Of Africa » a expliqué aux populations, les symptômes de la maladie chez les enfants, à savoir une forte fièvre, des maux de tête violents au niveau fronto-vital, une raideur de la nuque et des crises convulsives.
Tout en soulignant que les signes peuvent évoluer rapidement vers le coma.
« (..)Par cette action humanitaire, vous démontrez une fois de plus, votre engagement auprès des personnes vulnérables. Sachez Madame, que ce geste ne nous surprend guère. Votre amour pour le prochain a dépassé les limites des frontières de notre pays. Je le dis haut et fort, Mme Dominique Ouattara, vous avez conquis le monde entier par vos nombreuses actions publiques, mais surtout discrètes.(…)Pour nous les Malinké, « la main qui donne est supérieure à celle qui reçoit. Cependant, elle devra toujours mieux s’ouvrir pour soutenir celle qui donne », a souligné Mme Koné Amy, 3è adjoint au maire, chargée du social. Puis, elle a égrené quelques actions réalisées par la présidente-fondatrice de Children Of Africa au profit de cette région. En 2000, le CHR d’Odienné a reçu un important lot de médicaments, lorsque le Centre de santé de Gbéléban et le Centre Urbain de Seydougou recevaient, en plus des médicaments une ambulance chacun.
Pour la rentrée scolaire 2009-2010, 500 enfants démunis de la commune d’Odienné ont reçu des kits scolaires. Et la coordination des femmes d’Odienné recevaient également 500.000 fcfa pour les encourager à s’investir dans les activités génératrices de revenu.
Au nom de toutes les bénéficiaires, Mlle Bamba Rokia Leila, 9 ans en classe de CM2, a dit toute leur gratitude et leur reconnaissance à la généreuse donatrice. « Au nom de tous mes camarades, nous vous disons mille fois merci, longue vie à vous et à Children Of Africa pour que les enfants d’Afrique, en particulier ceux d’Odienné puissent continuer à bénéficier de vos actions sociales », a fait remarquer la petite Bamba d’une voix limpide et tonique.
Coulibaly Brahima,
envoyé spécial
vendredi 11 décembre 2009 - Par Le Patriote
Assistance aux populations défavorisées - La Fondation
© Le Patriote par FCA
Vendredi 25 septembre 2009. Bocanda, département de Dimbokro. Photo: Mme Ouattara, au cours de son allocution
Encore un autre beau coup pour la fondation « Children Of Africa ». Mme Dominique Ouattara, présidente-fondatrice de cette organisation caritative a procédé le 9 décembre dernier, au lancement à Odienné, d’une caravane contre la méningite dans le nord du pays. Objectif : vacciner 12.000 enfants de 2 à 12 ans dans les villes d’Odienné, Touba, Séguéla, Kong, Ferké, Korhogo, Tafifé, Katiola, Boundiali, Sinematiali, Dabakala et Tengrela, soit mille vaccins par contrée. C’est donc les enfants d’Odienné qui ont eu le privilège de donner le coup d’envoi de cette importante opération.
« La méningite est une maladie grave qui atteint beaucoup d’enfants et d’adolescents, et qui peut entrainer la mort en quelques heures. Elle est particulièrement présente au nord en cette période d’harmattan (…) », a expliqué l’épouse du Premier ministre Alassane Dramane Ouattara. Et d’ajouter : « En faisant vacciner nos enfants, nous pouvons prévenir la maladie et leur sauver la vie. Gardons toujours à l’esprit que ce sont des enfants en bonne santé et instruits qui construiront la Côte d’Ivoire prospère dont nous rêvons pour eux .Offrons-leur les moyens de réaliser ce rêve, faisons les vacciner ». Cette opération pilotée par l’équipe médicale de la fondation que dirige le professeur Sega Sangaré, bénéficie de l’appui de l’Institut national de l’hygiène publique.
Dr Diomandé Mamadou, chef de projet vaccination de « Children Of Africa » a expliqué aux populations, les symptômes de la maladie chez les enfants, à savoir une forte fièvre, des maux de tête violents au niveau fronto-vital, une raideur de la nuque et des crises convulsives.
Tout en soulignant que les signes peuvent évoluer rapidement vers le coma.
« (..)Par cette action humanitaire, vous démontrez une fois de plus, votre engagement auprès des personnes vulnérables. Sachez Madame, que ce geste ne nous surprend guère. Votre amour pour le prochain a dépassé les limites des frontières de notre pays. Je le dis haut et fort, Mme Dominique Ouattara, vous avez conquis le monde entier par vos nombreuses actions publiques, mais surtout discrètes.(…)Pour nous les Malinké, « la main qui donne est supérieure à celle qui reçoit. Cependant, elle devra toujours mieux s’ouvrir pour soutenir celle qui donne », a souligné Mme Koné Amy, 3è adjoint au maire, chargée du social. Puis, elle a égrené quelques actions réalisées par la présidente-fondatrice de Children Of Africa au profit de cette région. En 2000, le CHR d’Odienné a reçu un important lot de médicaments, lorsque le Centre de santé de Gbéléban et le Centre Urbain de Seydougou recevaient, en plus des médicaments une ambulance chacun.
Pour la rentrée scolaire 2009-2010, 500 enfants démunis de la commune d’Odienné ont reçu des kits scolaires. Et la coordination des femmes d’Odienné recevaient également 500.000 fcfa pour les encourager à s’investir dans les activités génératrices de revenu.
Au nom de toutes les bénéficiaires, Mlle Bamba Rokia Leila, 9 ans en classe de CM2, a dit toute leur gratitude et leur reconnaissance à la généreuse donatrice. « Au nom de tous mes camarades, nous vous disons mille fois merci, longue vie à vous et à Children Of Africa pour que les enfants d’Afrique, en particulier ceux d’Odienné puissent continuer à bénéficier de vos actions sociales », a fait remarquer la petite Bamba d’une voix limpide et tonique.
Coulibaly Brahima,
envoyé spécial
lundi 7 décembre 2009
La décompensation du schizophrène
La décompensation du schizophrène
Article issu du blog de Jean Sans Concessions - http://mondejean.unblog.fr
Appelés hier pour une HDT chez une personne schizophrène par le SAMU, je me suis dit qu’un rappel ne serait pas inutile.
La schizophrénie en quelques mots: (selon le DSM-IV)
C’est un trouble mental classifié dans les psychoses, caractérisé par un morcellement de la personnalité du sujet ainsi que par une perte totale et vitale avec la réalité.
Les causes ont toutes été plus ou moins totalement validées par l’expérience clinique, sans pour autant qu’une explication de l’affection ait à ce jour été fournie:
- Disposition constitutionnelle (sujet grand, maigre, introverti…)
- Perturbations sévères du lien mère-enfant
- Dysfonctionnement des médiateurs ou du cheminement cérébral des médiateurs
- Blocage mental dû a certaines injonctions rendant le sujet inapte à la résolution de conflits interpersonnels - en général familiaux.
D’une manière générale, le schizophrène est le “symptôme”, l’élément visible d’un groupe malade - la famille, où la communication a toujours été très perturbée…
Les éléments visibles ou les signes d’une telle atteinte sont essentiellement la dissociation mentale, que certains psys appellent aussi la “discordance” se traduisant dans les faits par des perturbations affectives, intellectuelles et psychomotrices: sentiments contradictoires vis-à-vis d’un objet (amour-haine), aréactivité à tous stimuli exogènes, immobilité absolue, refus de parler ou de se nourrir.
Il existe plusieurs formes de cette pathologie, évidemment, puisque rien n’est figé en la matière.
- La schizophrénie simple (introversion, marginalité)
- La schizophrénie paranoïde (délires mal définis, peurs organisées autour d’un thème précis, sensation éprouvée par le sujet d’être commandé ou manoeuvré par un élément extérieur)
- Hébéphrénie et hébéphrénocatatonie (le sujet est catatonique, et répète de façon non motivée et automatique des mots, des gestes, des attitudes etc…, le tout accompagné d’un “faux déficit” intellectuel).
Le traitement repose sur la palette thérapeutique moderne (psychanalyse, psychotropes et psychiatrie institutionnelle), et permet de stabiliser voire de guérir le sujet, grâce à une prise en charge pluridisciplinaire organisée et adaptée. L’écoute et la réassurance permettent au sujet de se revaloriser en prenant en compte une réalité qui jusque là lui échappait et dont il s’excluait du fait de sa psychose.
En cas de décompensation (rupture de traitement, sevrage mal programmé, présence d’éléments familiaux ou du moins exogènes perturbateurs perçus comme une menace ou des “comploteurs” dans le cas des schizophrénies paranoïdes), la prudence s’impose aux ambulanciers, car le passage à l’acte auto- mais surtout hétéro-agressif se fait sans prodromes:
☛ Le sujet, imprévisible, passe d’un calme catatonique à une brutale violence sans que le moindre signe ait pu alerter les ambulanciers.
La conduite à tenir face à une décompensation schizophrénique varie d’une intervention à l’autre, car il n’existe pas deux schizophrènes identiques…!
La première chose à faire, est d’évaluer le cadre de vie (appartement, maison) et l’attitude du patient en souffrance. Ces deux premiers points devront se faire de manière instantanée, comme un cliché Polaroïd®.
(NB: Si votre binôme est un “bleu”, expliquez-lui de quoi il retourne pendant le trajet jusqu’au lieu de l’intervention, en insistant sur le risque de passage à l’acte agressif (+++) et sur la sécurité de l’équipage. Insister également (+++) sur l’importance FONDAMENTALE de garder la tête froide et de ne rien laisser transparaître de ses émotions, s’il a la trouille…)
Parvenus sur les lieux, présentez-vous et ne cessez JAMAIS de concentrer votre attention sur ses mimiques, ses gestes, son attitude, ses postures: elles vous renseigneront de manière significative sur un éventuel risque envers l’intégrité physique de l’équipage.
La tâche semble ardue, puisqu’il s’agit de s’entretenir avec une personne en pleine décompensation (quelle que soit la cause), en gardant la tête froide, un discours posé et calme, rassurant, mais en restant sur vos gardes.
En un mot, il ne faut laisser transparaître AUCUNE émotion (votre propre crainte que cela tourne mal, par exemple…) !
Ecoutez le patient, certes, mais ne pas “entrer dans son jeu” - bien qu’il s’agisse de tout sauf d’un jeu, pour lui.
Ecoutez-le parler de ses dons pour la magie blanche ou ses conversations avec Dieu, etc, mais il faut avant tout négocier un passage à l’hôpital pour réajuster le traitement rompu par exemple (il y a toujours, dans son esprit, une excellente raison d’avoir arrêté le traitement médicamenteux !)…
La plupart du temps, les ambulanciers sont requis pour une HDT, donc il y aura probablement un médecin sur place ainsi qu’un membre de la famille - attention, ils peuvent être perçus par le patient comme des manipulateurs: isolez le patient dans une pièce à part, mais OUVERTE en cas de passage à l’acte…
Pensez à la sécurité de votre binôme et à la vôtre. Et pensez toujours à vous mettre dans la peau d’un “négociateur” qui joue la montre…
En général, la négociation se termine bien et vous finissez assez rapidement à obtenir le consentement du patient à vous suivre dans l’ambulance de son plein gré (à condition de ne pas lui mentir, JAMAIS !).
Dans le cas contraire, lors du bilan au SAMU-Centre 15, demandez un renfort “Forces de l’Ordre” (si et seulement si le passage à l’acte a été franchi) et SMUR pour une sédation
Article issu du blog de Jean Sans Concessions - http://mondejean.unblog.fr
Appelés hier pour une HDT chez une personne schizophrène par le SAMU, je me suis dit qu’un rappel ne serait pas inutile.
La schizophrénie en quelques mots: (selon le DSM-IV)
C’est un trouble mental classifié dans les psychoses, caractérisé par un morcellement de la personnalité du sujet ainsi que par une perte totale et vitale avec la réalité.
Les causes ont toutes été plus ou moins totalement validées par l’expérience clinique, sans pour autant qu’une explication de l’affection ait à ce jour été fournie:
- Disposition constitutionnelle (sujet grand, maigre, introverti…)
- Perturbations sévères du lien mère-enfant
- Dysfonctionnement des médiateurs ou du cheminement cérébral des médiateurs
- Blocage mental dû a certaines injonctions rendant le sujet inapte à la résolution de conflits interpersonnels - en général familiaux.
D’une manière générale, le schizophrène est le “symptôme”, l’élément visible d’un groupe malade - la famille, où la communication a toujours été très perturbée…
Les éléments visibles ou les signes d’une telle atteinte sont essentiellement la dissociation mentale, que certains psys appellent aussi la “discordance” se traduisant dans les faits par des perturbations affectives, intellectuelles et psychomotrices: sentiments contradictoires vis-à-vis d’un objet (amour-haine), aréactivité à tous stimuli exogènes, immobilité absolue, refus de parler ou de se nourrir.
Il existe plusieurs formes de cette pathologie, évidemment, puisque rien n’est figé en la matière.
- La schizophrénie simple (introversion, marginalité)
- La schizophrénie paranoïde (délires mal définis, peurs organisées autour d’un thème précis, sensation éprouvée par le sujet d’être commandé ou manoeuvré par un élément extérieur)
- Hébéphrénie et hébéphrénocatatonie (le sujet est catatonique, et répète de façon non motivée et automatique des mots, des gestes, des attitudes etc…, le tout accompagné d’un “faux déficit” intellectuel).
Le traitement repose sur la palette thérapeutique moderne (psychanalyse, psychotropes et psychiatrie institutionnelle), et permet de stabiliser voire de guérir le sujet, grâce à une prise en charge pluridisciplinaire organisée et adaptée. L’écoute et la réassurance permettent au sujet de se revaloriser en prenant en compte une réalité qui jusque là lui échappait et dont il s’excluait du fait de sa psychose.
En cas de décompensation (rupture de traitement, sevrage mal programmé, présence d’éléments familiaux ou du moins exogènes perturbateurs perçus comme une menace ou des “comploteurs” dans le cas des schizophrénies paranoïdes), la prudence s’impose aux ambulanciers, car le passage à l’acte auto- mais surtout hétéro-agressif se fait sans prodromes:
☛ Le sujet, imprévisible, passe d’un calme catatonique à une brutale violence sans que le moindre signe ait pu alerter les ambulanciers.
La conduite à tenir face à une décompensation schizophrénique varie d’une intervention à l’autre, car il n’existe pas deux schizophrènes identiques…!
La première chose à faire, est d’évaluer le cadre de vie (appartement, maison) et l’attitude du patient en souffrance. Ces deux premiers points devront se faire de manière instantanée, comme un cliché Polaroïd®.
(NB: Si votre binôme est un “bleu”, expliquez-lui de quoi il retourne pendant le trajet jusqu’au lieu de l’intervention, en insistant sur le risque de passage à l’acte agressif (+++) et sur la sécurité de l’équipage. Insister également (+++) sur l’importance FONDAMENTALE de garder la tête froide et de ne rien laisser transparaître de ses émotions, s’il a la trouille…)
Parvenus sur les lieux, présentez-vous et ne cessez JAMAIS de concentrer votre attention sur ses mimiques, ses gestes, son attitude, ses postures: elles vous renseigneront de manière significative sur un éventuel risque envers l’intégrité physique de l’équipage.
La tâche semble ardue, puisqu’il s’agit de s’entretenir avec une personne en pleine décompensation (quelle que soit la cause), en gardant la tête froide, un discours posé et calme, rassurant, mais en restant sur vos gardes.
En un mot, il ne faut laisser transparaître AUCUNE émotion (votre propre crainte que cela tourne mal, par exemple…) !
Ecoutez le patient, certes, mais ne pas “entrer dans son jeu” - bien qu’il s’agisse de tout sauf d’un jeu, pour lui.
Ecoutez-le parler de ses dons pour la magie blanche ou ses conversations avec Dieu, etc, mais il faut avant tout négocier un passage à l’hôpital pour réajuster le traitement rompu par exemple (il y a toujours, dans son esprit, une excellente raison d’avoir arrêté le traitement médicamenteux !)…
La plupart du temps, les ambulanciers sont requis pour une HDT, donc il y aura probablement un médecin sur place ainsi qu’un membre de la famille - attention, ils peuvent être perçus par le patient comme des manipulateurs: isolez le patient dans une pièce à part, mais OUVERTE en cas de passage à l’acte…
Pensez à la sécurité de votre binôme et à la vôtre. Et pensez toujours à vous mettre dans la peau d’un “négociateur” qui joue la montre…
En général, la négociation se termine bien et vous finissez assez rapidement à obtenir le consentement du patient à vous suivre dans l’ambulance de son plein gré (à condition de ne pas lui mentir, JAMAIS !).
Dans le cas contraire, lors du bilan au SAMU-Centre 15, demandez un renfort “Forces de l’Ordre” (si et seulement si le passage à l’acte a été franchi) et SMUR pour une sédation
Syndrome de Diogène
Syndrome de Diogène
Article issu du blog de Jean Sans Concessions - http://mondejean.unblog.fr
Cette pathologie, peu connue, est en fait plus fréquente qu’on ne le pense et n’est souvent révélée que lors de la découverte d’un cadavre trouvé dans le capharnaüm de son domicile.
Du nom de Diogène, fils d’un banquier mais réfutant toute forme de richesse (413 - 327 Av. JC), philosophe Grec, disciple d’Anthistène, le fondateur du courant de pensée cynique, prônant la saleté, le dénuement total…, Diogène vivait dans un tonneau, nu, sans rien d’autre pour l’accompagner que la méditation.
Ce personnage a donné son nom à un syndrome dont on parle peu, mais que l’on rencontre assez régulièrement, le Syndrome de Diogène.
En résumé:
Les personnes affectées par ce syndrome vivent recluses - en ville ou à la campagne - refusant toute compagnie humaine.
Leur niveau intellectuel est supérieur à la moyenne, mais elles choisissent la saleté, le désordre et la puanteur.
Ainsi, à l’occasion d’une “ouverture de porte” suite à une alerte passée par un voisin importuné par l’odeur insoutenable provenant du logement de la supposée victime, les personnels de secours rendus sur les lieux découvrent souvent un cadavre mort depuis quelques jours déjà, dans un appartement aux odeurs immondes.
Jonchés de détritus, de crottes - il y a souvent beaucoup de chats chez les malades atteints de ce syndrome - et d’une telle couche de crasse partout, on n’ose de prime abord ni toucher quoique ce soit, ni encore respirer l’air putride infestant le logement et imprégnant nos uniformes.
Les patients meurent comme ils vivent: dans la solitude, la saleté poussée à l’extrême et le dénuement le plus total. Ce syndrome touche essentiellement des personnes dont l’âge se situe au-delà de 73 ans, en moyenne.
Le versant “paranoïaque”, selon la DSM IV, n’est pas à négliger dans la compréhension de cette pathologie et l’explication du choix délibéré pour la solitude et le rejet de toute autre présence humaine par les personnes atteintes de ce syndrome, dont le QI est bien supérieur à la moyenne, paradoxalement.
Il peut vous arriver, en tant qu’ambulanciers ou pompiers, de vous rendre au domicile d’une personne atteinte de cet ensemble de troubles.
Ne vous étonnez pas d’être vertement reçus par cette personne. Elle cherchera avant tout à vous éloigner de son “territoire” qu’elle chérit par-dessus tout, en le laissant volontairement se dégrader, comme elle le fait pour elle-même.
La négociation d’une assistance est délicate, car votre interlocuteur dont l’intelligence est supérieure, saura trouver des arguments imparables et au besoin, saura vous promener si vous n’êtes pas vigilants ou si vous n’avez pas su reconnaître en elle une personne présentant le Syndrome de Diogène…
Le versant autolytique n’est pas cliniquement prouvé, ce qui rend la tâche d’autant plus ardue aux secouristes sur les lieux. Envisager l’HDT ou l’HO n’est pas le meilleur choix dans les cas les plus “intransigeants”, d’autant plus que la personne souffrant de cette affection a délibérément rompu tous contacts avec ses enfants, petits-enfants ou avec sa fratrie…
Le mieux est de pouvoir négocier le passage d’un médecin, ultérieurement…
Si vous franchissez ce cap dans la négociation, votre mission sera “un succès dans un échec global” qui vous échappera de toutes les façons…
Vous pourrez en revanche envisager de déclarer cette personne aux services sociaux appropriés. Libre à eux, ensuite, d’entamer une démarche.
Article issu du blog de Jean Sans Concessions - http://mondejean.unblog.fr
Cette pathologie, peu connue, est en fait plus fréquente qu’on ne le pense et n’est souvent révélée que lors de la découverte d’un cadavre trouvé dans le capharnaüm de son domicile.
Du nom de Diogène, fils d’un banquier mais réfutant toute forme de richesse (413 - 327 Av. JC), philosophe Grec, disciple d’Anthistène, le fondateur du courant de pensée cynique, prônant la saleté, le dénuement total…, Diogène vivait dans un tonneau, nu, sans rien d’autre pour l’accompagner que la méditation.
Ce personnage a donné son nom à un syndrome dont on parle peu, mais que l’on rencontre assez régulièrement, le Syndrome de Diogène.
En résumé:
Les personnes affectées par ce syndrome vivent recluses - en ville ou à la campagne - refusant toute compagnie humaine.
Leur niveau intellectuel est supérieur à la moyenne, mais elles choisissent la saleté, le désordre et la puanteur.
Ainsi, à l’occasion d’une “ouverture de porte” suite à une alerte passée par un voisin importuné par l’odeur insoutenable provenant du logement de la supposée victime, les personnels de secours rendus sur les lieux découvrent souvent un cadavre mort depuis quelques jours déjà, dans un appartement aux odeurs immondes.
Jonchés de détritus, de crottes - il y a souvent beaucoup de chats chez les malades atteints de ce syndrome - et d’une telle couche de crasse partout, on n’ose de prime abord ni toucher quoique ce soit, ni encore respirer l’air putride infestant le logement et imprégnant nos uniformes.
Les patients meurent comme ils vivent: dans la solitude, la saleté poussée à l’extrême et le dénuement le plus total. Ce syndrome touche essentiellement des personnes dont l’âge se situe au-delà de 73 ans, en moyenne.
Le versant “paranoïaque”, selon la DSM IV, n’est pas à négliger dans la compréhension de cette pathologie et l’explication du choix délibéré pour la solitude et le rejet de toute autre présence humaine par les personnes atteintes de ce syndrome, dont le QI est bien supérieur à la moyenne, paradoxalement.
Il peut vous arriver, en tant qu’ambulanciers ou pompiers, de vous rendre au domicile d’une personne atteinte de cet ensemble de troubles.
Ne vous étonnez pas d’être vertement reçus par cette personne. Elle cherchera avant tout à vous éloigner de son “territoire” qu’elle chérit par-dessus tout, en le laissant volontairement se dégrader, comme elle le fait pour elle-même.
La négociation d’une assistance est délicate, car votre interlocuteur dont l’intelligence est supérieure, saura trouver des arguments imparables et au besoin, saura vous promener si vous n’êtes pas vigilants ou si vous n’avez pas su reconnaître en elle une personne présentant le Syndrome de Diogène…
Le versant autolytique n’est pas cliniquement prouvé, ce qui rend la tâche d’autant plus ardue aux secouristes sur les lieux. Envisager l’HDT ou l’HO n’est pas le meilleur choix dans les cas les plus “intransigeants”, d’autant plus que la personne souffrant de cette affection a délibérément rompu tous contacts avec ses enfants, petits-enfants ou avec sa fratrie…
Le mieux est de pouvoir négocier le passage d’un médecin, ultérieurement…
Si vous franchissez ce cap dans la négociation, votre mission sera “un succès dans un échec global” qui vous échappera de toutes les façons…
Vous pourrez en revanche envisager de déclarer cette personne aux services sociaux appropriés. Libre à eux, ensuite, d’entamer une démarche.
Syndrome post-traumatique
Syndrome post-traumatique
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Le Post Traumatic Disorders Syndrom ou ∑ post-traumatique en français:
Un peu d’histoire pour situer sa découverte…
Pour découvrir quand est né ce concept de PTDS, il nous faut remonter au 26 février 1972, dans la petite ville minière de Buffalo Creek, W.Va (Virginie Occidentale). Comme l’indique le livre, écrit après une minutieuse enquête de plus de 3 ans menée par Gerald Stern, le PTDS, ou plutôt son concept, a été découvert peu après ce désastre humain…
Flashback à Buffalo Creek:
26 Fév. 1972, 8:00 a.m: Denny Gibson, ingénieur sur le barrage de retenue d’eau en amont de la ville minière, découvre - après les pluies torrentielles que cette région de Virginie Occidentale a subi depuis quelques jours - que le niveau de l’eau a largement dépassé la cote d’alerte.
Denny Gibson n’aura jamais le temps de passer l’alerte.
Dans les instants qui suivent, le barrage cède et ce ne sont pas loin de 500 millions de mètres cubes d’eau et de débris flottants qui se déversent dans la vallée de Buffalo Creek, balayant tout sur leur passage.
En moins de 3 minutes le bilan est déjà très lourd: 125 morts, 1 100 blessés et plus de 4 000 personnes désormais sans abri.
Un désastre sans précédents…
Les paramedics du comté et de tout l’Etat vont mettre des heures et des heures à parvenir sur les lieux, inaccessibles à cause des dégâts matériels et des routes rayées de la carte.
D’autres personnes, nombreuses, vont encore trouver la mort entre ce jour du 26 février 1972 et l’arrivée des secours, bien plus tard. Noyade, hypothermie, polytraumatismes divers…
Quand enfin les EMTs arrivent sur les lieux, tout n’est plus que désolation.
Les survivants dans la vallée sont choqués. Des cadavres et des ruines de maisons flottent. Des blessés partout… Un massacre !
Une ou deux semaines plus tard, les survivants commencent à développer des crises d’angoisse majeures, des raptus nerveux, font état de cauchemars, deviennent paranoïaques, violents pour certains.
Des médecins, des psychiatres et des chercheurs de l’Université de Virginie Occidentale, située à Morgantown, se rendront sur les lieux pour s’entretenir avec les rescapés.
Il en ressortira un concept associant plusieurs symptômes qu’ils appelleront le “Post Traumatic Disorders Syndrom“.
Aujourd’hui, ce syndrome est reconnu partout dans le monde par les autorités médicales. Il touche les victimes d’agressions, d’actes terroristes, les victimes de guerre et bien entendu, les soldats…
Les examens cliniques et paracliniques (scanner, IRM), ne révèlent aucune lésion organique.
En revanche, les victimes développent a posteriori globalement toutes les mêmes symptômes: cauchemars, anxiété, insomnies, asthénie, amplification du préjudice.
Le chemin vers un syndrome dépressif majeur et chronique est quasi systématique et la prise en charge hospitalière se base toujours sur la psychothérapie et l’administration parallèle de psychotropes (anxiolytiques et anti-dépresseurs)
Pour ce qui nous concerne nous, médico-techniciens pré-hospitaliers, au même titre que les Sapeurs Pompiers, la prise en charge est délicate puisqu’elle nous expose, de par son retentissement au vu de l’ampleur de la catastrophe, à un préjudice psychologique qu’il ne faut jamais négliger.
De manière générale, il nous faut garder à l’esprit que les gyrophares ou les feux à éclat, le bruit des sirènes, les gémissements d’autres victimes et les conditions climatiques défavorables majorent le stress de la victime dont on s’occupe. Sans parler des interjections de badauds, ou de la stupéfaction des secouristes devant l’ampleur de la crise…
Au-delà de la prise en charge physique ou physiologique, c’est en premier lieu la “sauvegarde psychologique” qu’il nous faut traiter en tentant de faire disparaître ou au moins d’atténuer les facteurs mentionnés ci-dessus.
Puis l’écoute: laisser parler la victime dont on est en charge, en tenant compte des réactions de stress dépassé, telles que la sidération, la fuite panique individuelle, la réaction anxieuse aigüe voire même, dans les cas extrêmes, la réaction délirante… La victime peut se mettre à délirer, donnant parfois un sens mystique à ce qui vient de se passer (”C’est l’Armaggedon !“, “La fin du monde est proche !” etc…). La victime peut aussi prendre à partie la foule présente, et la haranguer en ces termes mystiques…
Il faudra s’adapter à la victime quoiqu’il arrive, en mobilisant toutes nos ressources.
Il n’y a pas de protocoles pré-définis sauf ceux élaborés par des techno-bureaucrates.
Mais sur le terrain, c’est notre ADAPTABILITÉ qui fera la différence.
La mise en place de CUMPs* tend à se systématiser (pas forcément toujours à bon escient). C’est un grand pas vers la reconnaissance en tant que “VICTIMES” des rescapés.
Le devenir de ceux-ci est intriqué de manière étroite avec l’efficacité du travail que nous aurons pu faire en amont, avant la prise en charge par une CUMP*
(* CUMP: Cellule d’Urgence Médico Psychologique)
(Source: l’excellent bouquin de Gerald M. Stern, “The Buffalo Creek Disaster“, publié à New-York par Random House - hélas pour les francophones, il est écrit en angla
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Le Post Traumatic Disorders Syndrom ou ∑ post-traumatique en français:
Un peu d’histoire pour situer sa découverte…
Pour découvrir quand est né ce concept de PTDS, il nous faut remonter au 26 février 1972, dans la petite ville minière de Buffalo Creek, W.Va (Virginie Occidentale). Comme l’indique le livre, écrit après une minutieuse enquête de plus de 3 ans menée par Gerald Stern, le PTDS, ou plutôt son concept, a été découvert peu après ce désastre humain…
Flashback à Buffalo Creek:
26 Fév. 1972, 8:00 a.m: Denny Gibson, ingénieur sur le barrage de retenue d’eau en amont de la ville minière, découvre - après les pluies torrentielles que cette région de Virginie Occidentale a subi depuis quelques jours - que le niveau de l’eau a largement dépassé la cote d’alerte.
Denny Gibson n’aura jamais le temps de passer l’alerte.
Dans les instants qui suivent, le barrage cède et ce ne sont pas loin de 500 millions de mètres cubes d’eau et de débris flottants qui se déversent dans la vallée de Buffalo Creek, balayant tout sur leur passage.
En moins de 3 minutes le bilan est déjà très lourd: 125 morts, 1 100 blessés et plus de 4 000 personnes désormais sans abri.
Un désastre sans précédents…
Les paramedics du comté et de tout l’Etat vont mettre des heures et des heures à parvenir sur les lieux, inaccessibles à cause des dégâts matériels et des routes rayées de la carte.
D’autres personnes, nombreuses, vont encore trouver la mort entre ce jour du 26 février 1972 et l’arrivée des secours, bien plus tard. Noyade, hypothermie, polytraumatismes divers…
Quand enfin les EMTs arrivent sur les lieux, tout n’est plus que désolation.
Les survivants dans la vallée sont choqués. Des cadavres et des ruines de maisons flottent. Des blessés partout… Un massacre !
Une ou deux semaines plus tard, les survivants commencent à développer des crises d’angoisse majeures, des raptus nerveux, font état de cauchemars, deviennent paranoïaques, violents pour certains.
Des médecins, des psychiatres et des chercheurs de l’Université de Virginie Occidentale, située à Morgantown, se rendront sur les lieux pour s’entretenir avec les rescapés.
Il en ressortira un concept associant plusieurs symptômes qu’ils appelleront le “Post Traumatic Disorders Syndrom“.
Aujourd’hui, ce syndrome est reconnu partout dans le monde par les autorités médicales. Il touche les victimes d’agressions, d’actes terroristes, les victimes de guerre et bien entendu, les soldats…
Les examens cliniques et paracliniques (scanner, IRM), ne révèlent aucune lésion organique.
En revanche, les victimes développent a posteriori globalement toutes les mêmes symptômes: cauchemars, anxiété, insomnies, asthénie, amplification du préjudice.
Le chemin vers un syndrome dépressif majeur et chronique est quasi systématique et la prise en charge hospitalière se base toujours sur la psychothérapie et l’administration parallèle de psychotropes (anxiolytiques et anti-dépresseurs)
Pour ce qui nous concerne nous, médico-techniciens pré-hospitaliers, au même titre que les Sapeurs Pompiers, la prise en charge est délicate puisqu’elle nous expose, de par son retentissement au vu de l’ampleur de la catastrophe, à un préjudice psychologique qu’il ne faut jamais négliger.
De manière générale, il nous faut garder à l’esprit que les gyrophares ou les feux à éclat, le bruit des sirènes, les gémissements d’autres victimes et les conditions climatiques défavorables majorent le stress de la victime dont on s’occupe. Sans parler des interjections de badauds, ou de la stupéfaction des secouristes devant l’ampleur de la crise…
Au-delà de la prise en charge physique ou physiologique, c’est en premier lieu la “sauvegarde psychologique” qu’il nous faut traiter en tentant de faire disparaître ou au moins d’atténuer les facteurs mentionnés ci-dessus.
Puis l’écoute: laisser parler la victime dont on est en charge, en tenant compte des réactions de stress dépassé, telles que la sidération, la fuite panique individuelle, la réaction anxieuse aigüe voire même, dans les cas extrêmes, la réaction délirante… La victime peut se mettre à délirer, donnant parfois un sens mystique à ce qui vient de se passer (”C’est l’Armaggedon !“, “La fin du monde est proche !” etc…). La victime peut aussi prendre à partie la foule présente, et la haranguer en ces termes mystiques…
Il faudra s’adapter à la victime quoiqu’il arrive, en mobilisant toutes nos ressources.
Il n’y a pas de protocoles pré-définis sauf ceux élaborés par des techno-bureaucrates.
Mais sur le terrain, c’est notre ADAPTABILITÉ qui fera la différence.
La mise en place de CUMPs* tend à se systématiser (pas forcément toujours à bon escient). C’est un grand pas vers la reconnaissance en tant que “VICTIMES” des rescapés.
Le devenir de ceux-ci est intriqué de manière étroite avec l’efficacité du travail que nous aurons pu faire en amont, avant la prise en charge par une CUMP*
(* CUMP: Cellule d’Urgence Médico Psychologique)
(Source: l’excellent bouquin de Gerald M. Stern, “The Buffalo Creek Disaster“, publié à New-York par Random House - hélas pour les francophones, il est écrit en angla
Gestion du stress traumatique chez les sapeurs pompiers et les ambulanciers 2006-11-10
Gestion du stress traumatique chez les sapeurs pompiers et les ambulanciers
2006-11-10
Gestion du stress traumatique chez les sapeurs pompiers et les ambulanciers
La première partie de cet article traite de l'impact des interventions émotionnellement choquantes ou traumatisantes ainsi que de la façon dont elles sont souvent difficilement exprimables dans le monde des Sapeurs-Pompiers. Elle se poursuivra par une seconde partie consacrée à la façon dont les entretiens de soutien peuvent aider dans le prolongement des expériences traumatiques. Une dernière partie reviendra en détail sur les possibilités de prévention, d'approche et de traitement du stress post traumatique chez les SP et les ambulanciers grâce à la création d'un réseau d'équipes de gestion de crises.
En prenant comme exemple la méthode de travail des "Firefighter & Medical Emergency Stress Teams" (FiST), notre but va consister à montrer que l'apport précoce des premiers soutiens aux victimes de traumatismes ainsi que les discussions "psychologiquement désinfectantes" des non-professionnels supervisés et entraînés peuvent produire de très bons résultats. Nous nous proposons de relativiser et de démystifier "l'accompagnement psychologique" sans pour autant piétiner les principes de base de l'assistance psychologique de crise. Pour cela, nous nous proposons de traiter de manière non-exhaustive des possibilités de débriefing psychologique et de l'organisation d'un réseau supervisé d'équipes de gestion de crises, composées en majeure partie de SP et d'ambulanciers.
LES EFFETS DU STRESS TRAUMATIQUE DANS LE MILIEU FERMÉ DES SAPEURS POMPIERS ET DES AMBULANCIERS
Dans les paragraphes qui vont suivre nous allons tâcher d'apporter quelques clartés sur la diversité des effets des évènements émotionnellement choquants ou traumatisants sur les SP et les ambulanciers.
ÉVÈNEMENTS CHOQUANTS ET TRAUMATISANTS :
Par un "évènement émotionnellement choquant", nous entendons un évènement, qui fait violemment prendre peur, émeut et, peut sérieusement troubler l'équilibre émotionnel et cognitif de l'individu concerné. Nous citons, l'annonce d'un décès douloureux et inattendu, la vue de blessés ou de morts et la vue ou la participation à un accident de voiture.
Un "évènement traumatisant" en revanche, est un évènement qui répond aux quatre critères suivants : 1 l'évènement est soudain et inattendu ; 2 cela donne un sentiment d'impuissance, d'affolement ou de colère ; 3 est lié à des émotions fortes ou des sentiments de peur intense et 4 confronte les victimes de façon directe ou indirecte avec la mort ou une atteinte sérieuse à l'intégrité physique de soi-même ou de l'autre. Un évènement émotionnellement choquant peut donc également être traumatisant, mais ceci n'est pas obligatoire.
Les évènements traumatiques ébranlent les fondements de l'homme : ils s'écartent de l'expérience habituelle et causent chez presque toutes les personnes un dommage certain. Les évènements traumatiques sont naturels et, en fait, personne ne peut vraiment se mesurer avec ceux-ci. Se remettre d'un évènement traumatique peut être un processus particulièrement douloureux et long. En dehors du sentiment d'être troublé, blessé et pénétré dans sa propre sécurité, suivent des sentiments complexes et souvent destructifs d'incertitude, de faute, de peur et de doute.
IMPACT DE CES ÉVÉNEMENTS SUR LES SAUVETEURS :
Les intervenants mettront incontestablement en question leur rôle de "sauveur" et commenceront à douter de leurs capacités. Les victimes d'un événement traumatique se remémorent souvent des souvenirs non désirés de l'événement en question. Les souvenirs sont alternativement présentés comme, d'un côté des pensées indésirables qui incitent à se tracasser et de l'autre côté, des souvenirs obsessionnels, intrusivement profonds. Les souvenirs spontanés forment en fait, à côté des réactions d'évitement, la signature de l'état de stress post-traumatique (post traumatic stress disorder) comme celui qui a été exprimé pour la première fois dans Diagnostic and Statistical Manual for Disorders-III (American Psychiatric Association, 1980).
NOTION DE DÉTERMINISME PROFESSIONNEL :
Qui va travailler chez les SP peut s'attendre à ce qu'il ou elle, tôt ou tard, soit confronté à un évènement émotionnellement choquant ou traumatisant, comme dans d'autres métiers à risques où il est question d'un choix professionnel clairement conscient (personnels de police, transporteurs de fonds, prison, service d'urgence). On espère que les personnes comme l'organisation dans laquelle elles travaillent soient bien armées contre de tels impacts. Devoir travailler avec des victimes vivantes, gravement blessées ou mortes par le feu, un grave accident de voiture, une catastrophe naturelle, un délit de violence, une fusillade,...demande aussi un bon accompagnement psychologique. Selon une enquête (De Soir, 1995, 1996,1997) il semble qu'un peu plus d'un SP ou ambulancier sur dix n'aurait jamais digéré un précédent choc traumatique pendant une intervention. Les effets, à court et à long terme, des stress soudains et intenses qui s'accumulent lentement, semblent vraiment détériorant pour les SP. Le milieu des SP et ambulanciers est vraiment un milieu très spécifique et clos où un étranger ne serait pas admis.
PRINCIPE DE COMPARAISON SOCIALE :
Le principe de comparaison sociale dans la crise psychologique, c'est à dire "je veux être soutenu, écouté et aidé par quelqu'un qui me ressemble le plus possible et qui se trouve dans un milieu de vie semblable" n'est probablement nulle part ailleurs si fort que chez les SP. Le problème de beaucoup de SP est qu'ils souffrent du not-invented-by-engineers'-syndrome. Le fait que la direction de Corps de SP se compose principalement d'ingénieurs qui, pendant leur formation, ont reçu un nombre d'heures insignifiant de relations interpersonnelles, human ressources et de leadership, rend visiblement plus difficile l'instauration des "valeurs douces" ainsi nommées. Etant donné qu'une bonne partie des cadres, comme les ingénieurs, est directement nommée officier, et s'occupe des questions techniques, il ne lui est pas toujours facile de se mettre dans le problème purement humain sur le terrain.
Une autre ligne de rupture, qui se retrouve dans beaucoup de corps de SP, se situe entre jeune et vieux : le fait d'avoir un grade ou un certain nombre d'années d'expérience n'est pas toujours synonyme d'une meilleure connaissance professionnelle. Beaucoup de jeunes SP ou ambulanciers détiennent toute une série de diplômes et de brevets fraîchement acquis ; ce qui les rend fort par rapport à leurs collègues plus âgés.
RÉPERCUSSIONS CLINIQUES :
Les interventions émotionnellement choquantes ou traumatisantes peuvent apporter beaucoup de plaintes physiques ou psychiques. Des manifestations possibles de ceci sont, entre autre, de se retirer de la vie sociale, d'éviter des situations difficiles, de l'agitation et de la nervosité, de l'irritabilité excessive ou de l'agressivité directe (même parfois au sein de la famille) mal de dos, de tête et de ventre, pointe au cœur, toutes sortes de souvenirs (rêves tristes, désagréables, flash-back, etc.), problèmes de concentration et de peur. Ce sont tous des symptômes de stress post-traumatique.
En outre, des études (APTEL et al., 1993) montrent clairement qu'il existe une pathologie cardiovasculaire chez les SP qui font considérablement plus de victimes que dans la population moyenne. Les SP semblent montrer plus de facteurs de risques cardiovasculaires comme de l'hypertension artérielle, excès de poids et l'hypercholestérolémie. Ces facteurs de risques médicaux sont à ajouter à la culture virile et machiste qui, la plupart du temps, en couche superficielle et parfois mince comme du papier à cigarette, se retrouvent chez les SP.
ATTITUDES COMPORTEMENTALES TYPIQUES :
Le personnel du Corps des SP se compose essentiellement d'hommes qui, pendant leur formation, ont appris que d'ordinaire, pleurer est un signe de faiblesse. Ils deviennent experts pour réprimer la douleur et pour cacher leurs sentiments avec de l'humour noir et du cynisme comme seul exutoire. C'était souvent ce même exutoire qui permettait aux SP, pendant les interventions, de conserver une distance psychologique opérationnelle par rapport aux victimes. Pendant leur travail, dans beaucoup de situations atroces, ils apprennent à se concentrer sur leurs opérations techniques et à refouler leurs sentiments ou émotions. Ce comportement fut souvent dans le passé considéré à tort comme une insensibilité. La façon dont le SP manie les sentiments semble souvent être très fonctionnelle. Cependant, le comportement John Wayne, cf. le dénommé John Wayne syndrom (Mitchell, 1993 ; Becker, 1989), s'occupe de beaucoup de problèmes, une fois que l'effervescence de l'intervention est passée, l'armure enlevée et les SP de retour. L'expérience fonctionnelle du tunnel se réveille. Un comportement typiquement masculin et extraverti (fumer, boire, parler fort, prendre beaucoup de place dans le groupe, se vanter de ses propres prestations) est encore visiblement renforcé par le profil spécifique du SP, qui est la plupart du temps dirigé directement dans l'action, dévoué, vraiment motivé, ambitieux et prêt à prendre des risques mesurés. Échouer ne fait pas partie de son vocabulaire. Les victimes qui meurent (ou qui sont mortes) signifient justement "échouer" (ou être arrivé trop tard). L'impuissance surprenante qui va de pair avec l'incapacité pour ne pas évoluer et refléter de façon systématique et structurée les sentiments, font de beaucoup de SP les candidats idéaux pour le burn-out syndrom.
BURN-OUT SYNDROM :
Le "Burn-out" a été initialement décrit par Freudenberger (1987) comme forme particulière de dépression des membres d'équipes de médecine sociale. Ne pas pouvoir ou ne pas vouloir parler ainsi que les impressions et émotions acquises étape après étape mènent donc inévitablement à des problèmes à long terme. Certains quittent, après quelques années, toute activité opérationnelle ; effrayés et marqués par ce qu'ils font sur le terrain, physiquement, émotionnellement et mentalement épuisés. Cinq ans de pratique chez les SP et les ambulanciers semble, surtout pour les SP volontaires, être une période critique. Une fois qu'ils ont réussi pendant ces cinq premières années à trouver un équilibre envers les interventions choquantes et le temps qu'ils investissent dans leur assistance (volontaire), la chance est plus grande qu'ils restent investis dans le corps. Un des premiers obstacles à surmonter est de manier les sentiments de faute et d'impuissance.
SAVOIR NE PAS METTRE LA BARRE TROP HAUT :
Le SP doit apprendre à savoir que dans l'assistance ou l'aide médicale urgente, la barre ne peut pas être mise trop haut. Beaucoup de SP et d'ambulanciers sont des "accros de traumatisme". Leur métier d'assistance leur manque avec un fort sentiment d'insuccès. Chez ces SP, on peut présenter l'échappement physique, mental et émotionnel comme un processus où il est question d'un désordre émotionnel toujours grandissant. Le SP impliqué dans une situation de fuite du stress doit investir toujours plus d'énergie dans "la non envie d'être confronté" lié avec leur propre expérience à des interventions traumatiques du passé. L'alcool et l'hyper activité, (qui favorisent souvent l'isolation sociale), restent d'actualité et souvent utilisées pour "échapper". Ils restent beaucoup dans leur caserne, occupés avec tout et rien, jouent aux cartes, boivent ensemble au comptoir discutant sur des interventions passées et tiennent les étrangers à une distance certaine. Ils partagent donc une bonne partie de leur temps. Il ressort des SP de cette sorte une forte solidarité réciproque. Ils restent, même au repos, encore fort impliqués dans tout ce que le corps organise et dans la périphérie de tout ce qui se passe. Le professionnel du psychologique ne peut faire abstraction de ce soutien social tout à fait naturel en s'approchant d'un corps de SP atteint par un événement traumatique. Cependant, certains nient cette réalité !
ENQUÊTE CONCERNANT LES EXPÉRIENCES AVEC LE STRESS TRAUMATIQUE
SONDAGE D'EXPÉRIENCE D'INTERVENTION TRAUMATIQUE :
Cinq années, comme coordinateur et entraîneur des FiST à travers la Belgique et la Hollande, dans plus de 80 Corps de SP, toutes sortes d'exercices (de minimum 3 heures) sur le stress traumatique chez les SP, livrent une énorme quantité de données sur la manière dont les SP doivent s'y prendre avec les différentes sortes de stress dans leur pratique. Les exercices de Corps généraux se composent de trois parties : une analyse dirigée sur l'expérience des interventions traumatiques, une discussion dirigée sur la pratique dans la vie réelle et une explication théorique des mécanismes et des phénomènes du stress traumatique.
Les leçons et les soirées de discussion montrent en première place que les SP sont d'abord de "l'action", ensuite de la "pensée" et de "la parole". Pourtant une fois qu'ils commencent à parler...
Pendant les dizaines d'exercices de corps avec les SP et les ambulanciers, il est apparu indispensable de connaître l'essentiel de leur monde de tous les jours ou idéalement d'en faire partie de façon idéale, pour en venir à un système sérieux de "peer support". Le SP ne supporte aucun indiscret. L'assistance d'un psychiatre, psychologue, thérapeute ou intervenant social à une victime, donc l'assistance à partir d'une position de force par les connaissances théoriques du diplômé et de "l'expérimenté", ne va pas de pair avec les problèmes de stress des SP. Comme déjà cité plus tôt, il sera important de considérer les membres du groupe de SP et d'ambulanciers comme étant des égaux. Le SP considère que la marge, entre sauver et ne plus savoir sauver et donc entre "être un héros" ou "se sentir également victime" est très petite. Par définition, les services d'assistance de première ligne doivent donc être dirigés sur le fait que dans une ambiance de confiance, l'on doit savoir parler des sentiments de chacun dans la compréhension et le respect mutuel. Pendant cette discussion, l'accent est clairement mis sur la reconstruction de l'événement, suivi de la légitimation et la normalisation des réactions. Le sens caché des "réactions normales à un événement anormal" leur va bien. Dans le groupe, viennent principalement au premier plan, les sentiments suivants : l'impuissance souvent envahissante, le sentiment vraiment haineux d'abandon, la tristesse paralysante envers la peine des victimes. Le sentiment de culpabilité intense de n'avoir rien pu faire. Avant de s'arrêter aux séquences de l'assistance psychologique, il est important d'aller d'abord plus loin dans les phases qui peuvent être retrouvées dans une intervention de SP et le contexte dans lequel de telles interventions trouvent place. C'est justement ce contexte qui va donner un sujet aux discussions de groupe - le dénommé Supervized Peer Debriefing - comme il a été mené dans la pratique par les membres du FiST.
LE PUZZLE DE L'INTERVENTION TRAUMATIQUE :
L'expression "Supervized Peer Debriefing" illustre le caractère multidisciplinaire du traitement choc après une action de grande envergure.
L'expérience psychologique :
L'expérience psychologique (aiguë et on-scene) d'un événement traumatisant est le sentiment d'une impuissance extrême et d'une perte de contrôle envahissante. La perte la plus lourde pour la victime est sa parole : c'est comme si sa propre volonté était supprimée. En outre, l'impact traumatique apporte dans beaucoup de cas une désorganisation soudaine et inattendue du travail ou de la vie. Rien ne semblera plus pareil.
La menace de mort et l'atteinte de l'intégrité physique :
En plus, il y a aussi la menace de mort ou l'atteinte sérieuse de l'intégrité psychique ou physique de soi ou de l'autre, impliqué dans l'événement traumatique. Dans des accidents avec des enfants ou des personnes connues, l'illusion d'invulnérabilité - "les accidents n'arrivent qu'avec des victimes imprévues ou inconnues" - est sérieusement atteinte, il est souvent question durant et surtout après les accidents, d'intenses sentiments de culpabilité, honte, colère, rage. L'intervenant touché ne peut plus défendre, dans beaucoup de cas, son image du monde. Les bases et les attentes de la vie ne tiennent plus debout, tout (et même la pratique du métier) est malhonnête, injuste, imprévisible et dangereux. Derrière chaque coin se cache le danger. L'entraînement n'est plus un synonyme de contrôle. Chaque intervention signifie le danger.
L'isolement sensoriel :
L'équipement des SP les protège contre les impacts mécaniques, les bruits assourdissants, la chaleur par rayonnement ou contact direct. Finalement, cela rend en partie le SP privé de ses sens et de son expérience. Ce sont les vieux SP ou les plus expérimentés qui ont des difficultés : avant ils sentaient mieux leur métier, ils pouvaient alors mieux sentir le feu comme quelque chose de vivant. L'on pouvait figuralement suivre le feu par la chaleur et le bruit. Maintenant on est en partie emprisonné. Le SP est aussi touché socialement : il opère souvent en individuel et pourtant toute intervention exige un contact direct avec les collègues et un travail d'équipe.
Agitation corporelle et "Easterbrook-claim" :
Dans la phase initiale d'une intervention et à moins qu'il ne remarque que la charge psychique d'une intervention risque d'être encore plus grande, l'agitation corporelle est très grande. C'est dans la plupart des cas cette agitation qui fera que, aussi bien chez le SP que chez l'ambulancier, l'infirmière, le médecin des urgences, le policier... ne se rappellera qu'une fraction de la réalité. Cette même agitation est responsable du fait qu'ils vont faire plus de fautes, penser ou prendre une décision de manière incohérente. L'agitation corporelle est nécessaire pour être opérationnel et vigilant. Cependant, c'est celle-ci même qui, pendant des interventions traumatisantes, est responsable d'une chute d'attention (rétrécissement du champ perceptuel) et peut amener des faillites humaines. Les SP refusent cependant d'admettre ces données. C'est contre leur code d'honneur.
Ce phénomène de rétrécissement de l'attention se trouve dans la littérature scientifique connue sous le nom de l'Easterbrook-claim (Easterbrook 1959) Selon l'Easterbrook-claim, l'agitation physiologique d'un événement émotionnellement chargé mène à un rétrécissement de l'attention (narrowing of attention). Cette diminution de l'attention mène finalement à une diminution des capacités à prendre les éléments d'information clé d'un environnement où un événement prend place (Bruner, Matter, & Papaner, 1955 ; Easterbrook, 1959 ; Eysenck, 1982 ; Mandler, 1975). L'intervenant impliqué a donc des difficultés à arriver seul à une reconstruction de toute l'intervention. Ceci est pour lui comme un grand puzzle dont il n'aurait qu'un nombre restreint de pièces. Ce qui rend difficile pour lui d'arriver à une image globale de l'intervention, pourtant c'est une condition sine qua non pour arriver à un développement sain. Bien que nous couplions cette vue aux affirmations a posteriori (l'information d'événements émotionnellement choquants, est souvent mal encodée) nous nous trouvons près du centre du problème : la fantaisie autour d'un événement traumatisant est souvent plus grave que la réalité.
Charge émotive et mémorisation :
Le problème est surtout que, d'un côté les scientifiques proposent que les événements hautement chargés en émotion diminuent à priori les souvenirs (Kassin, Ellisworth, & Smith, 1989 ; Yarmey & Jones, 1983) et que, de l'autre côté, certains chercheurs prétendent le contraire : les évènements émotionnellement choquants mèneraient à des souvenirs plus détaillés (Christianson & Loftus, 1990). Par exemple, les études sur "weapon focusing" (Entre Autre Cutler, Penrod, & Martens, 1987 ; Kramer, Buckhout, Eugenio, 1990 ; Loftus, Loftus, & Messo, 1987 En Maas & Kohnken, 1989) montrent qu'un stress déterminé induit les objets comme armes à feu ou couteaux, pendant l'usage des méfaits et peut exiger toute l'attention de l'homme et donc peut améliorer le niveau des détails et sa minutie, ceci au détriment d'autres détails de la situation donnée.
Non reconnaissance de la réalité :
Il arrive en effet souvent, pendant les débriefings psychologiques, que les intervenants impliqués décrivent l'événement traumatisant comme quelque chose qui arrive comme dans un film, invraisemblable et plein de signes de non connaissance de la réalité. Le bébé blessé est d'abord vu comme une poupée sur le siège arrière.
Travail en "pilotage automatique" :
Les intervenants impliqués l'expriment après comme "travailler en pilotage automatique". Donc, la plupart des opérations pendant les premiers moments d'une intervention traumatisante se font automatiquement, instinctivement, appris par exercice, avec peu de paroles, dirigés, et irréels. Les blessés ou les morts sont déshumanisés en partie via l'humour noir, pour pouvoir garder une certaine distance.
Il arrive toujours un moment ou le pilotage automatique s'arrête. Après l'intervention, on connaît ce phénomène de "contrecoup". Pendant les longues interventions, un stimulus peut parfois déclencher l'arrêt du pilotage automatique : l'impression que la victime ressemble à un membre de la famille, un ours en peluche ou une poupée ou tout autre stimuli qui, instantanément, perfore l'armure de l'intervenant. Ce qui le fait principalement fonctionner comme un homme vulnérable. Une fois l'action intense derrière le dos et le danger écoulé, l'intervenant impliqué a, parfois partiellement, une vision de ce qui s'est réellement passé et de ce qu'il a fait. A partir de là, commence le "trauma vidéo carrousel" : à cause du souvenir fragmenté pendant l'intervention, chaque intervenant commence à reconstituer l'intervention (voir ruminer) se demandant en permanence si cela n'aurait pas pu se dérouler autrement et si lui ou ses collègues n'auraient pas pu ou du faire plus. Au plus, l'intervention reste lacunaire, au plus ces questions durent et au plus l'esprit reste occupé à ruminer l'intervention.
État de stress post traumatique :
Ici, les victimes tombent directement dans le dialecte du psychotraumatisme : remémorations continuelles entrecoupées de périodes de dénégation/diminution, d'où ressortent en outre beaucoup de plaintes plus accrues, l'excitation corporelle reste. L'individu impliqué peut très bien s'emmurer dans la remémoration ou dans la dénégation avec comme conséquence une augmentation du disfonctionnement social. A ce moment on parle d'un état du stress post traumatique.
Erik DE SOIR
Ecole Royale Militaire - Département des Sciences du Comportement
Bruxelles - Belgique
E-mail : Erik.De.Soir@psps.rma.ac.be Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.
2006-11-10
Gestion du stress traumatique chez les sapeurs pompiers et les ambulanciers
La première partie de cet article traite de l'impact des interventions émotionnellement choquantes ou traumatisantes ainsi que de la façon dont elles sont souvent difficilement exprimables dans le monde des Sapeurs-Pompiers. Elle se poursuivra par une seconde partie consacrée à la façon dont les entretiens de soutien peuvent aider dans le prolongement des expériences traumatiques. Une dernière partie reviendra en détail sur les possibilités de prévention, d'approche et de traitement du stress post traumatique chez les SP et les ambulanciers grâce à la création d'un réseau d'équipes de gestion de crises.
En prenant comme exemple la méthode de travail des "Firefighter & Medical Emergency Stress Teams" (FiST), notre but va consister à montrer que l'apport précoce des premiers soutiens aux victimes de traumatismes ainsi que les discussions "psychologiquement désinfectantes" des non-professionnels supervisés et entraînés peuvent produire de très bons résultats. Nous nous proposons de relativiser et de démystifier "l'accompagnement psychologique" sans pour autant piétiner les principes de base de l'assistance psychologique de crise. Pour cela, nous nous proposons de traiter de manière non-exhaustive des possibilités de débriefing psychologique et de l'organisation d'un réseau supervisé d'équipes de gestion de crises, composées en majeure partie de SP et d'ambulanciers.
LES EFFETS DU STRESS TRAUMATIQUE DANS LE MILIEU FERMÉ DES SAPEURS POMPIERS ET DES AMBULANCIERS
Dans les paragraphes qui vont suivre nous allons tâcher d'apporter quelques clartés sur la diversité des effets des évènements émotionnellement choquants ou traumatisants sur les SP et les ambulanciers.
ÉVÈNEMENTS CHOQUANTS ET TRAUMATISANTS :
Par un "évènement émotionnellement choquant", nous entendons un évènement, qui fait violemment prendre peur, émeut et, peut sérieusement troubler l'équilibre émotionnel et cognitif de l'individu concerné. Nous citons, l'annonce d'un décès douloureux et inattendu, la vue de blessés ou de morts et la vue ou la participation à un accident de voiture.
Un "évènement traumatisant" en revanche, est un évènement qui répond aux quatre critères suivants : 1 l'évènement est soudain et inattendu ; 2 cela donne un sentiment d'impuissance, d'affolement ou de colère ; 3 est lié à des émotions fortes ou des sentiments de peur intense et 4 confronte les victimes de façon directe ou indirecte avec la mort ou une atteinte sérieuse à l'intégrité physique de soi-même ou de l'autre. Un évènement émotionnellement choquant peut donc également être traumatisant, mais ceci n'est pas obligatoire.
Les évènements traumatiques ébranlent les fondements de l'homme : ils s'écartent de l'expérience habituelle et causent chez presque toutes les personnes un dommage certain. Les évènements traumatiques sont naturels et, en fait, personne ne peut vraiment se mesurer avec ceux-ci. Se remettre d'un évènement traumatique peut être un processus particulièrement douloureux et long. En dehors du sentiment d'être troublé, blessé et pénétré dans sa propre sécurité, suivent des sentiments complexes et souvent destructifs d'incertitude, de faute, de peur et de doute.
IMPACT DE CES ÉVÉNEMENTS SUR LES SAUVETEURS :
Les intervenants mettront incontestablement en question leur rôle de "sauveur" et commenceront à douter de leurs capacités. Les victimes d'un événement traumatique se remémorent souvent des souvenirs non désirés de l'événement en question. Les souvenirs sont alternativement présentés comme, d'un côté des pensées indésirables qui incitent à se tracasser et de l'autre côté, des souvenirs obsessionnels, intrusivement profonds. Les souvenirs spontanés forment en fait, à côté des réactions d'évitement, la signature de l'état de stress post-traumatique (post traumatic stress disorder) comme celui qui a été exprimé pour la première fois dans Diagnostic and Statistical Manual for Disorders-III (American Psychiatric Association, 1980).
NOTION DE DÉTERMINISME PROFESSIONNEL :
Qui va travailler chez les SP peut s'attendre à ce qu'il ou elle, tôt ou tard, soit confronté à un évènement émotionnellement choquant ou traumatisant, comme dans d'autres métiers à risques où il est question d'un choix professionnel clairement conscient (personnels de police, transporteurs de fonds, prison, service d'urgence). On espère que les personnes comme l'organisation dans laquelle elles travaillent soient bien armées contre de tels impacts. Devoir travailler avec des victimes vivantes, gravement blessées ou mortes par le feu, un grave accident de voiture, une catastrophe naturelle, un délit de violence, une fusillade,...demande aussi un bon accompagnement psychologique. Selon une enquête (De Soir, 1995, 1996,1997) il semble qu'un peu plus d'un SP ou ambulancier sur dix n'aurait jamais digéré un précédent choc traumatique pendant une intervention. Les effets, à court et à long terme, des stress soudains et intenses qui s'accumulent lentement, semblent vraiment détériorant pour les SP. Le milieu des SP et ambulanciers est vraiment un milieu très spécifique et clos où un étranger ne serait pas admis.
PRINCIPE DE COMPARAISON SOCIALE :
Le principe de comparaison sociale dans la crise psychologique, c'est à dire "je veux être soutenu, écouté et aidé par quelqu'un qui me ressemble le plus possible et qui se trouve dans un milieu de vie semblable" n'est probablement nulle part ailleurs si fort que chez les SP. Le problème de beaucoup de SP est qu'ils souffrent du not-invented-by-engineers'-syndrome. Le fait que la direction de Corps de SP se compose principalement d'ingénieurs qui, pendant leur formation, ont reçu un nombre d'heures insignifiant de relations interpersonnelles, human ressources et de leadership, rend visiblement plus difficile l'instauration des "valeurs douces" ainsi nommées. Etant donné qu'une bonne partie des cadres, comme les ingénieurs, est directement nommée officier, et s'occupe des questions techniques, il ne lui est pas toujours facile de se mettre dans le problème purement humain sur le terrain.
Une autre ligne de rupture, qui se retrouve dans beaucoup de corps de SP, se situe entre jeune et vieux : le fait d'avoir un grade ou un certain nombre d'années d'expérience n'est pas toujours synonyme d'une meilleure connaissance professionnelle. Beaucoup de jeunes SP ou ambulanciers détiennent toute une série de diplômes et de brevets fraîchement acquis ; ce qui les rend fort par rapport à leurs collègues plus âgés.
RÉPERCUSSIONS CLINIQUES :
Les interventions émotionnellement choquantes ou traumatisantes peuvent apporter beaucoup de plaintes physiques ou psychiques. Des manifestations possibles de ceci sont, entre autre, de se retirer de la vie sociale, d'éviter des situations difficiles, de l'agitation et de la nervosité, de l'irritabilité excessive ou de l'agressivité directe (même parfois au sein de la famille) mal de dos, de tête et de ventre, pointe au cœur, toutes sortes de souvenirs (rêves tristes, désagréables, flash-back, etc.), problèmes de concentration et de peur. Ce sont tous des symptômes de stress post-traumatique.
En outre, des études (APTEL et al., 1993) montrent clairement qu'il existe une pathologie cardiovasculaire chez les SP qui font considérablement plus de victimes que dans la population moyenne. Les SP semblent montrer plus de facteurs de risques cardiovasculaires comme de l'hypertension artérielle, excès de poids et l'hypercholestérolémie. Ces facteurs de risques médicaux sont à ajouter à la culture virile et machiste qui, la plupart du temps, en couche superficielle et parfois mince comme du papier à cigarette, se retrouvent chez les SP.
ATTITUDES COMPORTEMENTALES TYPIQUES :
Le personnel du Corps des SP se compose essentiellement d'hommes qui, pendant leur formation, ont appris que d'ordinaire, pleurer est un signe de faiblesse. Ils deviennent experts pour réprimer la douleur et pour cacher leurs sentiments avec de l'humour noir et du cynisme comme seul exutoire. C'était souvent ce même exutoire qui permettait aux SP, pendant les interventions, de conserver une distance psychologique opérationnelle par rapport aux victimes. Pendant leur travail, dans beaucoup de situations atroces, ils apprennent à se concentrer sur leurs opérations techniques et à refouler leurs sentiments ou émotions. Ce comportement fut souvent dans le passé considéré à tort comme une insensibilité. La façon dont le SP manie les sentiments semble souvent être très fonctionnelle. Cependant, le comportement John Wayne, cf. le dénommé John Wayne syndrom (Mitchell, 1993 ; Becker, 1989), s'occupe de beaucoup de problèmes, une fois que l'effervescence de l'intervention est passée, l'armure enlevée et les SP de retour. L'expérience fonctionnelle du tunnel se réveille. Un comportement typiquement masculin et extraverti (fumer, boire, parler fort, prendre beaucoup de place dans le groupe, se vanter de ses propres prestations) est encore visiblement renforcé par le profil spécifique du SP, qui est la plupart du temps dirigé directement dans l'action, dévoué, vraiment motivé, ambitieux et prêt à prendre des risques mesurés. Échouer ne fait pas partie de son vocabulaire. Les victimes qui meurent (ou qui sont mortes) signifient justement "échouer" (ou être arrivé trop tard). L'impuissance surprenante qui va de pair avec l'incapacité pour ne pas évoluer et refléter de façon systématique et structurée les sentiments, font de beaucoup de SP les candidats idéaux pour le burn-out syndrom.
BURN-OUT SYNDROM :
Le "Burn-out" a été initialement décrit par Freudenberger (1987) comme forme particulière de dépression des membres d'équipes de médecine sociale. Ne pas pouvoir ou ne pas vouloir parler ainsi que les impressions et émotions acquises étape après étape mènent donc inévitablement à des problèmes à long terme. Certains quittent, après quelques années, toute activité opérationnelle ; effrayés et marqués par ce qu'ils font sur le terrain, physiquement, émotionnellement et mentalement épuisés. Cinq ans de pratique chez les SP et les ambulanciers semble, surtout pour les SP volontaires, être une période critique. Une fois qu'ils ont réussi pendant ces cinq premières années à trouver un équilibre envers les interventions choquantes et le temps qu'ils investissent dans leur assistance (volontaire), la chance est plus grande qu'ils restent investis dans le corps. Un des premiers obstacles à surmonter est de manier les sentiments de faute et d'impuissance.
SAVOIR NE PAS METTRE LA BARRE TROP HAUT :
Le SP doit apprendre à savoir que dans l'assistance ou l'aide médicale urgente, la barre ne peut pas être mise trop haut. Beaucoup de SP et d'ambulanciers sont des "accros de traumatisme". Leur métier d'assistance leur manque avec un fort sentiment d'insuccès. Chez ces SP, on peut présenter l'échappement physique, mental et émotionnel comme un processus où il est question d'un désordre émotionnel toujours grandissant. Le SP impliqué dans une situation de fuite du stress doit investir toujours plus d'énergie dans "la non envie d'être confronté" lié avec leur propre expérience à des interventions traumatiques du passé. L'alcool et l'hyper activité, (qui favorisent souvent l'isolation sociale), restent d'actualité et souvent utilisées pour "échapper". Ils restent beaucoup dans leur caserne, occupés avec tout et rien, jouent aux cartes, boivent ensemble au comptoir discutant sur des interventions passées et tiennent les étrangers à une distance certaine. Ils partagent donc une bonne partie de leur temps. Il ressort des SP de cette sorte une forte solidarité réciproque. Ils restent, même au repos, encore fort impliqués dans tout ce que le corps organise et dans la périphérie de tout ce qui se passe. Le professionnel du psychologique ne peut faire abstraction de ce soutien social tout à fait naturel en s'approchant d'un corps de SP atteint par un événement traumatique. Cependant, certains nient cette réalité !
ENQUÊTE CONCERNANT LES EXPÉRIENCES AVEC LE STRESS TRAUMATIQUE
SONDAGE D'EXPÉRIENCE D'INTERVENTION TRAUMATIQUE :
Cinq années, comme coordinateur et entraîneur des FiST à travers la Belgique et la Hollande, dans plus de 80 Corps de SP, toutes sortes d'exercices (de minimum 3 heures) sur le stress traumatique chez les SP, livrent une énorme quantité de données sur la manière dont les SP doivent s'y prendre avec les différentes sortes de stress dans leur pratique. Les exercices de Corps généraux se composent de trois parties : une analyse dirigée sur l'expérience des interventions traumatiques, une discussion dirigée sur la pratique dans la vie réelle et une explication théorique des mécanismes et des phénomènes du stress traumatique.
Les leçons et les soirées de discussion montrent en première place que les SP sont d'abord de "l'action", ensuite de la "pensée" et de "la parole". Pourtant une fois qu'ils commencent à parler...
Pendant les dizaines d'exercices de corps avec les SP et les ambulanciers, il est apparu indispensable de connaître l'essentiel de leur monde de tous les jours ou idéalement d'en faire partie de façon idéale, pour en venir à un système sérieux de "peer support". Le SP ne supporte aucun indiscret. L'assistance d'un psychiatre, psychologue, thérapeute ou intervenant social à une victime, donc l'assistance à partir d'une position de force par les connaissances théoriques du diplômé et de "l'expérimenté", ne va pas de pair avec les problèmes de stress des SP. Comme déjà cité plus tôt, il sera important de considérer les membres du groupe de SP et d'ambulanciers comme étant des égaux. Le SP considère que la marge, entre sauver et ne plus savoir sauver et donc entre "être un héros" ou "se sentir également victime" est très petite. Par définition, les services d'assistance de première ligne doivent donc être dirigés sur le fait que dans une ambiance de confiance, l'on doit savoir parler des sentiments de chacun dans la compréhension et le respect mutuel. Pendant cette discussion, l'accent est clairement mis sur la reconstruction de l'événement, suivi de la légitimation et la normalisation des réactions. Le sens caché des "réactions normales à un événement anormal" leur va bien. Dans le groupe, viennent principalement au premier plan, les sentiments suivants : l'impuissance souvent envahissante, le sentiment vraiment haineux d'abandon, la tristesse paralysante envers la peine des victimes. Le sentiment de culpabilité intense de n'avoir rien pu faire. Avant de s'arrêter aux séquences de l'assistance psychologique, il est important d'aller d'abord plus loin dans les phases qui peuvent être retrouvées dans une intervention de SP et le contexte dans lequel de telles interventions trouvent place. C'est justement ce contexte qui va donner un sujet aux discussions de groupe - le dénommé Supervized Peer Debriefing - comme il a été mené dans la pratique par les membres du FiST.
LE PUZZLE DE L'INTERVENTION TRAUMATIQUE :
L'expression "Supervized Peer Debriefing" illustre le caractère multidisciplinaire du traitement choc après une action de grande envergure.
L'expérience psychologique :
L'expérience psychologique (aiguë et on-scene) d'un événement traumatisant est le sentiment d'une impuissance extrême et d'une perte de contrôle envahissante. La perte la plus lourde pour la victime est sa parole : c'est comme si sa propre volonté était supprimée. En outre, l'impact traumatique apporte dans beaucoup de cas une désorganisation soudaine et inattendue du travail ou de la vie. Rien ne semblera plus pareil.
La menace de mort et l'atteinte de l'intégrité physique :
En plus, il y a aussi la menace de mort ou l'atteinte sérieuse de l'intégrité psychique ou physique de soi ou de l'autre, impliqué dans l'événement traumatique. Dans des accidents avec des enfants ou des personnes connues, l'illusion d'invulnérabilité - "les accidents n'arrivent qu'avec des victimes imprévues ou inconnues" - est sérieusement atteinte, il est souvent question durant et surtout après les accidents, d'intenses sentiments de culpabilité, honte, colère, rage. L'intervenant touché ne peut plus défendre, dans beaucoup de cas, son image du monde. Les bases et les attentes de la vie ne tiennent plus debout, tout (et même la pratique du métier) est malhonnête, injuste, imprévisible et dangereux. Derrière chaque coin se cache le danger. L'entraînement n'est plus un synonyme de contrôle. Chaque intervention signifie le danger.
L'isolement sensoriel :
L'équipement des SP les protège contre les impacts mécaniques, les bruits assourdissants, la chaleur par rayonnement ou contact direct. Finalement, cela rend en partie le SP privé de ses sens et de son expérience. Ce sont les vieux SP ou les plus expérimentés qui ont des difficultés : avant ils sentaient mieux leur métier, ils pouvaient alors mieux sentir le feu comme quelque chose de vivant. L'on pouvait figuralement suivre le feu par la chaleur et le bruit. Maintenant on est en partie emprisonné. Le SP est aussi touché socialement : il opère souvent en individuel et pourtant toute intervention exige un contact direct avec les collègues et un travail d'équipe.
Agitation corporelle et "Easterbrook-claim" :
Dans la phase initiale d'une intervention et à moins qu'il ne remarque que la charge psychique d'une intervention risque d'être encore plus grande, l'agitation corporelle est très grande. C'est dans la plupart des cas cette agitation qui fera que, aussi bien chez le SP que chez l'ambulancier, l'infirmière, le médecin des urgences, le policier... ne se rappellera qu'une fraction de la réalité. Cette même agitation est responsable du fait qu'ils vont faire plus de fautes, penser ou prendre une décision de manière incohérente. L'agitation corporelle est nécessaire pour être opérationnel et vigilant. Cependant, c'est celle-ci même qui, pendant des interventions traumatisantes, est responsable d'une chute d'attention (rétrécissement du champ perceptuel) et peut amener des faillites humaines. Les SP refusent cependant d'admettre ces données. C'est contre leur code d'honneur.
Ce phénomène de rétrécissement de l'attention se trouve dans la littérature scientifique connue sous le nom de l'Easterbrook-claim (Easterbrook 1959) Selon l'Easterbrook-claim, l'agitation physiologique d'un événement émotionnellement chargé mène à un rétrécissement de l'attention (narrowing of attention). Cette diminution de l'attention mène finalement à une diminution des capacités à prendre les éléments d'information clé d'un environnement où un événement prend place (Bruner, Matter, & Papaner, 1955 ; Easterbrook, 1959 ; Eysenck, 1982 ; Mandler, 1975). L'intervenant impliqué a donc des difficultés à arriver seul à une reconstruction de toute l'intervention. Ceci est pour lui comme un grand puzzle dont il n'aurait qu'un nombre restreint de pièces. Ce qui rend difficile pour lui d'arriver à une image globale de l'intervention, pourtant c'est une condition sine qua non pour arriver à un développement sain. Bien que nous couplions cette vue aux affirmations a posteriori (l'information d'événements émotionnellement choquants, est souvent mal encodée) nous nous trouvons près du centre du problème : la fantaisie autour d'un événement traumatisant est souvent plus grave que la réalité.
Charge émotive et mémorisation :
Le problème est surtout que, d'un côté les scientifiques proposent que les événements hautement chargés en émotion diminuent à priori les souvenirs (Kassin, Ellisworth, & Smith, 1989 ; Yarmey & Jones, 1983) et que, de l'autre côté, certains chercheurs prétendent le contraire : les évènements émotionnellement choquants mèneraient à des souvenirs plus détaillés (Christianson & Loftus, 1990). Par exemple, les études sur "weapon focusing" (Entre Autre Cutler, Penrod, & Martens, 1987 ; Kramer, Buckhout, Eugenio, 1990 ; Loftus, Loftus, & Messo, 1987 En Maas & Kohnken, 1989) montrent qu'un stress déterminé induit les objets comme armes à feu ou couteaux, pendant l'usage des méfaits et peut exiger toute l'attention de l'homme et donc peut améliorer le niveau des détails et sa minutie, ceci au détriment d'autres détails de la situation donnée.
Non reconnaissance de la réalité :
Il arrive en effet souvent, pendant les débriefings psychologiques, que les intervenants impliqués décrivent l'événement traumatisant comme quelque chose qui arrive comme dans un film, invraisemblable et plein de signes de non connaissance de la réalité. Le bébé blessé est d'abord vu comme une poupée sur le siège arrière.
Travail en "pilotage automatique" :
Les intervenants impliqués l'expriment après comme "travailler en pilotage automatique". Donc, la plupart des opérations pendant les premiers moments d'une intervention traumatisante se font automatiquement, instinctivement, appris par exercice, avec peu de paroles, dirigés, et irréels. Les blessés ou les morts sont déshumanisés en partie via l'humour noir, pour pouvoir garder une certaine distance.
Il arrive toujours un moment ou le pilotage automatique s'arrête. Après l'intervention, on connaît ce phénomène de "contrecoup". Pendant les longues interventions, un stimulus peut parfois déclencher l'arrêt du pilotage automatique : l'impression que la victime ressemble à un membre de la famille, un ours en peluche ou une poupée ou tout autre stimuli qui, instantanément, perfore l'armure de l'intervenant. Ce qui le fait principalement fonctionner comme un homme vulnérable. Une fois l'action intense derrière le dos et le danger écoulé, l'intervenant impliqué a, parfois partiellement, une vision de ce qui s'est réellement passé et de ce qu'il a fait. A partir de là, commence le "trauma vidéo carrousel" : à cause du souvenir fragmenté pendant l'intervention, chaque intervenant commence à reconstituer l'intervention (voir ruminer) se demandant en permanence si cela n'aurait pas pu se dérouler autrement et si lui ou ses collègues n'auraient pas pu ou du faire plus. Au plus, l'intervention reste lacunaire, au plus ces questions durent et au plus l'esprit reste occupé à ruminer l'intervention.
État de stress post traumatique :
Ici, les victimes tombent directement dans le dialecte du psychotraumatisme : remémorations continuelles entrecoupées de périodes de dénégation/diminution, d'où ressortent en outre beaucoup de plaintes plus accrues, l'excitation corporelle reste. L'individu impliqué peut très bien s'emmurer dans la remémoration ou dans la dénégation avec comme conséquence une augmentation du disfonctionnement social. A ce moment on parle d'un état du stress post traumatique.
Erik DE SOIR
Ecole Royale Militaire - Département des Sciences du Comportement
Bruxelles - Belgique
E-mail : Erik.De.Soir@psps.rma.ac.be Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.
A.V.C (L'accident vasculaire cérébral)
L'accident vasculaire cérébral
Un accident vasculaire cérébral (AVC), parfois appelé « attaque cérébrale », est un déficit neurologique soudain d'origine vasculaire.
L'apoplexie ou attaque d'apoplexie est un terme anciennement employé, plus général. C'est en fait l'effet visible de l'AVC : perte de connaissance, avec arrêt partiel ou complet des fonctions cérébrales, ou une attaque provoquant la perte de conscience ou la mort soudaine du patient (apoplexie foudroyante).
Image au scanner d'un infarctus sylvien gauche.
L'hypertension artérielle est la principale cause d'attaque vasculaire cérébrale.
Les AVC sont parfois liés à une mauvaise hygiène de vie (tabagisme, obésité), mais ils peuvent aussi survenir du fait de l'hérédité et de certaines maladies spécifiques (hypertension artérielle, hypercholestérolémie, fibrillation auriculaire, troubles de la coagulation sanguine).
Sommaire
Etiologie /Causes
Épidémiologie
L'âge moyen de survenue est de soixante-dix ans, mais un AVC peut se produire à tout âge. Les AVC représentent la majorité des causes d'hémiplégie (paralysie d'un côté) récente et frappent environ 100 000 sujets par an, en France. La mortalité à six mois est de 30 à 40 %.
C'est la seconde cause de mortalité au niveau mondial et la sixième cause, en termes d'années de handicap. C'est également la troisième cause de mortalité en France après les cancers et les cardiopathies, et la première cause des handicaps physiques acquis.
Le coût correspond à plus de 4 % des dépenses de santé dans les pays développés.
Les trois-quarts des accidents vasculaires cérébraux sont d'origine ischémique.
Sémiologie/Signes d'un AVC [modifier]
Six signes peuvent survenir (pas nécessairement tous) :
* perte de la force d'un bras, d'une jambe, de la moitié du visage (déviation de la bouche) ou de la totalité d'un côté du corps (hémiplégie). Ce déficit peut être total ou partiel. Dans ce dernier cas, on parle d'hémiparésie.
* perte de la sensibilité d'un bras, d'une jambe, de la face ou de tout le côté d'un corps ;
* difficulté soudaine à trouver les mots ou à les exprimer : les phrases ou les mots sont incompréhensibles (aphasie sensitive dite de Wernicke) ; difficulté soudaine à parler, à bouger la langue, impossibilité d'avaler la salive (aphasie motrice dite de Broca),
* trouble soudain de l'équilibre et de la marche, pouvant conduire à la chute ;
* perte soudaine de la vision d'un œil (amaurose), diplopie (vision double) ou vision trouble, due à des troubles de l'accommodation (Cette vision troublée peut apparaître 12 heures avant l'AVC, pendant quelques minutes, puis disparaître), sensation d'éblouissement, (impossibilité d'ouvrir les yeux à la lumière), pupilles inégales et/ou non réactives à la lumière ;
* maux de tête violents et intenses, sans prodromes, c'est-à-dire qu'aucun signe ne survient avant la crise.
Ils peuvent aussi se traduire, beaucoup plus rarement, par une crise convulsive ou un état de confusion mentale, apparemment isolés.
Ces signes peuvent avoir une autre cause, par exemple une tumeur au cerveau, une intoxication, un œdème cérébral ou un traumatisme crânien. Une des caractéristiques des AVC est que ces signes apparaissent de manière soudaine. Ils sont parfois négligés, minimisés lorsqu'ils sont brefs ; dans certains cas, on peut avoir l'impression que la personne est saoule. Dans les cas les plus graves, la victime perd conscience (coma).
Quelle que soit la cause de ces signes (AVC ou autre), il s'agit d'une urgence vitale qui doit être traitée le plus rapidement possible. Il importe donc d'avoir une prise en charge médicale immédiate lorsqu'un de ces signes survient, en appelant les urgences médicales. Tout retard dans le traitement peut conduire à des séquelles importantes (paralysie) voire au décès.
Mécanismes et formes cliniques
L'accident vasculaire cérébral peut être transitoire (AIT) avec retour rapide à l'état normal, sans séquelles, c'est à dire en moins d'une heure et sans preuve d'infarctus à l'imagerie (Consensus ANAES, mai 2004). Le déficit peut être au contraire permanent. On parle alors d' accident vasculaire cérébral constitué (AIC).
Il existe deux types d'AVC:
* L'infarctus cérébral : par obstruction d'un vaisseau sanguin (80 % de l'ensemble des AVC).
* L'hémorragie cérébrale : provoquant un saignement dans le cerveau (représentant 20 % des cas).
Les AVC sont donc classés en accidents ischémiques et en accidents hémorragiques.
Accidents vasculaires ischémiques
Les accidents ischémiques sont dus à l'occlusion d'une artère cérébrale ou à destination cérébrale (carotides ou artères vertébrales). Le cerveau est donc partiellement privé d'oxygène et de glucose. Celle-ci entraîne un infarctus cérébral (appelé également ramollissement cérébral). Le mécanisme de cette occlusion est le plus souvent soit un athérome obstructif, soit un caillot (de formation locale ou par embolie, dans ce cas, le plus souvent d'origine cardiaque), mais d'autres causes peuvent exister : déchirure de la paroi de l'artère (dissection), compression par une tumeur. Le déficit concerne un territoire bien défini du cerveau : il est dit systématisé.
Le ramollissement cérébral d'origine ischémique peut se compliquer secondairement d'un saignement au niveau de la lésion : on parle alors de ramollissement hémorragique.
La thrombophlébite cérébrale est une occlusion d'une veine cérébrale (et non pas d'une artère). Elle est beaucoup plus rare.
La lacune cérébrale est une complication de l'hypertension artérielle et se caractérise par de multiples petites zones concernées par un infarctus cérébral.
L’hypertension artérielle est le principal facteur de risque d’AVC. Chez une personne en bonne santé, la pression artérielle doit être inférieure à 140/90 mm de mercure. En cas d'hypertension (tension > 14/9), la pression à laquelle les vaisseaux sanguins sont soumis en permanence devient trop élevée et les vaisseaux cérébraux courent un risque accru de rupture, provoquant ainsi une hémorragie cérébrale. Les accidents hémorragiques sont causés par la rupture d'un vaisseau sanguin, souvent endommagé, ou en mauvais état à l'origine et soumis à une pression sanguine excessive. Le tabac et l'alcool sont des facteurs particulièrement fragilisants des vaisseaux sanguins.
Suivant la localisation du vaisseau, l'hémorragie peut être méningée par rupture d'un anévrisme artériel au sein des espaces sous-arachnoïdiens, intra cérébral (dit aussi intra-parenchymateux) et peut être associée à une inondation ventriculaire.
L'hématome se forme rapidement, donnant des signes neurologiques focaux d'apparition brutale en rapport avec les structures détruites ou comprimées par la lésion. Par ailleurs il se constitue un œdème autour de l'hématome, qui aggrave la compression du cerveau dans la boîte crânienne, entraînant ou aggravant une hypertension intra-crânienne (HTIC). L'hématome peut se rompre dans un ventricule cérébral.
Parfois lors d'accidents hémorragiques il y a aussi une libération d'ions calcium qui induisent un vaso-spasme brutal à l'origine d'accidents ischémiques.
Principes du traitement
Une hospitalisation est nécessaire, idéalement en milieu spécialisé (« Unités de soins intensifs neurologiques »)
En aigu
Après un bilan hospitalier, le traitement se confond avec celui de la cause. En aigu, on propose :
* un traitement par anticoagulants en cas de cardiopathie emboligène, mais ce traitement doit être discuté si l'accident est important, du fait du risque majoré de survenue d'une hémorragie secondaire (Ramollissement hémorragique)
* un traitement par médicaments antiagrégants plaquettaires en cas d'ischémie (le plus souvent de l'aspirine à petites doses),
* Le traitement anti-hypertenseur doit permettre cependant de maintenir une pression artérielle minimale afin d'assurer une perfusion optimale du cerveau.
* Un traitement neurochirurgical dans les cas particuliers, rares, d'hémorragie cérébrale, d'infarctus cérébelleux et d'infarctus hémisphérique malin, peut être proposé.
* L' Altéplase est un médicament thrombolytique (qui permet la dissolution d'un caillot par thrombolyse ou fibrinolyse) qui est proposé en cas d'accident vasculaire cérébral d'origine ischémique, lorsqu'il est pris en charge moins de 3 heures après les premiers symptômes. Il permet une récupération complète plus fréquente et diminue la mortalité. Cependant, étant donné ses effets indésirables potentiels (notamment les hémorragies intra-crâniennes), la marge de manœuvre entre les bénéfices de ce traitement et ses risques, est très étroite. Il ne devrait être utilisé que dans des centres spécialisés et pour des malades sélectionnés selon des critères très précis.
À distance de l'épisode
À distance de l'épisode aigu, doit être discuté une chirurgie carotidienne s'il existe une sténose carotidienne (endartériectomie).
La prise en charge des facteurs de risque cardio-vasculaire est impérative. Certains médicaments antihypertenseurs, comme le périndopril, ont prouvé une diminution significative du risque de récidive. L'arrêt du tabac, l'équilibration d'un diabète ou d'une hypercholestérolémie par le régime ou par des médicaments, sont également nécessaires.
L'aspirine, à petites doses, réduit de près d'un cinquième le risque de survenue d'un nouvel accident. Le dipyridamole (en association avec l'aspirine) et le clopidogrel ont également prouvé une certaine efficacité.
La rééducation après un AVC fait partie intégrante du traitement : selon les cas, kinésithérapie, ergothérapie, orthophonie, régime alimentaire, Activités physiques adaptées.
En cas de fibrillation auriculaire, la prescription de médicaments anti-coagulants de type anti-vitamine K reste indispensable.
Pronostic
L'accident vasculaire cérébral reste une maladie grave, aux conséquences toujours dramatiques avec un risque de décès de 20 à 30 % au premier mois et la nécessité de placement en institution en raison du handicap chez plus de 10 % des survivants.
Le pronostic à moyen et à long terme dépend essentiellement du degré de l'atteinte. Le risque vital se prolonge bien au-delà de la période aiguë puisque la mortalité à un an peut atteindre près de 40 %.
Dans le monde, 5,5 millions de personnes meurent chaque année d'une attaque cérébrale. 75 % des victimes ont plus de 65 ans et les hommes sont plus exposés que les femmes.
Lorsqu'un ou plusieurs symptômes d'AVC sont présents, il faut appeler d'urgence de l'aide médicale en avertissant au plus vite le médecin ou les secours. De nombreuses personnes n'en sont pas conscientes. Contrairement à un infarctus du myocarde, un infarctus cérébral est généralement indolore. C'est pourquoi il est souvent considéré comme bénin et non mortel. On pense que cela passera et on attend. Tout phénomène plus bref et passager (AIT) doit également être pris au sérieux et examiné par un médecin.
Attention, le compte à rebours est lancé dès les premiers signes. Après trois heures, un traitement anti-thrombotique n'a plus guère de chances de réussite et les dégâts cérébraux seront plus graves.
Réagissez donc au plus vite lorsque vous reconnaissez les symptômes d'un AVC et appelez votre médecin ou les services de secours
Un accident vasculaire cérébral (AVC), parfois appelé « attaque cérébrale », est un déficit neurologique soudain d'origine vasculaire.
L'apoplexie ou attaque d'apoplexie est un terme anciennement employé, plus général. C'est en fait l'effet visible de l'AVC : perte de connaissance, avec arrêt partiel ou complet des fonctions cérébrales, ou une attaque provoquant la perte de conscience ou la mort soudaine du patient (apoplexie foudroyante).
Image au scanner d'un infarctus sylvien gauche.
L'hypertension artérielle est la principale cause d'attaque vasculaire cérébrale.
Les AVC sont parfois liés à une mauvaise hygiène de vie (tabagisme, obésité), mais ils peuvent aussi survenir du fait de l'hérédité et de certaines maladies spécifiques (hypertension artérielle, hypercholestérolémie, fibrillation auriculaire, troubles de la coagulation sanguine).
Sommaire
Etiologie /Causes
Épidémiologie
L'âge moyen de survenue est de soixante-dix ans, mais un AVC peut se produire à tout âge. Les AVC représentent la majorité des causes d'hémiplégie (paralysie d'un côté) récente et frappent environ 100 000 sujets par an, en France. La mortalité à six mois est de 30 à 40 %.
C'est la seconde cause de mortalité au niveau mondial et la sixième cause, en termes d'années de handicap. C'est également la troisième cause de mortalité en France après les cancers et les cardiopathies, et la première cause des handicaps physiques acquis.
Le coût correspond à plus de 4 % des dépenses de santé dans les pays développés.
Les trois-quarts des accidents vasculaires cérébraux sont d'origine ischémique.
Sémiologie/Signes d'un AVC [modifier]
Six signes peuvent survenir (pas nécessairement tous) :
* perte de la force d'un bras, d'une jambe, de la moitié du visage (déviation de la bouche) ou de la totalité d'un côté du corps (hémiplégie). Ce déficit peut être total ou partiel. Dans ce dernier cas, on parle d'hémiparésie.
* perte de la sensibilité d'un bras, d'une jambe, de la face ou de tout le côté d'un corps ;
* difficulté soudaine à trouver les mots ou à les exprimer : les phrases ou les mots sont incompréhensibles (aphasie sensitive dite de Wernicke) ; difficulté soudaine à parler, à bouger la langue, impossibilité d'avaler la salive (aphasie motrice dite de Broca),
* trouble soudain de l'équilibre et de la marche, pouvant conduire à la chute ;
* perte soudaine de la vision d'un œil (amaurose), diplopie (vision double) ou vision trouble, due à des troubles de l'accommodation (Cette vision troublée peut apparaître 12 heures avant l'AVC, pendant quelques minutes, puis disparaître), sensation d'éblouissement, (impossibilité d'ouvrir les yeux à la lumière), pupilles inégales et/ou non réactives à la lumière ;
* maux de tête violents et intenses, sans prodromes, c'est-à-dire qu'aucun signe ne survient avant la crise.
Ils peuvent aussi se traduire, beaucoup plus rarement, par une crise convulsive ou un état de confusion mentale, apparemment isolés.
Ces signes peuvent avoir une autre cause, par exemple une tumeur au cerveau, une intoxication, un œdème cérébral ou un traumatisme crânien. Une des caractéristiques des AVC est que ces signes apparaissent de manière soudaine. Ils sont parfois négligés, minimisés lorsqu'ils sont brefs ; dans certains cas, on peut avoir l'impression que la personne est saoule. Dans les cas les plus graves, la victime perd conscience (coma).
Quelle que soit la cause de ces signes (AVC ou autre), il s'agit d'une urgence vitale qui doit être traitée le plus rapidement possible. Il importe donc d'avoir une prise en charge médicale immédiate lorsqu'un de ces signes survient, en appelant les urgences médicales. Tout retard dans le traitement peut conduire à des séquelles importantes (paralysie) voire au décès.
Mécanismes et formes cliniques
L'accident vasculaire cérébral peut être transitoire (AIT) avec retour rapide à l'état normal, sans séquelles, c'est à dire en moins d'une heure et sans preuve d'infarctus à l'imagerie (Consensus ANAES, mai 2004). Le déficit peut être au contraire permanent. On parle alors d' accident vasculaire cérébral constitué (AIC).
Il existe deux types d'AVC:
* L'infarctus cérébral : par obstruction d'un vaisseau sanguin (80 % de l'ensemble des AVC).
* L'hémorragie cérébrale : provoquant un saignement dans le cerveau (représentant 20 % des cas).
Les AVC sont donc classés en accidents ischémiques et en accidents hémorragiques.
Accidents vasculaires ischémiques
Les accidents ischémiques sont dus à l'occlusion d'une artère cérébrale ou à destination cérébrale (carotides ou artères vertébrales). Le cerveau est donc partiellement privé d'oxygène et de glucose. Celle-ci entraîne un infarctus cérébral (appelé également ramollissement cérébral). Le mécanisme de cette occlusion est le plus souvent soit un athérome obstructif, soit un caillot (de formation locale ou par embolie, dans ce cas, le plus souvent d'origine cardiaque), mais d'autres causes peuvent exister : déchirure de la paroi de l'artère (dissection), compression par une tumeur. Le déficit concerne un territoire bien défini du cerveau : il est dit systématisé.
Le ramollissement cérébral d'origine ischémique peut se compliquer secondairement d'un saignement au niveau de la lésion : on parle alors de ramollissement hémorragique.
La thrombophlébite cérébrale est une occlusion d'une veine cérébrale (et non pas d'une artère). Elle est beaucoup plus rare.
La lacune cérébrale est une complication de l'hypertension artérielle et se caractérise par de multiples petites zones concernées par un infarctus cérébral.
L’hypertension artérielle est le principal facteur de risque d’AVC. Chez une personne en bonne santé, la pression artérielle doit être inférieure à 140/90 mm de mercure. En cas d'hypertension (tension > 14/9), la pression à laquelle les vaisseaux sanguins sont soumis en permanence devient trop élevée et les vaisseaux cérébraux courent un risque accru de rupture, provoquant ainsi une hémorragie cérébrale. Les accidents hémorragiques sont causés par la rupture d'un vaisseau sanguin, souvent endommagé, ou en mauvais état à l'origine et soumis à une pression sanguine excessive. Le tabac et l'alcool sont des facteurs particulièrement fragilisants des vaisseaux sanguins.
Suivant la localisation du vaisseau, l'hémorragie peut être méningée par rupture d'un anévrisme artériel au sein des espaces sous-arachnoïdiens, intra cérébral (dit aussi intra-parenchymateux) et peut être associée à une inondation ventriculaire.
L'hématome se forme rapidement, donnant des signes neurologiques focaux d'apparition brutale en rapport avec les structures détruites ou comprimées par la lésion. Par ailleurs il se constitue un œdème autour de l'hématome, qui aggrave la compression du cerveau dans la boîte crânienne, entraînant ou aggravant une hypertension intra-crânienne (HTIC). L'hématome peut se rompre dans un ventricule cérébral.
Parfois lors d'accidents hémorragiques il y a aussi une libération d'ions calcium qui induisent un vaso-spasme brutal à l'origine d'accidents ischémiques.
Principes du traitement
Une hospitalisation est nécessaire, idéalement en milieu spécialisé (« Unités de soins intensifs neurologiques »)
En aigu
Après un bilan hospitalier, le traitement se confond avec celui de la cause. En aigu, on propose :
* un traitement par anticoagulants en cas de cardiopathie emboligène, mais ce traitement doit être discuté si l'accident est important, du fait du risque majoré de survenue d'une hémorragie secondaire (Ramollissement hémorragique)
* un traitement par médicaments antiagrégants plaquettaires en cas d'ischémie (le plus souvent de l'aspirine à petites doses),
* Le traitement anti-hypertenseur doit permettre cependant de maintenir une pression artérielle minimale afin d'assurer une perfusion optimale du cerveau.
* Un traitement neurochirurgical dans les cas particuliers, rares, d'hémorragie cérébrale, d'infarctus cérébelleux et d'infarctus hémisphérique malin, peut être proposé.
* L' Altéplase est un médicament thrombolytique (qui permet la dissolution d'un caillot par thrombolyse ou fibrinolyse) qui est proposé en cas d'accident vasculaire cérébral d'origine ischémique, lorsqu'il est pris en charge moins de 3 heures après les premiers symptômes. Il permet une récupération complète plus fréquente et diminue la mortalité. Cependant, étant donné ses effets indésirables potentiels (notamment les hémorragies intra-crâniennes), la marge de manœuvre entre les bénéfices de ce traitement et ses risques, est très étroite. Il ne devrait être utilisé que dans des centres spécialisés et pour des malades sélectionnés selon des critères très précis.
À distance de l'épisode
À distance de l'épisode aigu, doit être discuté une chirurgie carotidienne s'il existe une sténose carotidienne (endartériectomie).
La prise en charge des facteurs de risque cardio-vasculaire est impérative. Certains médicaments antihypertenseurs, comme le périndopril, ont prouvé une diminution significative du risque de récidive. L'arrêt du tabac, l'équilibration d'un diabète ou d'une hypercholestérolémie par le régime ou par des médicaments, sont également nécessaires.
L'aspirine, à petites doses, réduit de près d'un cinquième le risque de survenue d'un nouvel accident. Le dipyridamole (en association avec l'aspirine) et le clopidogrel ont également prouvé une certaine efficacité.
La rééducation après un AVC fait partie intégrante du traitement : selon les cas, kinésithérapie, ergothérapie, orthophonie, régime alimentaire, Activités physiques adaptées.
En cas de fibrillation auriculaire, la prescription de médicaments anti-coagulants de type anti-vitamine K reste indispensable.
Pronostic
L'accident vasculaire cérébral reste une maladie grave, aux conséquences toujours dramatiques avec un risque de décès de 20 à 30 % au premier mois et la nécessité de placement en institution en raison du handicap chez plus de 10 % des survivants.
Le pronostic à moyen et à long terme dépend essentiellement du degré de l'atteinte. Le risque vital se prolonge bien au-delà de la période aiguë puisque la mortalité à un an peut atteindre près de 40 %.
Dans le monde, 5,5 millions de personnes meurent chaque année d'une attaque cérébrale. 75 % des victimes ont plus de 65 ans et les hommes sont plus exposés que les femmes.
Lorsqu'un ou plusieurs symptômes d'AVC sont présents, il faut appeler d'urgence de l'aide médicale en avertissant au plus vite le médecin ou les secours. De nombreuses personnes n'en sont pas conscientes. Contrairement à un infarctus du myocarde, un infarctus cérébral est généralement indolore. C'est pourquoi il est souvent considéré comme bénin et non mortel. On pense que cela passera et on attend. Tout phénomène plus bref et passager (AIT) doit également être pris au sérieux et examiné par un médecin.
Attention, le compte à rebours est lancé dès les premiers signes. Après trois heures, un traitement anti-thrombotique n'a plus guère de chances de réussite et les dégâts cérébraux seront plus graves.
Réagissez donc au plus vite lorsque vous reconnaissez les symptômes d'un AVC et appelez votre médecin ou les services de secours
FORMATION ACCIDENT PREMIERS SECOURS SUR LA ROUTE
FORMATION ACCIDENT PREMIERS SECOURS SUR LA ROUTE RéF SSI.05
Catégorie Centres de formation
FORMATION ACCIDENT PREMIERS SECOURS SUR LA ROUTE RéF SSI.05
OBJECTIFS DE LA FORMATION
* Acquérir les connaissances nécessaires à la bonne exécution des gestes de premiers secours destinés à préserver l'intégrité physique d'une victime d'accident de la route, en l'attente des secours organisé
Public concerné
* Toute personne souhaitant améliorer ses compétences en premiers secours
* Toute personne amenée régulièrement à travailler sur la route et pouvant être amenée à porter secours sur un accident routier
Méthodes pédagogiques
* Théorie : Exposé – Débats
* Pratique : Mise en situation sur accidents simulés
* Animation : Moniteur National de Premiers Secours
Catégorie Centres de formation
FORMATION ACCIDENT PREMIERS SECOURS SUR LA ROUTE RéF SSI.05
OBJECTIFS DE LA FORMATION
* Acquérir les connaissances nécessaires à la bonne exécution des gestes de premiers secours destinés à préserver l'intégrité physique d'une victime d'accident de la route, en l'attente des secours organisé
Public concerné
* Toute personne souhaitant améliorer ses compétences en premiers secours
* Toute personne amenée régulièrement à travailler sur la route et pouvant être amenée à porter secours sur un accident routier
Méthodes pédagogiques
* Théorie : Exposé – Débats
* Pratique : Mise en situation sur accidents simulés
* Animation : Moniteur National de Premiers Secours
dimanche 6 décembre 2009
Conseils gratuits par mail pour lutter contre suicide et mal-être au travail
pour lutter contre la détresse au travail et la hausse des suicides liés à la vie professionnelle, a vu ses activités décupler ces derniers mois.
"Aujourd'hui, notre site internet accueille 200 consultations par semaine. On reçoit chaque jour par mail des demandes d'informations", explique Michel Lallier, le président de l'Association d?aide aux victimes et organisations confrontées aux suicides et dépressions professionnels (Asd-pro).
Créée il y a un peu plus d'un an, cette association regroupe des professionnels de tous horizons, médecins, avocats ou simples salariés, et traite des demandes postées de toute la France.
"J'ai trouvé une écoute importante et c'est vraiment bien. Dans cette situation, vous êtes très isolé", témoigne Etienne Meyer.
Ce cadre supérieur de La Poste a pris contact à cause de "difficultés au travail". Outre l'écoute, il dit avoir trouvé "une aide technique, un soutien juridique".
Ce quadragénaire a depuis intégré le conseil d'administration de l'Asd-pro, pour agir à son tour face aux "nombreux cas de détresse au travail".
L'idée de l'association est née de l'histoire d'une famille disloquée par le suicide du père.
"L'entreprise a dit à la famille que le suicide n'avait rien à voir avec le travail. Femme et enfants se sont sentis coupables. L'un des enfants, traumatisé à l'époque, voulait aider les familles confrontées à cette situation et m'a contacté", raconte M. Lallier.
Le principe est simple: le site internet www.asdpro.fr donne des explications, une adresse mail permet de poser des questions et d'obtenir des conseils au cas par cas, avec des informations sur les recours administratifs ou judiciaires. Ceux qui le demandent peuvent compléter l'échange écrit par un entretien.
"Il est bien face à des gens en grandes difficultés qu'on puisse leur donner des conseils, des réponses du côté médico-juridique", analyse le docteur Dominique Huez, médecin du travail à la centrale nucléaire de Chinon qui collabore à l'association depuis sa création.
Les compétences des uns et des autres sont là "pour éclairer et donner des "conseils utiles", souligne-t-il.
"Un salarié sur trois déclare éprouver une souffrance au travail. Tout le monde en parle, peu de gens agissent", lâche M. Lallier, lui-même ancien secrétaire du CHSCT (comité hygiène et sécurité) de la centrale nucléaire de Chinon, où trois salariés s'étaient suicidés entre septembre 2006 et février 2007.
Selon lui, toute solution passe par "un changement des modes de management, des organisations de travail". "Mais les dirigeants ne sont pas prêts à le faire aujourd'hui", déplore-t-il.
"Inquiet", le président de l'Ads-pro pense qu'on en est "au début": pour lui "le phénomène est profond et les gens vont parler de plus en plus". Signe de cette tendance, des contacts ont été pris pour dupliquer l'association à Montpellier.
Le taux de suicide en France s'est élevé à 16,3 pour 100.000 habitants en 2007, selon l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). Chez les hommes de moins de 65 ans, il frôle les 20 pour 100.000, et dépasse les 30 pour 100.000 entre 35 et 59 ans.
Copyright © 2009 AFP. Tous droits rés
pour lutter contre la détresse au travail et la hausse des suicides liés à la vie professionnelle, a vu ses activités décupler ces derniers mois.
"Aujourd'hui, notre site internet accueille 200 consultations par semaine. On reçoit chaque jour par mail des demandes d'informations", explique Michel Lallier, le président de l'Association d?aide aux victimes et organisations confrontées aux suicides et dépressions professionnels (Asd-pro).
Créée il y a un peu plus d'un an, cette association regroupe des professionnels de tous horizons, médecins, avocats ou simples salariés, et traite des demandes postées de toute la France.
"J'ai trouvé une écoute importante et c'est vraiment bien. Dans cette situation, vous êtes très isolé", témoigne Etienne Meyer.
Ce cadre supérieur de La Poste a pris contact à cause de "difficultés au travail". Outre l'écoute, il dit avoir trouvé "une aide technique, un soutien juridique".
Ce quadragénaire a depuis intégré le conseil d'administration de l'Asd-pro, pour agir à son tour face aux "nombreux cas de détresse au travail".
L'idée de l'association est née de l'histoire d'une famille disloquée par le suicide du père.
"L'entreprise a dit à la famille que le suicide n'avait rien à voir avec le travail. Femme et enfants se sont sentis coupables. L'un des enfants, traumatisé à l'époque, voulait aider les familles confrontées à cette situation et m'a contacté", raconte M. Lallier.
Le principe est simple: le site internet www.asdpro.fr donne des explications, une adresse mail permet de poser des questions et d'obtenir des conseils au cas par cas, avec des informations sur les recours administratifs ou judiciaires. Ceux qui le demandent peuvent compléter l'échange écrit par un entretien.
"Il est bien face à des gens en grandes difficultés qu'on puisse leur donner des conseils, des réponses du côté médico-juridique", analyse le docteur Dominique Huez, médecin du travail à la centrale nucléaire de Chinon qui collabore à l'association depuis sa création.
Les compétences des uns et des autres sont là "pour éclairer et donner des "conseils utiles", souligne-t-il.
"Un salarié sur trois déclare éprouver une souffrance au travail. Tout le monde en parle, peu de gens agissent", lâche M. Lallier, lui-même ancien secrétaire du CHSCT (comité hygiène et sécurité) de la centrale nucléaire de Chinon, où trois salariés s'étaient suicidés entre septembre 2006 et février 2007.
Selon lui, toute solution passe par "un changement des modes de management, des organisations de travail". "Mais les dirigeants ne sont pas prêts à le faire aujourd'hui", déplore-t-il.
"Inquiet", le président de l'Ads-pro pense qu'on en est "au début": pour lui "le phénomène est profond et les gens vont parler de plus en plus". Signe de cette tendance, des contacts ont été pris pour dupliquer l'association à Montpellier.
Le taux de suicide en France s'est élevé à 16,3 pour 100.000 habitants en 2007, selon l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). Chez les hommes de moins de 65 ans, il frôle les 20 pour 100.000, et dépasse les 30 pour 100.000 entre 35 et 59 ans.
Copyright © 2009 AFP. Tous droits rés
Conseils gratuits par mail pour lutter contre suicide et mal-être au travail
pour lutter contre la détresse au travail et la hausse des suicides liés à la vie professionnelle, a vu ses activités décupler ces derniers mois.
"Aujourd'hui, notre site internet accueille 200 consultations par semaine. On reçoit chaque jour par mail des demandes d'informations", explique Michel Lallier, le président de l'Association d?aide aux victimes et organisations confrontées aux suicides et dépressions professionnels (Asd-pro).
Créée il y a un peu plus d'un an, cette association regroupe des professionnels de tous horizons, médecins, avocats ou simples salariés, et traite des demandes postées de toute la France.
"J'ai trouvé une écoute importante et c'est vraiment bien. Dans cette situation, vous êtes très isolé", témoigne Etienne Meyer.
Ce cadre supérieur de La Poste a pris contact à cause de "difficultés au travail". Outre l'écoute, il dit avoir trouvé "une aide technique, un soutien juridique".
Ce quadragénaire a depuis intégré le conseil d'administration de l'Asd-pro, pour agir à son tour face aux "nombreux cas de détresse au travail".
L'idée de l'association est née de l'histoire d'une famille disloquée par le suicide du père.
"L'entreprise a dit à la famille que le suicide n'avait rien à voir avec le travail. Femme et enfants se sont sentis coupables. L'un des enfants, traumatisé à l'époque, voulait aider les familles confrontées à cette situation et m'a contacté", raconte M. Lallier.
Le principe est simple: le site internet www.asdpro.fr donne des explications, une adresse mail permet de poser des questions et d'obtenir des conseils au cas par cas, avec des informations sur les recours administratifs ou judiciaires. Ceux qui le demandent peuvent compléter l'échange écrit par un entretien.
"Il est bien face à des gens en grandes difficultés qu'on puisse leur donner des conseils, des réponses du côté médico-juridique", analyse le docteur Dominique Huez, médecin du travail à la centrale nucléaire de Chinon qui collabore à l'association depuis sa création.
Les compétences des uns et des autres sont là "pour éclairer et donner des "conseils utiles", souligne-t-il.
"Un salarié sur trois déclare éprouver une souffrance au travail. Tout le monde en parle, peu de gens agissent", lâche M. Lallier, lui-même ancien secrétaire du CHSCT (comité hygiène et sécurité) de la centrale nucléaire de Chinon, où trois salariés s'étaient suicidés entre septembre 2006 et février 2007.
Selon lui, toute solution passe par "un changement des modes de management, des organisations de travail". "Mais les dirigeants ne sont pas prêts à le faire aujourd'hui", déplore-t-il.
"Inquiet", le président de l'Ads-pro pense qu'on en est "au début": pour lui "le phénomène est profond et les gens vont parler de plus en plus". Signe de cette tendance, des contacts ont été pris pour dupliquer l'association à Montpellier.
Le taux de suicide en France s'est élevé à 16,3 pour 100.000 habitants en 2007, selon l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). Chez les hommes de moins de 65 ans, il frôle les 20 pour 100.000, et dépasse les 30 pour 100.000 entre 35 et 59 ans.
Copyright © 2009 AFP. Tous droits rés
pour lutter contre la détresse au travail et la hausse des suicides liés à la vie professionnelle, a vu ses activités décupler ces derniers mois.
"Aujourd'hui, notre site internet accueille 200 consultations par semaine. On reçoit chaque jour par mail des demandes d'informations", explique Michel Lallier, le président de l'Association d?aide aux victimes et organisations confrontées aux suicides et dépressions professionnels (Asd-pro).
Créée il y a un peu plus d'un an, cette association regroupe des professionnels de tous horizons, médecins, avocats ou simples salariés, et traite des demandes postées de toute la France.
"J'ai trouvé une écoute importante et c'est vraiment bien. Dans cette situation, vous êtes très isolé", témoigne Etienne Meyer.
Ce cadre supérieur de La Poste a pris contact à cause de "difficultés au travail". Outre l'écoute, il dit avoir trouvé "une aide technique, un soutien juridique".
Ce quadragénaire a depuis intégré le conseil d'administration de l'Asd-pro, pour agir à son tour face aux "nombreux cas de détresse au travail".
L'idée de l'association est née de l'histoire d'une famille disloquée par le suicide du père.
"L'entreprise a dit à la famille que le suicide n'avait rien à voir avec le travail. Femme et enfants se sont sentis coupables. L'un des enfants, traumatisé à l'époque, voulait aider les familles confrontées à cette situation et m'a contacté", raconte M. Lallier.
Le principe est simple: le site internet www.asdpro.fr donne des explications, une adresse mail permet de poser des questions et d'obtenir des conseils au cas par cas, avec des informations sur les recours administratifs ou judiciaires. Ceux qui le demandent peuvent compléter l'échange écrit par un entretien.
"Il est bien face à des gens en grandes difficultés qu'on puisse leur donner des conseils, des réponses du côté médico-juridique", analyse le docteur Dominique Huez, médecin du travail à la centrale nucléaire de Chinon qui collabore à l'association depuis sa création.
Les compétences des uns et des autres sont là "pour éclairer et donner des "conseils utiles", souligne-t-il.
"Un salarié sur trois déclare éprouver une souffrance au travail. Tout le monde en parle, peu de gens agissent", lâche M. Lallier, lui-même ancien secrétaire du CHSCT (comité hygiène et sécurité) de la centrale nucléaire de Chinon, où trois salariés s'étaient suicidés entre septembre 2006 et février 2007.
Selon lui, toute solution passe par "un changement des modes de management, des organisations de travail". "Mais les dirigeants ne sont pas prêts à le faire aujourd'hui", déplore-t-il.
"Inquiet", le président de l'Ads-pro pense qu'on en est "au début": pour lui "le phénomène est profond et les gens vont parler de plus en plus". Signe de cette tendance, des contacts ont été pris pour dupliquer l'association à Montpellier.
Le taux de suicide en France s'est élevé à 16,3 pour 100.000 habitants en 2007, selon l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). Chez les hommes de moins de 65 ans, il frôle les 20 pour 100.000, et dépasse les 30 pour 100.000 entre 35 et 59 ans.
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samedi 5 décembre 2009
Vaccination contre la poliomyélite : Allah Kouadio fait du porte-à-porte
Vaccination contre la poliomyélite : Allah Kouadio fait du porte-à-porte
samedi 5 décembre 2009 - Par Le Nouveau Réveil
Le 7ème passage des Journées nationales de la vaccination contre la poliomyélite a commencé, hier, dans la commune de Treichville. A cette occasion, le ministre de la Santé a donné l`exemple en vaccinant lui-même les enfants de 0 à 5 ans. Le ministre de la Santé et de l`hygiène publique, à cet effet, a fait le tour de certaines maisons pour donner cette goutte précieuse aux "tout petits". A la rue 12, il a fait le tour de plusieurs immeubles habités par des ressortissants libanais pour vacciner leurs enfants. Après quoi, le ministre s`est rendu au quartier Ran où il a posé le même geste. A la fin de la cérémonie, Allah Kouadio Rémi a lancé un message de mobilisation autour de cet événement. "Nous voulons vacciner tous les enfants de 0 à 59 mois. Que tous ceux qui ont en charge des enfants les fassent vacciner" a-t-il conseillé. Celui-ci, par la suite, a propos de l`élimination du virus sauvage, a rassuré que la Côte d`Ivoire est sur la bonne voie. "Il faut persévérer" a-t-il indiqué. Allah Kouadio avait à ses côtés les partenaires traditionnels des Jnv et Mme Kouassi Germaine, représentant le maire Amichia François. Il a appelé les populations à faire vacciner les enfants même après ce 7ème passage qui prend fin le 07 décembre prochain avec l`espoir de dépasser la couverture de 99% enregistrée lors du 6ème passage. C`était du 02 au 05 octobre 2009.
DJE KM
samedi 5 décembre 2009 - Par Le Nouveau Réveil
Le 7ème passage des Journées nationales de la vaccination contre la poliomyélite a commencé, hier, dans la commune de Treichville. A cette occasion, le ministre de la Santé a donné l`exemple en vaccinant lui-même les enfants de 0 à 5 ans. Le ministre de la Santé et de l`hygiène publique, à cet effet, a fait le tour de certaines maisons pour donner cette goutte précieuse aux "tout petits". A la rue 12, il a fait le tour de plusieurs immeubles habités par des ressortissants libanais pour vacciner leurs enfants. Après quoi, le ministre s`est rendu au quartier Ran où il a posé le même geste. A la fin de la cérémonie, Allah Kouadio Rémi a lancé un message de mobilisation autour de cet événement. "Nous voulons vacciner tous les enfants de 0 à 59 mois. Que tous ceux qui ont en charge des enfants les fassent vacciner" a-t-il conseillé. Celui-ci, par la suite, a propos de l`élimination du virus sauvage, a rassuré que la Côte d`Ivoire est sur la bonne voie. "Il faut persévérer" a-t-il indiqué. Allah Kouadio avait à ses côtés les partenaires traditionnels des Jnv et Mme Kouassi Germaine, représentant le maire Amichia François. Il a appelé les populations à faire vacciner les enfants même après ce 7ème passage qui prend fin le 07 décembre prochain avec l`espoir de dépasser la couverture de 99% enregistrée lors du 6ème passage. C`était du 02 au 05 octobre 2009.
DJE KM
Ghana: Des téléphones portables pour réduire le nombre de décès maternels
UN Integrated Regional Information Networks
Ghana: Des téléphones portables pour réduire le nombre de décès maternels
2 Décembre 2009
Bonsaaso — Les téléphones portables ont fait chuter de manière spectaculaire le nombre de femmes mourant durant l'accouchement dans le village d'Amensie dans le centre-sud du Ghana, selon des responsables sanitaires locaux.
Des travailleurs médicaux et sociaux ont dit que même si d'autres améliorations dans les soins de santé primaires à Amensie - dans le cadre du projet des Villages du Millénaire - avaient contribué à la baisse, la disponibilité des téléphones portables avait été cruciale.
« Quand nous n'avions pas de systèmes de télécommunication mobile, les femmes mouraient », a dit Lydia Owusu, infirmière du district, à IRIN. « C'était effrayant d'être enceinte ici avant que ce projet n'arrive... Les mères se vidaient de leur sang en attendant dans leur maison, espérant qu'un travailleur médical viendrait les aider ».
« Nous n'avons pas enregistré un seul décès maternel dans le village d'Amensie depuis 2006 quand le projet a démarré », a-t-elle dit.
Avant que le téléphone portable et la technologie d'internet n'arrivent à Amensie, une vingtaine de femmes mouraient pendant l'accouchement chaque année, selon Mme Owusu. Aucune n'est morte en 2008.
Selon les Nations Unies, au Ghana, 560 femmes en moyenne meurent pendant l'accouchement ou de complications dues à la grossesse, pour 100 000 naissances vivantes.
Julie Asante, une habitante d'Amensie âgée de 35 ans, berçait son fils de deux semaines pendant qu'elle disait à IRIN : « Mon premier enfant est mort pendant la naissance. C'était douloureux parce que je sais maintenant qu'elle devait mourir pour que je puisse vivre ».
La mère de Mme Asante a supervisé l'accouchement du premier enfant à la maison parce que la famille ne pouvait pas joindre l'ambulance ou l'unique sage-femme du district, a dit Mme Asante.
Cette fois ci, son mari a appelé l'hôpital avec son nouveau téléphone portable. « En un rien de temps l'ambulance était là pour m'emmener. C'était facile ».
Amensie fait partie d'un ensemble de villages appelé Bonsaaso, à 60 kilomètres de Kumasi, la deuxième plus grande ville du Ghana, dans la région Ashanti.
Bonsaaso fait partie du projet des Villages du Millénaire, dans lequel des villages sont sélectionnés par des agences de développement pour recevoir de l'assistance pour atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement et aider les habitants - dans ce cas, ils sont 30 000 - à se sortir de la pauvreté.
Depuis 2006, les partenaires au développement ont construit et rénové les écoles et les cliniques médicales de Bonsaaso, et fourni une ambulance à l'hôpital du district le plus proche, à Tonto Krom, à 12 kilomètres.
Mais même avec la première ambulance du district, les décès maternels n'avaient pas diminué, car les villageois ne pouvaient pas communiquer avec le véhicule quand ils en avaient besoin, a dit Mme Owusu.
Au Ghana, la moitié des femmes donnent naissance à la maison sans la présence d'un travailleur médical qualifié, alors que le manque d'accès à l'équipement et aux travailleurs médicaux qualifiés est une des causes principales de décès à la naissance, selon le Fonds des Nations Unies pour l'enfance, UNICEF.
En 2006, le fabricant de téléphonie mobile Ericsson s'est allié à l'entreprise de télécommunication mobile Zain pour installer l'accès à internet et un réseau de téléphonie mobile dans les villages. Ils ont distribué des téléphones gratuits aux travailleurs médicaux et vendu des téléphones aux villageois pour 10 dollars pièce.
« Nous participons à ce projet parce que nous croyons que la technologie de l'information et de la communication joue un rôle critique pour aider à mettre un terme au cycle de la pauvreté », a dit à IRIN Elaine Weidman, vice-présidente de la responsabilité de l'entreprise chez Ericsson.
Selon les Nations Unies, la santé maternelle en général s'est améliorée à Bonsaaso grâce à l'amélioration des services de soins de santé primaires. Mais Mme Owusu, l'infirmière, a dit que la baisse des décès durant l'accouchement était d'abord due aux technologies de l'information et de la communication (TIC), et en plus, à l'ambulance.
Pour Samuel Afram, responsable de l'équipe du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) qui gère le projet au Ghana, les composantes TIC du projet aideront la région à atteindre l'ensemble des huit objectifs du Millénaire pour le développement.
La présence d'ordinateurs à l'école, par exemple, a aidé à augmenter le nombre d'inscrits, a-t-il dit.
La Banque Mondiale et d'autres institutions ont établi dans de nombreuses études une corrélation positive entre l'amélioration des TIC et l'accès à une réduction de la pauvreté.
Mais les TIC ne sont en aucune façon une panacée pour améliorer la logistique sanitaire, a souligné M. Afram - les fonds pour acheter des fournitures et de l'équipement doivent aussi être augmentés.
Durable ?
Les sociétés de TIC s'impliquent de plus en plus dans la réponse aux problèmes liés à la pauvreté grâce à des solutions technologiques, selon Ericsson.
Liens Pertinents
* Afrique de l'Ouest
* Ghana
* Grossesse et Accouchement
* NTIC
* Femmes et Genre
* Développement Durable
* Infrastructures
* Urbanisation
* Finance
L'Applications Laboratory de la banque Grameen, financé par la Fondation Bill et Melinda Gates, a travaillé avec le Service de santé du Ghana (GHS) pour fournir des téléphones à un prix abordable aux femmes enceintes dans la région du Haut Ghana oriental. Les femmes reçoivent des réponses à des questions anténatales et post-natales classiques, ainsi que des rappels pour des examens médicaux et des vaccinations.
M. Afram a dit qu'il se posait des questions sur ce qui arriverait au projet TIC en 2015 quand les partenaires de développement passeront le relais du projet des villages du Millénaire au gouvernement.
« Comment faire vivre le projet au-delà de l'échéance de 2015 est notre plus grand souci parce qu'il continuera à demander un investissement significatif », dit-il, estimant qu'il faudrait deux millions de dollars par an pour faire fonctionner le projet.
Haruna Iddrisu, ministre ghanéen de la Communication, a dit à IRIN que le gouvernement ne pouvait pas continuer sans l'aide du secteur privé. Il a dit qu'il avait commencé à discuter avec des sociétés d'informatique pour voir comment financer le projet après 2015.
Ghana: Des téléphones portables pour réduire le nombre de décès maternels
2 Décembre 2009
Bonsaaso — Les téléphones portables ont fait chuter de manière spectaculaire le nombre de femmes mourant durant l'accouchement dans le village d'Amensie dans le centre-sud du Ghana, selon des responsables sanitaires locaux.
Des travailleurs médicaux et sociaux ont dit que même si d'autres améliorations dans les soins de santé primaires à Amensie - dans le cadre du projet des Villages du Millénaire - avaient contribué à la baisse, la disponibilité des téléphones portables avait été cruciale.
« Quand nous n'avions pas de systèmes de télécommunication mobile, les femmes mouraient », a dit Lydia Owusu, infirmière du district, à IRIN. « C'était effrayant d'être enceinte ici avant que ce projet n'arrive... Les mères se vidaient de leur sang en attendant dans leur maison, espérant qu'un travailleur médical viendrait les aider ».
« Nous n'avons pas enregistré un seul décès maternel dans le village d'Amensie depuis 2006 quand le projet a démarré », a-t-elle dit.
Avant que le téléphone portable et la technologie d'internet n'arrivent à Amensie, une vingtaine de femmes mouraient pendant l'accouchement chaque année, selon Mme Owusu. Aucune n'est morte en 2008.
Selon les Nations Unies, au Ghana, 560 femmes en moyenne meurent pendant l'accouchement ou de complications dues à la grossesse, pour 100 000 naissances vivantes.
Julie Asante, une habitante d'Amensie âgée de 35 ans, berçait son fils de deux semaines pendant qu'elle disait à IRIN : « Mon premier enfant est mort pendant la naissance. C'était douloureux parce que je sais maintenant qu'elle devait mourir pour que je puisse vivre ».
La mère de Mme Asante a supervisé l'accouchement du premier enfant à la maison parce que la famille ne pouvait pas joindre l'ambulance ou l'unique sage-femme du district, a dit Mme Asante.
Cette fois ci, son mari a appelé l'hôpital avec son nouveau téléphone portable. « En un rien de temps l'ambulance était là pour m'emmener. C'était facile ».
Amensie fait partie d'un ensemble de villages appelé Bonsaaso, à 60 kilomètres de Kumasi, la deuxième plus grande ville du Ghana, dans la région Ashanti.
Bonsaaso fait partie du projet des Villages du Millénaire, dans lequel des villages sont sélectionnés par des agences de développement pour recevoir de l'assistance pour atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement et aider les habitants - dans ce cas, ils sont 30 000 - à se sortir de la pauvreté.
Depuis 2006, les partenaires au développement ont construit et rénové les écoles et les cliniques médicales de Bonsaaso, et fourni une ambulance à l'hôpital du district le plus proche, à Tonto Krom, à 12 kilomètres.
Mais même avec la première ambulance du district, les décès maternels n'avaient pas diminué, car les villageois ne pouvaient pas communiquer avec le véhicule quand ils en avaient besoin, a dit Mme Owusu.
Au Ghana, la moitié des femmes donnent naissance à la maison sans la présence d'un travailleur médical qualifié, alors que le manque d'accès à l'équipement et aux travailleurs médicaux qualifiés est une des causes principales de décès à la naissance, selon le Fonds des Nations Unies pour l'enfance, UNICEF.
En 2006, le fabricant de téléphonie mobile Ericsson s'est allié à l'entreprise de télécommunication mobile Zain pour installer l'accès à internet et un réseau de téléphonie mobile dans les villages. Ils ont distribué des téléphones gratuits aux travailleurs médicaux et vendu des téléphones aux villageois pour 10 dollars pièce.
« Nous participons à ce projet parce que nous croyons que la technologie de l'information et de la communication joue un rôle critique pour aider à mettre un terme au cycle de la pauvreté », a dit à IRIN Elaine Weidman, vice-présidente de la responsabilité de l'entreprise chez Ericsson.
Selon les Nations Unies, la santé maternelle en général s'est améliorée à Bonsaaso grâce à l'amélioration des services de soins de santé primaires. Mais Mme Owusu, l'infirmière, a dit que la baisse des décès durant l'accouchement était d'abord due aux technologies de l'information et de la communication (TIC), et en plus, à l'ambulance.
Pour Samuel Afram, responsable de l'équipe du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) qui gère le projet au Ghana, les composantes TIC du projet aideront la région à atteindre l'ensemble des huit objectifs du Millénaire pour le développement.
La présence d'ordinateurs à l'école, par exemple, a aidé à augmenter le nombre d'inscrits, a-t-il dit.
La Banque Mondiale et d'autres institutions ont établi dans de nombreuses études une corrélation positive entre l'amélioration des TIC et l'accès à une réduction de la pauvreté.
Mais les TIC ne sont en aucune façon une panacée pour améliorer la logistique sanitaire, a souligné M. Afram - les fonds pour acheter des fournitures et de l'équipement doivent aussi être augmentés.
Durable ?
Les sociétés de TIC s'impliquent de plus en plus dans la réponse aux problèmes liés à la pauvreté grâce à des solutions technologiques, selon Ericsson.
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L'Applications Laboratory de la banque Grameen, financé par la Fondation Bill et Melinda Gates, a travaillé avec le Service de santé du Ghana (GHS) pour fournir des téléphones à un prix abordable aux femmes enceintes dans la région du Haut Ghana oriental. Les femmes reçoivent des réponses à des questions anténatales et post-natales classiques, ainsi que des rappels pour des examens médicaux et des vaccinations.
M. Afram a dit qu'il se posait des questions sur ce qui arriverait au projet TIC en 2015 quand les partenaires de développement passeront le relais du projet des villages du Millénaire au gouvernement.
« Comment faire vivre le projet au-delà de l'échéance de 2015 est notre plus grand souci parce qu'il continuera à demander un investissement significatif », dit-il, estimant qu'il faudrait deux millions de dollars par an pour faire fonctionner le projet.
Haruna Iddrisu, ministre ghanéen de la Communication, a dit à IRIN que le gouvernement ne pouvait pas continuer sans l'aide du secteur privé. Il a dit qu'il avait commencé à discuter avec des sociétés d'informatique pour voir comment financer le projet après 2015.
Côte d'Ivoire: Lycée Ste Marie de Cocody - L'Allemagne offre des mannuels
Notre Voie (Abidjan)
Côte d'Ivoire: Lycée Ste Marie de Cocody - L'Allemagne offre des mannuels
Marcellin Boguy
25 Novembre 2009
Après le Lycée moderne jeunes filles de Yopougon le vendredi 30 octobre et le Lycée Mamie Adjoua de Yamoussoukro le mercredi 11 novembre, le Lycée Sainte Marie de Cocody (LYSMA) a reçu, vendredi dernier, dans la matinée, la visite d'une délégation allemande venue lui faire un don de matériel (ordinateurs avec imprimante, vidéo projecteur, station audio et matériel didactique comprenant des manuels, des dictionnaires, de la lecture pour jeunes, des matériaux audio, des jeux éducatifs) dans le cadre du projet «Ecoles-partenaires du futur» initié par le gouvernement allemand en 2007 à travers son programme intitulé PASCH. Cette délégation en a profité pour présenter l'ambassadrice dudit projet en Côte d'Ivoire, en l'occurrence l'artiste Priss'K.
Bien avant la remise du don proprement dite, l'assistance nombreuse, composée des élèves, du personnel enseignant et de responsables de l'administration du Lycée Sainte Marie, a eu droit à diverses allocutions. Notamment celle de la directrice du lycée, Mme Eléonore N'Cho ; de la représentante de l'ambassade de la République fédérale d'Allemagne en Côte d'Ivoire, Mme Birte Erdmann ; de Mme Eleonore Wiedenroth-Coulibaly, coordinatrice du projet Pasch en Côte d'Ivoire dont l'initiative réunissait tout ce monde ce vendredi-là, et de Priss'K.
Pour la directrice du Lycée Sainte Marie, cela fait bientôt deux ans que le Goethe-Institut, à travers sa directrice Verena Passig-Oulaï, a pris contact avec des lycées d'excellence : Sainte Marie, Mamie Adjoua et Jeunes filles de Yopougon à travers le projet «Ecoles-partenaires du futur» en offrant des voyages d'études et en procédant à des dons de matériel. Elle avancera que l'enseignement de la langue allemande se fait dans son lycée dès la classe de 5ème dans le cadre de la vulgarisation de l'enseignement de l'allemand. «L'allemand est en train de prendre son envol au LYSMA avec votre appui. J'espère que cette collaboration porteuse d'espoir ne s'arrêtera pas avec le programme PASCH», conclura-t-elle. De l'avis de Mme Erdmann, «c'est très beau de voir comme vous êtes motivées, engagées», parlant aux lycéennes.
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* Education
* Flux de Capitaux
* Développement Durable
Quant à Mme Eleonore Wiedenroth-Coulibaly, elle insistera qu'il faut travailler pour être à la hauteur et croire en soi. «C'est l'opinion que nous avons de nous-mêmes qui déterminera ce que nous deviendrons dans la vie», a-t-elle estimé. Avant de faire l'inventaire du contenu du don de ce jour-là qui, selon elle, est un outil pour accompagner l'enseignement donné dans le lycée qui abritait la manifestation. L'artiste Priss'K, elle, s'adressera particulièrement aux lycéennes en vue de leur prodiguer de sages conseils. «Vous avez fait fi des préjugés. Nous devons être une nouvelle race de femmes qui se battent et qui savent ce qu'elles veulent. Car il est temps de prendre la place qui nous revient. Dans la vie, on ne vous en voudra pas d'avoir échoué. Mais on vous en voudra de n'avoir pas essayé», leur a-t-elle fait comprendre.
Côte d'Ivoire: Lycée Ste Marie de Cocody - L'Allemagne offre des mannuels
Marcellin Boguy
25 Novembre 2009
Après le Lycée moderne jeunes filles de Yopougon le vendredi 30 octobre et le Lycée Mamie Adjoua de Yamoussoukro le mercredi 11 novembre, le Lycée Sainte Marie de Cocody (LYSMA) a reçu, vendredi dernier, dans la matinée, la visite d'une délégation allemande venue lui faire un don de matériel (ordinateurs avec imprimante, vidéo projecteur, station audio et matériel didactique comprenant des manuels, des dictionnaires, de la lecture pour jeunes, des matériaux audio, des jeux éducatifs) dans le cadre du projet «Ecoles-partenaires du futur» initié par le gouvernement allemand en 2007 à travers son programme intitulé PASCH. Cette délégation en a profité pour présenter l'ambassadrice dudit projet en Côte d'Ivoire, en l'occurrence l'artiste Priss'K.
Bien avant la remise du don proprement dite, l'assistance nombreuse, composée des élèves, du personnel enseignant et de responsables de l'administration du Lycée Sainte Marie, a eu droit à diverses allocutions. Notamment celle de la directrice du lycée, Mme Eléonore N'Cho ; de la représentante de l'ambassade de la République fédérale d'Allemagne en Côte d'Ivoire, Mme Birte Erdmann ; de Mme Eleonore Wiedenroth-Coulibaly, coordinatrice du projet Pasch en Côte d'Ivoire dont l'initiative réunissait tout ce monde ce vendredi-là, et de Priss'K.
Pour la directrice du Lycée Sainte Marie, cela fait bientôt deux ans que le Goethe-Institut, à travers sa directrice Verena Passig-Oulaï, a pris contact avec des lycées d'excellence : Sainte Marie, Mamie Adjoua et Jeunes filles de Yopougon à travers le projet «Ecoles-partenaires du futur» en offrant des voyages d'études et en procédant à des dons de matériel. Elle avancera que l'enseignement de la langue allemande se fait dans son lycée dès la classe de 5ème dans le cadre de la vulgarisation de l'enseignement de l'allemand. «L'allemand est en train de prendre son envol au LYSMA avec votre appui. J'espère que cette collaboration porteuse d'espoir ne s'arrêtera pas avec le programme PASCH», conclura-t-elle. De l'avis de Mme Erdmann, «c'est très beau de voir comme vous êtes motivées, engagées», parlant aux lycéennes.
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Côte d'Ivoire: Lycée Ste Marie de Cocody - L'Allemagne offre des mannuels
Notre Voie (Abidjan)
Côte d'Ivoire: Lycée Ste Marie de Cocody - L'Allemagne offre des mannuels
Marcellin Boguy
25 Novembre 2009
Après le Lycée moderne jeunes filles de Yopougon le vendredi 30 octobre et le Lycée Mamie Adjoua de Yamoussoukro le mercredi 11 novembre, le Lycée Sainte Marie de Cocody (LYSMA) a reçu, vendredi dernier, dans la matinée, la visite d'une délégation allemande venue lui faire un don de matériel (ordinateurs avec imprimante, vidéo projecteur, station audio et matériel didactique comprenant des manuels, des dictionnaires, de la lecture pour jeunes, des matériaux audio, des jeux éducatifs) dans le cadre du projet «Ecoles-partenaires du futur» initié par le gouvernement allemand en 2007 à travers son programme intitulé PASCH. Cette délégation en a profité pour présenter l'ambassadrice dudit projet en Côte d'Ivoire, en l'occurrence l'artiste Priss'K.
Bien avant la remise du don proprement dite, l'assistance nombreuse, composée des élèves, du personnel enseignant et de responsables de l'administration du Lycée Sainte Marie, a eu droit à diverses allocutions. Notamment celle de la directrice du lycée, Mme Eléonore N'Cho ; de la représentante de l'ambassade de la République fédérale d'Allemagne en Côte d'Ivoire, Mme Birte Erdmann ; de Mme Eleonore Wiedenroth-Coulibaly, coordinatrice du projet Pasch en Côte d'Ivoire dont l'initiative réunissait tout ce monde ce vendredi-là, et de Priss'K.
Pour la directrice du Lycée Sainte Marie, cela fait bientôt deux ans que le Goethe-Institut, à travers sa directrice Verena Passig-Oulaï, a pris contact avec des lycées d'excellence : Sainte Marie, Mamie Adjoua et Jeunes filles de Yopougon à travers le projet «Ecoles-partenaires du futur» en offrant des voyages d'études et en procédant à des dons de matériel. Elle avancera que l'enseignement de la langue allemande se fait dans son lycée dès la classe de 5ème dans le cadre de la vulgarisation de l'enseignement de l'allemand. «L'allemand est en train de prendre son envol au LYSMA avec votre appui. J'espère que cette collaboration porteuse d'espoir ne s'arrêtera pas avec le programme PASCH», conclura-t-elle. De l'avis de Mme Erdmann, «c'est très beau de voir comme vous êtes motivées, engagées», parlant aux lycéennes.
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Quant à Mme Eleonore Wiedenroth-Coulibaly, elle insistera qu'il faut travailler pour être à la hauteur et croire en soi. «C'est l'opinion que nous avons de nous-mêmes qui déterminera ce que nous deviendrons dans la vie», a-t-elle estimé. Avant de faire l'inventaire du contenu du don de ce jour-là qui, selon elle, est un outil pour accompagner l'enseignement donné dans le lycée qui abritait la manifestation. L'artiste Priss'K, elle, s'adressera particulièrement aux lycéennes en vue de leur prodiguer de sages conseils. «Vous avez fait fi des préjugés. Nous devons être une nouvelle race de femmes qui se battent et qui savent ce qu'elles veulent. Car il est temps de prendre la place qui nous revient. Dans la vie, on ne vous en voudra pas d'avoir échoué. Mais on vous en voudra de n'avoir pas essayé», leur a-t-elle fait comprendre.
Côte d'Ivoire: Lycée Ste Marie de Cocody - L'Allemagne offre des mannuels
Marcellin Boguy
25 Novembre 2009
Après le Lycée moderne jeunes filles de Yopougon le vendredi 30 octobre et le Lycée Mamie Adjoua de Yamoussoukro le mercredi 11 novembre, le Lycée Sainte Marie de Cocody (LYSMA) a reçu, vendredi dernier, dans la matinée, la visite d'une délégation allemande venue lui faire un don de matériel (ordinateurs avec imprimante, vidéo projecteur, station audio et matériel didactique comprenant des manuels, des dictionnaires, de la lecture pour jeunes, des matériaux audio, des jeux éducatifs) dans le cadre du projet «Ecoles-partenaires du futur» initié par le gouvernement allemand en 2007 à travers son programme intitulé PASCH. Cette délégation en a profité pour présenter l'ambassadrice dudit projet en Côte d'Ivoire, en l'occurrence l'artiste Priss'K.
Bien avant la remise du don proprement dite, l'assistance nombreuse, composée des élèves, du personnel enseignant et de responsables de l'administration du Lycée Sainte Marie, a eu droit à diverses allocutions. Notamment celle de la directrice du lycée, Mme Eléonore N'Cho ; de la représentante de l'ambassade de la République fédérale d'Allemagne en Côte d'Ivoire, Mme Birte Erdmann ; de Mme Eleonore Wiedenroth-Coulibaly, coordinatrice du projet Pasch en Côte d'Ivoire dont l'initiative réunissait tout ce monde ce vendredi-là, et de Priss'K.
Pour la directrice du Lycée Sainte Marie, cela fait bientôt deux ans que le Goethe-Institut, à travers sa directrice Verena Passig-Oulaï, a pris contact avec des lycées d'excellence : Sainte Marie, Mamie Adjoua et Jeunes filles de Yopougon à travers le projet «Ecoles-partenaires du futur» en offrant des voyages d'études et en procédant à des dons de matériel. Elle avancera que l'enseignement de la langue allemande se fait dans son lycée dès la classe de 5ème dans le cadre de la vulgarisation de l'enseignement de l'allemand. «L'allemand est en train de prendre son envol au LYSMA avec votre appui. J'espère que cette collaboration porteuse d'espoir ne s'arrêtera pas avec le programme PASCH», conclura-t-elle. De l'avis de Mme Erdmann, «c'est très beau de voir comme vous êtes motivées, engagées», parlant aux lycéennes.
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Quant à Mme Eleonore Wiedenroth-Coulibaly, elle insistera qu'il faut travailler pour être à la hauteur et croire en soi. «C'est l'opinion que nous avons de nous-mêmes qui déterminera ce que nous deviendrons dans la vie», a-t-elle estimé. Avant de faire l'inventaire du contenu du don de ce jour-là qui, selon elle, est un outil pour accompagner l'enseignement donné dans le lycée qui abritait la manifestation. L'artiste Priss'K, elle, s'adressera particulièrement aux lycéennes en vue de leur prodiguer de sages conseils. «Vous avez fait fi des préjugés. Nous devons être une nouvelle race de femmes qui se battent et qui savent ce qu'elles veulent. Car il est temps de prendre la place qui nous revient. Dans la vie, on ne vous en voudra pas d'avoir échoué. Mais on vous en voudra de n'avoir pas essayé», leur a-t-elle fait comprendre.
L’ONUCI soutient le Gouvernement ivoirien pour la réussite de la 7e édition de la campagne antipolio
L’ONUCI soutient le Gouvernement ivoirien pour la réussite de la 7e édition de la campagne antipolio
Source: United Nations Operation in Côte d'Ivoire (UNOCI)
Date: 04 Dec 2009
Abidjan, le 4 décembre 2009... L'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), a participé vendredi 4 décembre, au lancement de la 7e édition des Journées Nationales de Vaccination Synchronisées contre la poliomyélite, qui bénéficie également du soutien de la mission.
L'objectif de cette 7e édition, qui se poursuivra jusqu'au 7 décembre, est de vacciner au moins 95% des 6 478 790 enfants dont l'âge varie entre 0 et 5 ans. La stratégie recommandée par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) reste le porte-à-porte, avec le marquage des enfants et des maisons visités.
Tout comme les précédentes campagnes, l'ONUCI apporte son soutien logistique en assurant le transport- aérien et terrestre – des médecins et des vaccins, notamment dans les zones difficiles d'accès.
Lors de la cérémonie d'ouverture de la campagne, au District sanitaire de Treichville, le Ministre de la Santé et de l'hygiène publique, Allah Kouadio Rémi, a invité toutes les forces vives du pays à s'impliquer dans la lutte pour éradiquer ce fléau. Il a rappelé que 27 cas de poliovirus sauvages avaient été repérés depuis décembre 2008 en Côte d'Ivoire. « La responsabilité doit être collective en cette période cruciale de notre lutte contre cette maladie invalidante » , a-t-il souligné.
Source: United Nations Operation in Côte d'Ivoire (UNOCI)
Date: 04 Dec 2009
Abidjan, le 4 décembre 2009... L'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), a participé vendredi 4 décembre, au lancement de la 7e édition des Journées Nationales de Vaccination Synchronisées contre la poliomyélite, qui bénéficie également du soutien de la mission.
L'objectif de cette 7e édition, qui se poursuivra jusqu'au 7 décembre, est de vacciner au moins 95% des 6 478 790 enfants dont l'âge varie entre 0 et 5 ans. La stratégie recommandée par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) reste le porte-à-porte, avec le marquage des enfants et des maisons visités.
Tout comme les précédentes campagnes, l'ONUCI apporte son soutien logistique en assurant le transport- aérien et terrestre – des médecins et des vaccins, notamment dans les zones difficiles d'accès.
Lors de la cérémonie d'ouverture de la campagne, au District sanitaire de Treichville, le Ministre de la Santé et de l'hygiène publique, Allah Kouadio Rémi, a invité toutes les forces vives du pays à s'impliquer dans la lutte pour éradiquer ce fléau. Il a rappelé que 27 cas de poliovirus sauvages avaient été repérés depuis décembre 2008 en Côte d'Ivoire. « La responsabilité doit être collective en cette période cruciale de notre lutte contre cette maladie invalidante » , a-t-il souligné.
La passion africaine des pompiers d'Urt
Vendredi 04 Décembre 2009
SOLIDARITÉ. Six véhicules ont été rénovés par les apprentis de la chambre de métiers afin d'équiper un centre de secours au Sénégal
La passion africaine des pompiers d'Urt
Les apprentis ont restitué aux pompiers des véhicules remis à l'état neuf.
Médecin volontaire des sapeurs-pompiers du centre de secours d'Urt, le docteur Jean-Marc Mouxaux s'est également lancé il y a quelques années dans des actions humanitaires, en passant plusieurs semaines par an à soigner les malades du dispensaire de la commune de Sadio, située à 250 kilomètres de Dakar au Sénégal. Une commune -ou plus exactement une communauté de communes de 17 000 habitants- qui ne disposait que d'un dispensaire de quelques mètres carrés. Si bien que le médecin de Labastide-Clairence a décidé de construire là-bas un hôpital dont l'aile de la maternité est depuis sortie de terre.
Dans le même temps, le docteur Mouxaux évoquait, avec ses collègues pompiers d'Urt, l'absence d'un centre de secours dans cette région, les plus proches pompiers se situant à deux heures et demi de mauvaises pistes. Si bien que les pompiers urtois ont créé en 2006 l'association Sadio centre de secours afin de construire et d'équiper en véhicules une caserne. Pour atteindre cet objectif, ils ont déjà collecté 40 000 euros et reçu en dotation de la part du service départemental d'incendie et de secours des véhicules réformés. Mais des véhicules en bon état, choisis pour leurs capacités d'adaptation à des missions africaines, et qui, une fois remis quasiment à neuf, pourront rendre d'énormes services à la population de Sadio.
Les apprentis au travail
Les pompiers d'Urt ont donc sollicité les apprentis des ateliers mécanique auto et carrosserie peinture de la chambre de métiers de Bayonne afin, dans le cadre de leur formation, de redonner un coup de neuf à six véhicules : une ambulance, deux camions 4x4 dont un poids-lourd incendie, deux véhicules toutes interventions et un camion de secours routier pour la région de Dakar.
Autant de véhicules qui devraient être transportés par un navire de la Marine nationale et rejoindre le nouveau centre de secours de Sadio qui reste à aménager. Lamine Top, président de la communauté de communes, a mis à disposition un ancien hangar agricole qui devrait faire l'objet des transformations dès que les autorisations auront été délivrées. Et si cela n'était pas le cas, les camions rénovés par les apprentis de la chambre de métiers rejoindraient le Burkina Faso, pays où le docteur Mouxaux occupe désormais des fonctions de médecin à l'ambassade de France, et où les besoins en matériel d'incendie et de secours sont là aussi considérables.
Le colonel Soupra, directeur départemental adjoint, le lieutenant Etchebarne, adjoint au chef de centre d'Urt et le président Cazala, ont félicité et remercié les apprentis pour leur engagement dans cette belle cause.
Auteur : richard picotin
r.picotin@sudouest.co
SOLIDARITÉ. Six véhicules ont été rénovés par les apprentis de la chambre de métiers afin d'équiper un centre de secours au Sénégal
La passion africaine des pompiers d'Urt
Les apprentis ont restitué aux pompiers des véhicules remis à l'état neuf.
Médecin volontaire des sapeurs-pompiers du centre de secours d'Urt, le docteur Jean-Marc Mouxaux s'est également lancé il y a quelques années dans des actions humanitaires, en passant plusieurs semaines par an à soigner les malades du dispensaire de la commune de Sadio, située à 250 kilomètres de Dakar au Sénégal. Une commune -ou plus exactement une communauté de communes de 17 000 habitants- qui ne disposait que d'un dispensaire de quelques mètres carrés. Si bien que le médecin de Labastide-Clairence a décidé de construire là-bas un hôpital dont l'aile de la maternité est depuis sortie de terre.
Dans le même temps, le docteur Mouxaux évoquait, avec ses collègues pompiers d'Urt, l'absence d'un centre de secours dans cette région, les plus proches pompiers se situant à deux heures et demi de mauvaises pistes. Si bien que les pompiers urtois ont créé en 2006 l'association Sadio centre de secours afin de construire et d'équiper en véhicules une caserne. Pour atteindre cet objectif, ils ont déjà collecté 40 000 euros et reçu en dotation de la part du service départemental d'incendie et de secours des véhicules réformés. Mais des véhicules en bon état, choisis pour leurs capacités d'adaptation à des missions africaines, et qui, une fois remis quasiment à neuf, pourront rendre d'énormes services à la population de Sadio.
Les apprentis au travail
Les pompiers d'Urt ont donc sollicité les apprentis des ateliers mécanique auto et carrosserie peinture de la chambre de métiers de Bayonne afin, dans le cadre de leur formation, de redonner un coup de neuf à six véhicules : une ambulance, deux camions 4x4 dont un poids-lourd incendie, deux véhicules toutes interventions et un camion de secours routier pour la région de Dakar.
Autant de véhicules qui devraient être transportés par un navire de la Marine nationale et rejoindre le nouveau centre de secours de Sadio qui reste à aménager. Lamine Top, président de la communauté de communes, a mis à disposition un ancien hangar agricole qui devrait faire l'objet des transformations dès que les autorisations auront été délivrées. Et si cela n'était pas le cas, les camions rénovés par les apprentis de la chambre de métiers rejoindraient le Burkina Faso, pays où le docteur Mouxaux occupe désormais des fonctions de médecin à l'ambassade de France, et où les besoins en matériel d'incendie et de secours sont là aussi considérables.
Le colonel Soupra, directeur départemental adjoint, le lieutenant Etchebarne, adjoint au chef de centre d'Urt et le président Cazala, ont félicité et remercié les apprentis pour leur engagement dans cette belle cause.
Auteur : richard picotin
r.picotin@sudouest.co
* Arrêt cardiaque : 300 personnes formées aux gestes qui sauvent
*
* Arrêt cardiaque : 300 personnes formées aux gestes qui sauvent
21/01/2009
Arrêt cardiaque : 300 personnes formées aux gestes qui sauvent
Arrêt cardiaque : 200 personnes formées aux gestes qui sauvent
Samedi 17 janvier, près de 300 personnes ont participé à une après-midi d’information et d’initiation aux gestes qui sauvent face à un arrêt cardiaque. Afin qu’il ne soit plus une fatalité. Une initiative de la Fédération française de Cardiologie, en partenariat avec la Croix-Rouge française et le Samu de France.
"Combien de personnes décèdent chaque année en France d’un arrêt cardiaque", "A quel endroit doit-on appuyer pour réaliser un massage cardiaque efficace ?" : les quelque 300 personnes présentes, samedi après-midi au palais des congrès de Paris, ont pu tester leurs connaissances sur l’arrêt cardiaque, en commençant par répondre aux dix questions d’un quizz, qui a réservé quelques surprises.
L’objet de ce moment d’information du grand public, organisé par la Fédération française de Cardiologie (FFC), en partenariat avec la Croix-Rouge française et la Samu du France était bel et bien de montrer qu’un arrêt cardiaque n’est pas une fatalité et que trois gestes de base peuvent permettre d’éviter le pire : appeler le 15, masser et défibriller.
Outre ce quizz, les participants ont été appelés à tester eux-mêmes les gestes qui sauvent sur un mannequin, aidés par dix formateurs secouristes de la Croix-Rouge française.
Des questions sur le défibrillateur automatisé
Massage cardiaque ou utilisation d’un défibrillateur automatisé, en une demi-heure, les volontaires ont pu s’exercer en direct et ont ensuite pu échanger avec le Professeur Jacques Beaune, Président de la Fédération française de cardiologie, le Professeur Pierre Carli (SAMU) ainsi que le docteur Pascal Cassan de la Croix-Rouge française.
Beaucoup de questions ont été posées sur l’utilisation du défibrillateur automatisé. En effet, un décret de 2007 a autorisé toute personne à utiliser cet appareil dont l’usage était jusque-là réservé aux médicaux et paramédicaux.
Des échanges, il est ressorti que si 3000 communes en sont équipées en France, dans des lieux à haute fréquentation et que ce nombre est en constante augmentation, il est aujourd’hui difficile d’en dresser une cartographie complète. Répondant à une question, le docteur Cassan a cependant précisé qu’un travail de recensement était en cours et avait pour objectif de pouvoir renseigner les éventuels usagers par le biais du Samu du plus proche appareil à utiliser. A savoir également que l’équipement des milieux sportifs ou des établissements scolaires tend à se généraliser.
* Arrêt cardiaque : 300 personnes formées aux gestes qui sauvent
21/01/2009
Arrêt cardiaque : 300 personnes formées aux gestes qui sauvent
Arrêt cardiaque : 200 personnes formées aux gestes qui sauvent
Samedi 17 janvier, près de 300 personnes ont participé à une après-midi d’information et d’initiation aux gestes qui sauvent face à un arrêt cardiaque. Afin qu’il ne soit plus une fatalité. Une initiative de la Fédération française de Cardiologie, en partenariat avec la Croix-Rouge française et le Samu de France.
"Combien de personnes décèdent chaque année en France d’un arrêt cardiaque", "A quel endroit doit-on appuyer pour réaliser un massage cardiaque efficace ?" : les quelque 300 personnes présentes, samedi après-midi au palais des congrès de Paris, ont pu tester leurs connaissances sur l’arrêt cardiaque, en commençant par répondre aux dix questions d’un quizz, qui a réservé quelques surprises.
L’objet de ce moment d’information du grand public, organisé par la Fédération française de Cardiologie (FFC), en partenariat avec la Croix-Rouge française et la Samu du France était bel et bien de montrer qu’un arrêt cardiaque n’est pas une fatalité et que trois gestes de base peuvent permettre d’éviter le pire : appeler le 15, masser et défibriller.
Outre ce quizz, les participants ont été appelés à tester eux-mêmes les gestes qui sauvent sur un mannequin, aidés par dix formateurs secouristes de la Croix-Rouge française.
Des questions sur le défibrillateur automatisé
Massage cardiaque ou utilisation d’un défibrillateur automatisé, en une demi-heure, les volontaires ont pu s’exercer en direct et ont ensuite pu échanger avec le Professeur Jacques Beaune, Président de la Fédération française de cardiologie, le Professeur Pierre Carli (SAMU) ainsi que le docteur Pascal Cassan de la Croix-Rouge française.
Beaucoup de questions ont été posées sur l’utilisation du défibrillateur automatisé. En effet, un décret de 2007 a autorisé toute personne à utiliser cet appareil dont l’usage était jusque-là réservé aux médicaux et paramédicaux.
Des échanges, il est ressorti que si 3000 communes en sont équipées en France, dans des lieux à haute fréquentation et que ce nombre est en constante augmentation, il est aujourd’hui difficile d’en dresser une cartographie complète. Répondant à une question, le docteur Cassan a cependant précisé qu’un travail de recensement était en cours et avait pour objectif de pouvoir renseigner les éventuels usagers par le biais du Samu du plus proche appareil à utiliser. A savoir également que l’équipement des milieux sportifs ou des établissements scolaires tend à se généraliser.
Les 6 gestes de base gestes de premiers secours
Les 6 gestes de base
gestes de premiers secours
Intervenir en cas de malaise cardiaque, sauver un enfant qui s'étouffe ou simplement savoir donner l'alerte en cas d'accident... Aujourd'hui, il est indispensable de maîtriser ces réflexes de premiers secours.
Découvrez 6 gestes de premiers secours à connaître absolument !
1
Les 4 étapes pour porter secours
Quelle que soit la situation d'urgence, il importe d'apprécier correctement la situation et de réaliser les gestes de premiers secours de manière appropriée.
etouffement-photo
L'étouffement
Chez les adultes, l'étouffement survient généralement au cours d'un repas, en présence d'autres personnes. Dans tous les cas, il faut agir vite !
saignement-photo
Le saignement
Lorsque le sang gicle ou coule de façon continue de la plaie, une pression doit être exercée directement sur celle-ci afin d'arrêter le saignement.
inconscience-photo
L'inconscience
Si la victime est inconsciente, et si sa poitrine se soulève régulièrement, il faut libérer les voies aériennes et la placer en position latérale de sécurité.
arretcardiaque-photo
L'arrêt cardiaque - les gestes de secours
La victime ne respire pas ...
Que faites-vous ?
defibrillation-photo
L'arrêt cardiaque - la défibrillation
Utilisez un défibrillateur automatisé externe (DAE)
malaisecardiaque
Le malaise cardiaque
Si la victime parle, se sent mal, il est indispensable de lui poser des questions et d'alerter le Samu Centre 15 qui pourra juger du degré d'urgence.
gestes de premiers secours
Intervenir en cas de malaise cardiaque, sauver un enfant qui s'étouffe ou simplement savoir donner l'alerte en cas d'accident... Aujourd'hui, il est indispensable de maîtriser ces réflexes de premiers secours.
Découvrez 6 gestes de premiers secours à connaître absolument !
1
Les 4 étapes pour porter secours
Quelle que soit la situation d'urgence, il importe d'apprécier correctement la situation et de réaliser les gestes de premiers secours de manière appropriée.
etouffement-photo
L'étouffement
Chez les adultes, l'étouffement survient généralement au cours d'un repas, en présence d'autres personnes. Dans tous les cas, il faut agir vite !
saignement-photo
Le saignement
Lorsque le sang gicle ou coule de façon continue de la plaie, une pression doit être exercée directement sur celle-ci afin d'arrêter le saignement.
inconscience-photo
L'inconscience
Si la victime est inconsciente, et si sa poitrine se soulève régulièrement, il faut libérer les voies aériennes et la placer en position latérale de sécurité.
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L'arrêt cardiaque - les gestes de secours
La victime ne respire pas ...
Que faites-vous ?
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L'arrêt cardiaque - la défibrillation
Utilisez un défibrillateur automatisé externe (DAE)
malaisecardiaque
Le malaise cardiaque
Si la victime parle, se sent mal, il est indispensable de lui poser des questions et d'alerter le Samu Centre 15 qui pourra juger du degré d'urgence.
Arrêt cardiaque : savez-vous vraiment ce qu’il faut faire?
Arrêt cardiaque : savez-vous vraiment ce qu’il faut faire?
Arrêt cardiaque : savez-vous vraiment ce qu’il faut faire ?
Pour que l’arrêt cardiaque ne soit plus une fatalité, la Fédération Française de Cardiologie, le SAMU et la Croix-Rouge française vous invitent à venir tester vos connaissances sur l’arrêt cardiaque et vous initier gratuitement aux gestes qui sauvent le 17 Janvier.
Chacun d’entre nous peut être confronté à un arrêt cardiaque. Victime, proche de victime, témoin : le cours de notre vie en sera changé.
Pour que l’arrêt cardiaque ne soit plus une fatalité, la Fédération Française de Cardiologie, le SAMU et la Croix-Rouge française vous invitent à venir tester vos connaissances sur l’arrêt cardiaque et vous initier gratuitement aux gestes qui sauvent:
Samedi 17 janvier 2009 à 14h00
Palais des Congrès de Paris.
Médecins, urgentistes et secouristes seront présents pour vous informer et répondre à toutes vos questions.
Au programme :
* Informations et questions/réponses sur l’arrêt cardiaque avec la participation du Pr Jacques Beaune (FFC), du Pr Pierre Carli (SAMU) et du Dr Pascal Cassan (Croix-Rouge française),
* Démonstrations et initiations aux gestes qui sauvent (MiniAnne),
* Rencontres avec des médecins, des urgentistes et des secouristes.
Venez nombreux !
En pratique :
* Rendez-vous gratuit animé par Hélène Cardin (Radio France)
* Palais des Congrès – Amphithéâtre Bordeaux
* 2, Place de la Porte Maillot – Paris 17ème
* Métro Ligne 1 / Porte Maillot – RER C /Porte Maillot-Palais des Congrès
Arrêt cardiaque : savez-vous vraiment ce qu’il faut faire ?
Pour que l’arrêt cardiaque ne soit plus une fatalité, la Fédération Française de Cardiologie, le SAMU et la Croix-Rouge française vous invitent à venir tester vos connaissances sur l’arrêt cardiaque et vous initier gratuitement aux gestes qui sauvent le 17 Janvier.
Chacun d’entre nous peut être confronté à un arrêt cardiaque. Victime, proche de victime, témoin : le cours de notre vie en sera changé.
Pour que l’arrêt cardiaque ne soit plus une fatalité, la Fédération Française de Cardiologie, le SAMU et la Croix-Rouge française vous invitent à venir tester vos connaissances sur l’arrêt cardiaque et vous initier gratuitement aux gestes qui sauvent:
Samedi 17 janvier 2009 à 14h00
Palais des Congrès de Paris.
Médecins, urgentistes et secouristes seront présents pour vous informer et répondre à toutes vos questions.
Au programme :
* Informations et questions/réponses sur l’arrêt cardiaque avec la participation du Pr Jacques Beaune (FFC), du Pr Pierre Carli (SAMU) et du Dr Pascal Cassan (Croix-Rouge française),
* Démonstrations et initiations aux gestes qui sauvent (MiniAnne),
* Rencontres avec des médecins, des urgentistes et des secouristes.
Venez nombreux !
En pratique :
* Rendez-vous gratuit animé par Hélène Cardin (Radio France)
* Palais des Congrès – Amphithéâtre Bordeaux
* 2, Place de la Porte Maillot – Paris 17ème
* Métro Ligne 1 / Porte Maillot – RER C /Porte Maillot-Palais des Congrès
vendredi 4 décembre 2009
LA FONCTION DE L’ORTHOPHONISTE EN PEDOPSYCHIATRIE
LA FONCTION DE L’ORTHOPHONISTE EN PEDOPSYCHIATRIE
(Merci à la F.O.F. syndicat d'orthophonistes pour cet article que je me permets de reprendre).
Contribution à la définition et à la description de la fonction de l'Orthophoniste exerçant en secteur de Pédopsychiatrie:
Dans le cadre d'un secteur de pédopsychiatrie, l'exercice de l'orthophonie trouve sa particularité dans la spécificité de la structure qui a son propre cadre législatif, en restant cependant dans le respect des missions et des compétences définies dans les textes régissant l'ensemble de la profession. Il s'est avéré utile de proposer aux adhérents de la FOF travaillant en secteur de pédopsychiatrie un texte sur lequel ils puissent s'appuyer quand ils sont amenés à définir leur travail ou à en faire respecter les contours. Ce texte donne les repères essentiels, il ne peut pas prendre en compte la singularité de chaque situation, liée aux personnes, à l'histoire de la structure et à son originalité. Chaque adhérent questionné dans l'exercice de sa profession peut faire appel aux membres du conseil d'administration (commission des salariés).
1/ Cadre législatif
* Loi du 13 juillet 1983 (droits et obligations des fonctionnaires)
* Loi du 9 janvier 1986 (dispositions statutaires relatives à la fonction publique hospitalière)
* Lettre circulaire du 6 septembre 1994 (répartition du temps de travail hebdomadaire des orthophonistes hospitaliers)
* Arrêté du 25 avril 1997 (formation initiale) – extrait :
« Dans l’exercice de son activité, l’orthophoniste prend en compte les dimensions psychologique, sociale, économique et culturelle de chaque patient à tout âge de sa vie ».
* Décret 2002-721 du 2 mai 2002 (actes professionnels et exercice de la profession d’orthophoniste) – extrait :
« L’orthophonie consiste :
- à prévenir, à évaluer et à prendre en charge, aussi précocement que possible, par des actes de rééducation constituant un traitement, les troubles de la voix, de l’articulation, de la parole, ainsi que les troubles associés à la compréhension du langage oral et écrit et à son expression.
- à dispenser l’apprentissage d’autres formes de communication non verbale permettant de compléter ou de suppléer ces fonctions »
* Arrêté du 28 juin 2202 (nomenclature)
Pour exercer, l’orthophoniste doit être titulaire du Certificat de Capacité d’Orthophoniste.
2/ Définition du poste
L’orthophoniste rattaché à un secteur de pédopsychiatrie exerce dans l’une ou plusieurs de ses structures : le(s) centre(s) de consultation (CMP, CMPI, CMPEA…), le(s) centre(s) d’accueil thérapeutique à temps partiel (CATTP), le(s) hôpital(aux) de jour (HJ), éventuellement le service d’hospitalisation.
Les équipes pluridisciplinaires de ces structures se composent de médecins pédopsychiatres, psychologues cliniciens, psychomotriciens, assistants socio-éducatifs, infirmiers, éducateurs spécialisés, secrétaires médicales, aides médico-psychologiques. Cette pluridisciplinarité offre une complémentarité d’écoute des patients, et des possibilités de propositions thérapeutiques adaptées à chacun.
L’orthophoniste est amené à recevoir des patients d’âges variés (0 à 16 ans en théorie), présentant des pathologies du langage et de la communication très diverses dans leurs symptômes et dans leur gravité.
3/ Relations hiérarchiques
L’orthophoniste exerce sous la responsabilité clinique du médecin chef de service.
Sur le plan administratif, il est sous l’autorité du directeur de l’hôpital et, par délégation, du cadre de santé du service.
4/ Missions
L’orthophoniste a trois pôles d’intervention :
~ la prévention
~ l’évaluation
~ le soin
A) La prévention
Elle a pour but de travailler à l’amélioration des conditions qui favorisent l’entrée dans le langage ; de proposer le plus précocement possible une aide acceptable par le patient et son entourage. D’une manière générale, plus l’aide est précoce, moins les troubles risquent de s’aggraver ; encore faut-il que l’aide soit adaptée et acceptée.
Dans certains cas où l’on rencontre peurs, oppositions, il s’agit d’établir une relation de confiance, de maintenir un lien, avant de pouvoir proposer un réel travail de soin.
La prévention se réalise extra muros, puisqu’il s’agit d’aller à la rencontre d’une population en difficulté qui ne vient pas consulter, et également de permettre que d’autres professionnels puissent répondre à certaines situations et adressent dans le service les patients qui en relèvent.
La prévention peut prendre des formes variées. A titre d’exemple :
~ Information sur le service de pédopsychiatrie auprès d’enseignants.
~ Travail en réseau.
~ Connaissance des lieux de fréquentations habituels des bébés, enfants, adolescents, et des autres structures de prévention.
~ Information, intervention, débats dans le cadre de journées à thèmes.
~ Animation avec des bibliothécaires d’un éveil aux livres.
~ Animation en halte-garderie et en crèche autour des livres, récits d’histoires.
~ Interventions, débats tout public sur des thèmes tels que le développement du langage, l’accès au langage écrit etc…
~ Travail avec des assistantes maternelles et le personnel de crèches et halte-garderies.
~ Echange avec des parents en salle d’attente de PMI à propos du développement du langage.
~ Travail d’ « accueillant » dans une structure originale d’accueil parents-enfants, comme il s’en est créé suite à « la Maison Verte » (Françoise Dolto, à Paris). Le projet s’élabore en partenariat avec une ou plusieurs autres institutions (service de prévention spécialisée, par exemple), et le personnel provient de ces différentes institutions. L’orthophoniste y a pour rôle de favoriser les inter-relations des enfants et des adultes, d’accompagner la relation mère-enfant, l’autonomisation, l’émergence des relations sociales et du langage.
B) L’évaluation
Sur la prescription d’un médecin, l’orthophoniste réalise un bilan orthophonique.
L’orthophoniste reçoit l’enfant avec ses parents, puis seul lorsque c’est possible, le bilan débute par un entretien qui donne toute sa place à l’écoute de cet enfant, de ces parents, des raisons de leur présence, de leur plainte, de leur demande, de leurs paroles, de leurs silences.
Si, lors du bilan, l’orthophoniste choisit parmi les épreuves de tests de langage existant, quelques épreuves lui permettant de préciser la description des aspects formels du langage de l’enfant qu’il reçoit, il s’agit avant tout d’une rencontre de laquelle va pouvoir émerger –ou pas- une alliance thérapeutique. L’observation clinique et l’entretien avec les parents vont permettre de préciser les difficultés de langage, d’entendre comment chacun les perçoit, quel sens elles peuvent prendre, et de poser un diagnostic orthophonique.
Sur ces bases, et selon ce qu’il perçoit de la demande de chacun, l’orthophoniste peut faire une proposition d’aide : un suivi, ou un bilan d’évolution (l’enfant n’est pas suivi, mais revu quelques mois plus tard). Il peut aussi, selon les difficultés présentées par l’enfant, demander des examens complémentaires (bilan ORL, ophtalmologique ….), ou que l’enfant soit reçu par un autre professionnel de l’équipe (psychologue, psychomotricien, animateur de groupe thérapeutique…)
Un bilan orthophonique nécessite en général deux rencontres, parfois plus.
L’orthophoniste rédige un compte-rendu du bilan, qui figure dans le dossier du patient.
Depuis la loi 2002-303 du 04/03/2002, le patient peut accéder à son dossier.
C) Le soin
L’équipe pluridisciplinaire élabore en réunion de synthèse un projet de soin pour chaque enfant, à partir des éléments relevés lors des consultations médicales et du ou des bilans. Elle prend en compte la valeur symptomatique des troubles, les aménagements de la réalité, les possibilités, et l’expression de la demande de l’enfant et de son entourage.
La prise en charge orthophonique peut prendre la forme de séances individuelles, ou enfant-adulte (sa mère le plus souvent) ou groupe d’enfants avec un ou deux thérapeutes.
La prise en charge des patients nécessite de considérer les aspects formels du langage dans leurs liens avec la structuration de la personnalité, de la pensée, l’expression des affects, l’accès à la symbolisation, l’histoire du patient dans ses dimensions psychologique, culturelle, sociale etc...
La prise de parole (au sens large : parole orale et « parole écrite ») est toujours unique, éminemment singulière et en même temps s’inscrit dans un code, une langue. C’est cette singularité que l’orthophoniste accueille et préserve, proposant au patient les moyens qui lui semblent les meilleurs pour qu’il puisse (re)prendre la parole, ré(écouter), s’inscrire dans un échange langagier.
Le travail mère-enfant est souvent axé sur l’autonomie, le désir de grandir de l’enfant et de le « laisser grandir » de la mère.
L’orthophoniste peut animer, seul, ou avec un collègue orthophoniste ou un autre professionnel, des groupes thérapeutiques. Ces groupes peuvent privilégier une médiation particulière (l’expression plastique, les marionnettes, la musique etc…) ou pas. Ils sont le fruit d’un travail d’élaboration d’un dispositif adapté, selon les besoins du service et l’intérêt que porte l’orthophoniste à ce type de travail, son souhait de coanimation, et sa sensibilité à telle ou telle médiation.
D) En lien avec ces missions, l’orthophoniste dégage du temps pour :
- Des synthèses d’évolution : elles permettent un travail d’échange et d’élaboration à partir des observations et des réflexions de chaque professionnel dans le cadre de l’équipe pluridisciplinaire.
- Les entretiens avec l’entourage proche : famille, famille d’accueil.
Un enfant n’évolue pas seul. Sa famille est amenée à poser un regard différent sur lui, et à modifier certains comportements. Certains équilibres sont ainsi remis en cause. Il est nécessaire d’accompagner la famille dans cette évolution et d’avoir des temps de réflexion et d’élaboration avec l’orthophoniste.
- Les liens avec les autres professionnels : enseignants, enseignants spécialisés (RASED), enseignants référents, médecins scolaires, psychologues scolaires, secrétaires des MDPH, assistants socio-éducatifs, éducateurs, médecins traitants, de PMI, professionnels des centres référents, des établissements spécialisés, des services de protection de l’enfance… orthophonistes et autres professionnels ayant reçu l’enfant auparavant, ou allant le recevoir, professionnels recevant les adultes (pour adresser éventuellement des parents). Le travail en réseau demande beaucoup de temps et une vigilance particulière pour que le secret professionnel soit respecté, que toute information transmise ou reçue le soit au mieux pour l’enfant et sa famille, et que ces échanges n’aboutissent ni à un éparpillement ni à une réduction simplificatrice.
- Le matériel
L’orthophoniste se tient au courant des nouveautés. Bien souvent, il part de l’existant (jeux commercialisés, imagiers…) et l’adapte. Il crée du matériel spécifique selon les enfants.
- La rédaction des notes personnelles
- La tenue des dossiers
Il rédige un compte-rendu de bilan et fait le point lors de l’arrêt d’une prise en charge.
Il note également les éléments qui lui paraissent importants à transmettre par écrit lors d’entretien avec des tiers. Ces notes seront retirées du dossier-patient s’il y a demande de consultation de sa part.
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- La rédaction des courriers
- L’organisation de son emploi du temps
- La participation aux réunions institutionnelles
Selon le fonctionnement du service, ce peut être :
o les conseils de service ou de pôle
o des réunions d’organisation
o des réunions d’élaboration du projet de service ou de pôle
o les réunions concernant la formation continue
o la commission des soins infirmiers, de rééducation et médico-techniques (CSIRMT)
- Les tâches administratives
o demandes d’ordre de mission – feuilles de déplacements
o demande de formation continue
o grille de présence
o demande de congés
o enregistrement informatisé des actes
- L’enseignement
sur le développement du langage et/ou les pathologies, en particulier :
o en école d’orthophonie
o dans les IFSI
o dans les IUFM
o dans le cadre de la formation continue
o dans les facultés de médecine
o en P.M.I.
- L’information concernant la profession auprès des jeunes
o participation à des forums de métiers
o échange avec des jeunes intéressés par les études d’orthophonie
- L’accueil de stagiaires
o présentation du service, des professionnels, du travail
o organisation du stage
o reprise, échanges après les séances auxquelles le stagiaire a été présent
o discussions à propos d’ouvrages lus
o suivi pour le rapport de stage
o le cas échéant, suivi pour le mémoire de fin d’étude
o le cas échéant, participation au jury de mémoire de fin d’études
- La recherche
o informatisation, documentation
o travail spécifique sur un thème, sur du matériel, seul ou en groupe
o travail lié à la mission d’enseignement
- La formation continue
Elle est indispensable, et les demandes sont très nombreuses. Ceci s’explique par le large champ des pathologies, le fait que le langage est au cœur de nombreuses disciplines dans lesquelles la recherche avance, et que l’implication personnelle nécessite ces moments de mise à jour des connaissances, d’approfondissement, d’expériences, de prise de recul.
- Un travail de supervision
L’analyse de la pratique nécessite un regard extérieur qui fasse travailler les questions mises en jeu.
E) Conditions de travail : espace, temps
- Espace
En consultation, l’orthophoniste dispose d’une salle qui lui est attribuée. La pérennité des repères fait partie du cadre thérapeutique. Cette salle assez vaste pour permettre différents lieux et le travail de la distance, du rapprochement (disposer par exemple d’un coin cabane caché, ou d’un castelet de marionnettes, ou pouvoir se lancer un ballon etc…). L’orthophoniste choisit son matériel selon les patients accueillis et sa conception du travail. C’est un matériel que les enfants retrouvent à chaque séance.
En CATTP ou HJ, la question du lieu est travaillée pendant l’élaboration du projet, en attachant toute son importance au sens que prend le choix du lieu.
Pour les groupes thérapeutiques, l’expérience montre qu’il vaut mieux éviter les compromis. Le mieux est qu’une vaste salle soit réservée aux groupes. C’est aussi une façon de les reconnaître dans l’institution
- Temps
L’orthophoniste organise son emploi du temps sur la base, pour un temps plein, de 35 heures hebdomadaires, pouvant être annualisées suivant les lieux. Des dépassements horaires sont autorisés : ce temps est ensuite récupéré.
Les congés sont pris en fonction des besoins du service : en consultation, l’orthophoniste les planifie de façon à ne pas porter atteinte au travail thérapeutique. Il les organise en concertation ave les équipes concernées lorsqu’il intervient en CATTP, HJ.
Les déplacements pour rejoindre une antenne ou pour des réunions, groupe de travail et… sont comptés dans le temps de travail.
CMP : Centre Médico Psychologique
CMPI : Centre Médico Psychologique Infantile
CMPEA : Centre Médico Psycholgique pour Enfants et Adolescents
RASED : Réseau d’Aides Spécialisées aux Elèves en Difficulté
IFSI : Institut de Formation en Soins Infirmiers
IUFM : Institut Universitaire de Formation des Maîtres
PMI : Protection Maternelle et Infantile.
(Merci à la F.O.F. syndicat d'orthophonistes pour cet article que je me permets de reprendre).
Contribution à la définition et à la description de la fonction de l'Orthophoniste exerçant en secteur de Pédopsychiatrie:
Dans le cadre d'un secteur de pédopsychiatrie, l'exercice de l'orthophonie trouve sa particularité dans la spécificité de la structure qui a son propre cadre législatif, en restant cependant dans le respect des missions et des compétences définies dans les textes régissant l'ensemble de la profession. Il s'est avéré utile de proposer aux adhérents de la FOF travaillant en secteur de pédopsychiatrie un texte sur lequel ils puissent s'appuyer quand ils sont amenés à définir leur travail ou à en faire respecter les contours. Ce texte donne les repères essentiels, il ne peut pas prendre en compte la singularité de chaque situation, liée aux personnes, à l'histoire de la structure et à son originalité. Chaque adhérent questionné dans l'exercice de sa profession peut faire appel aux membres du conseil d'administration (commission des salariés).
1/ Cadre législatif
* Loi du 13 juillet 1983 (droits et obligations des fonctionnaires)
* Loi du 9 janvier 1986 (dispositions statutaires relatives à la fonction publique hospitalière)
* Lettre circulaire du 6 septembre 1994 (répartition du temps de travail hebdomadaire des orthophonistes hospitaliers)
* Arrêté du 25 avril 1997 (formation initiale) – extrait :
« Dans l’exercice de son activité, l’orthophoniste prend en compte les dimensions psychologique, sociale, économique et culturelle de chaque patient à tout âge de sa vie ».
* Décret 2002-721 du 2 mai 2002 (actes professionnels et exercice de la profession d’orthophoniste) – extrait :
« L’orthophonie consiste :
- à prévenir, à évaluer et à prendre en charge, aussi précocement que possible, par des actes de rééducation constituant un traitement, les troubles de la voix, de l’articulation, de la parole, ainsi que les troubles associés à la compréhension du langage oral et écrit et à son expression.
- à dispenser l’apprentissage d’autres formes de communication non verbale permettant de compléter ou de suppléer ces fonctions »
* Arrêté du 28 juin 2202 (nomenclature)
Pour exercer, l’orthophoniste doit être titulaire du Certificat de Capacité d’Orthophoniste.
2/ Définition du poste
L’orthophoniste rattaché à un secteur de pédopsychiatrie exerce dans l’une ou plusieurs de ses structures : le(s) centre(s) de consultation (CMP, CMPI, CMPEA…), le(s) centre(s) d’accueil thérapeutique à temps partiel (CATTP), le(s) hôpital(aux) de jour (HJ), éventuellement le service d’hospitalisation.
Les équipes pluridisciplinaires de ces structures se composent de médecins pédopsychiatres, psychologues cliniciens, psychomotriciens, assistants socio-éducatifs, infirmiers, éducateurs spécialisés, secrétaires médicales, aides médico-psychologiques. Cette pluridisciplinarité offre une complémentarité d’écoute des patients, et des possibilités de propositions thérapeutiques adaptées à chacun.
L’orthophoniste est amené à recevoir des patients d’âges variés (0 à 16 ans en théorie), présentant des pathologies du langage et de la communication très diverses dans leurs symptômes et dans leur gravité.
3/ Relations hiérarchiques
L’orthophoniste exerce sous la responsabilité clinique du médecin chef de service.
Sur le plan administratif, il est sous l’autorité du directeur de l’hôpital et, par délégation, du cadre de santé du service.
4/ Missions
L’orthophoniste a trois pôles d’intervention :
~ la prévention
~ l’évaluation
~ le soin
A) La prévention
Elle a pour but de travailler à l’amélioration des conditions qui favorisent l’entrée dans le langage ; de proposer le plus précocement possible une aide acceptable par le patient et son entourage. D’une manière générale, plus l’aide est précoce, moins les troubles risquent de s’aggraver ; encore faut-il que l’aide soit adaptée et acceptée.
Dans certains cas où l’on rencontre peurs, oppositions, il s’agit d’établir une relation de confiance, de maintenir un lien, avant de pouvoir proposer un réel travail de soin.
La prévention se réalise extra muros, puisqu’il s’agit d’aller à la rencontre d’une population en difficulté qui ne vient pas consulter, et également de permettre que d’autres professionnels puissent répondre à certaines situations et adressent dans le service les patients qui en relèvent.
La prévention peut prendre des formes variées. A titre d’exemple :
~ Information sur le service de pédopsychiatrie auprès d’enseignants.
~ Travail en réseau.
~ Connaissance des lieux de fréquentations habituels des bébés, enfants, adolescents, et des autres structures de prévention.
~ Information, intervention, débats dans le cadre de journées à thèmes.
~ Animation avec des bibliothécaires d’un éveil aux livres.
~ Animation en halte-garderie et en crèche autour des livres, récits d’histoires.
~ Interventions, débats tout public sur des thèmes tels que le développement du langage, l’accès au langage écrit etc…
~ Travail avec des assistantes maternelles et le personnel de crèches et halte-garderies.
~ Echange avec des parents en salle d’attente de PMI à propos du développement du langage.
~ Travail d’ « accueillant » dans une structure originale d’accueil parents-enfants, comme il s’en est créé suite à « la Maison Verte » (Françoise Dolto, à Paris). Le projet s’élabore en partenariat avec une ou plusieurs autres institutions (service de prévention spécialisée, par exemple), et le personnel provient de ces différentes institutions. L’orthophoniste y a pour rôle de favoriser les inter-relations des enfants et des adultes, d’accompagner la relation mère-enfant, l’autonomisation, l’émergence des relations sociales et du langage.
B) L’évaluation
Sur la prescription d’un médecin, l’orthophoniste réalise un bilan orthophonique.
L’orthophoniste reçoit l’enfant avec ses parents, puis seul lorsque c’est possible, le bilan débute par un entretien qui donne toute sa place à l’écoute de cet enfant, de ces parents, des raisons de leur présence, de leur plainte, de leur demande, de leurs paroles, de leurs silences.
Si, lors du bilan, l’orthophoniste choisit parmi les épreuves de tests de langage existant, quelques épreuves lui permettant de préciser la description des aspects formels du langage de l’enfant qu’il reçoit, il s’agit avant tout d’une rencontre de laquelle va pouvoir émerger –ou pas- une alliance thérapeutique. L’observation clinique et l’entretien avec les parents vont permettre de préciser les difficultés de langage, d’entendre comment chacun les perçoit, quel sens elles peuvent prendre, et de poser un diagnostic orthophonique.
Sur ces bases, et selon ce qu’il perçoit de la demande de chacun, l’orthophoniste peut faire une proposition d’aide : un suivi, ou un bilan d’évolution (l’enfant n’est pas suivi, mais revu quelques mois plus tard). Il peut aussi, selon les difficultés présentées par l’enfant, demander des examens complémentaires (bilan ORL, ophtalmologique ….), ou que l’enfant soit reçu par un autre professionnel de l’équipe (psychologue, psychomotricien, animateur de groupe thérapeutique…)
Un bilan orthophonique nécessite en général deux rencontres, parfois plus.
L’orthophoniste rédige un compte-rendu du bilan, qui figure dans le dossier du patient.
Depuis la loi 2002-303 du 04/03/2002, le patient peut accéder à son dossier.
C) Le soin
L’équipe pluridisciplinaire élabore en réunion de synthèse un projet de soin pour chaque enfant, à partir des éléments relevés lors des consultations médicales et du ou des bilans. Elle prend en compte la valeur symptomatique des troubles, les aménagements de la réalité, les possibilités, et l’expression de la demande de l’enfant et de son entourage.
La prise en charge orthophonique peut prendre la forme de séances individuelles, ou enfant-adulte (sa mère le plus souvent) ou groupe d’enfants avec un ou deux thérapeutes.
La prise en charge des patients nécessite de considérer les aspects formels du langage dans leurs liens avec la structuration de la personnalité, de la pensée, l’expression des affects, l’accès à la symbolisation, l’histoire du patient dans ses dimensions psychologique, culturelle, sociale etc...
La prise de parole (au sens large : parole orale et « parole écrite ») est toujours unique, éminemment singulière et en même temps s’inscrit dans un code, une langue. C’est cette singularité que l’orthophoniste accueille et préserve, proposant au patient les moyens qui lui semblent les meilleurs pour qu’il puisse (re)prendre la parole, ré(écouter), s’inscrire dans un échange langagier.
Le travail mère-enfant est souvent axé sur l’autonomie, le désir de grandir de l’enfant et de le « laisser grandir » de la mère.
L’orthophoniste peut animer, seul, ou avec un collègue orthophoniste ou un autre professionnel, des groupes thérapeutiques. Ces groupes peuvent privilégier une médiation particulière (l’expression plastique, les marionnettes, la musique etc…) ou pas. Ils sont le fruit d’un travail d’élaboration d’un dispositif adapté, selon les besoins du service et l’intérêt que porte l’orthophoniste à ce type de travail, son souhait de coanimation, et sa sensibilité à telle ou telle médiation.
D) En lien avec ces missions, l’orthophoniste dégage du temps pour :
- Des synthèses d’évolution : elles permettent un travail d’échange et d’élaboration à partir des observations et des réflexions de chaque professionnel dans le cadre de l’équipe pluridisciplinaire.
- Les entretiens avec l’entourage proche : famille, famille d’accueil.
Un enfant n’évolue pas seul. Sa famille est amenée à poser un regard différent sur lui, et à modifier certains comportements. Certains équilibres sont ainsi remis en cause. Il est nécessaire d’accompagner la famille dans cette évolution et d’avoir des temps de réflexion et d’élaboration avec l’orthophoniste.
- Les liens avec les autres professionnels : enseignants, enseignants spécialisés (RASED), enseignants référents, médecins scolaires, psychologues scolaires, secrétaires des MDPH, assistants socio-éducatifs, éducateurs, médecins traitants, de PMI, professionnels des centres référents, des établissements spécialisés, des services de protection de l’enfance… orthophonistes et autres professionnels ayant reçu l’enfant auparavant, ou allant le recevoir, professionnels recevant les adultes (pour adresser éventuellement des parents). Le travail en réseau demande beaucoup de temps et une vigilance particulière pour que le secret professionnel soit respecté, que toute information transmise ou reçue le soit au mieux pour l’enfant et sa famille, et que ces échanges n’aboutissent ni à un éparpillement ni à une réduction simplificatrice.
- Le matériel
L’orthophoniste se tient au courant des nouveautés. Bien souvent, il part de l’existant (jeux commercialisés, imagiers…) et l’adapte. Il crée du matériel spécifique selon les enfants.
- La rédaction des notes personnelles
- La tenue des dossiers
Il rédige un compte-rendu de bilan et fait le point lors de l’arrêt d’une prise en charge.
Il note également les éléments qui lui paraissent importants à transmettre par écrit lors d’entretien avec des tiers. Ces notes seront retirées du dossier-patient s’il y a demande de consultation de sa part.
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- La rédaction des courriers
- L’organisation de son emploi du temps
- La participation aux réunions institutionnelles
Selon le fonctionnement du service, ce peut être :
o les conseils de service ou de pôle
o des réunions d’organisation
o des réunions d’élaboration du projet de service ou de pôle
o les réunions concernant la formation continue
o la commission des soins infirmiers, de rééducation et médico-techniques (CSIRMT)
- Les tâches administratives
o demandes d’ordre de mission – feuilles de déplacements
o demande de formation continue
o grille de présence
o demande de congés
o enregistrement informatisé des actes
- L’enseignement
sur le développement du langage et/ou les pathologies, en particulier :
o en école d’orthophonie
o dans les IFSI
o dans les IUFM
o dans le cadre de la formation continue
o dans les facultés de médecine
o en P.M.I.
- L’information concernant la profession auprès des jeunes
o participation à des forums de métiers
o échange avec des jeunes intéressés par les études d’orthophonie
- L’accueil de stagiaires
o présentation du service, des professionnels, du travail
o organisation du stage
o reprise, échanges après les séances auxquelles le stagiaire a été présent
o discussions à propos d’ouvrages lus
o suivi pour le rapport de stage
o le cas échéant, suivi pour le mémoire de fin d’étude
o le cas échéant, participation au jury de mémoire de fin d’études
- La recherche
o informatisation, documentation
o travail spécifique sur un thème, sur du matériel, seul ou en groupe
o travail lié à la mission d’enseignement
- La formation continue
Elle est indispensable, et les demandes sont très nombreuses. Ceci s’explique par le large champ des pathologies, le fait que le langage est au cœur de nombreuses disciplines dans lesquelles la recherche avance, et que l’implication personnelle nécessite ces moments de mise à jour des connaissances, d’approfondissement, d’expériences, de prise de recul.
- Un travail de supervision
L’analyse de la pratique nécessite un regard extérieur qui fasse travailler les questions mises en jeu.
E) Conditions de travail : espace, temps
- Espace
En consultation, l’orthophoniste dispose d’une salle qui lui est attribuée. La pérennité des repères fait partie du cadre thérapeutique. Cette salle assez vaste pour permettre différents lieux et le travail de la distance, du rapprochement (disposer par exemple d’un coin cabane caché, ou d’un castelet de marionnettes, ou pouvoir se lancer un ballon etc…). L’orthophoniste choisit son matériel selon les patients accueillis et sa conception du travail. C’est un matériel que les enfants retrouvent à chaque séance.
En CATTP ou HJ, la question du lieu est travaillée pendant l’élaboration du projet, en attachant toute son importance au sens que prend le choix du lieu.
Pour les groupes thérapeutiques, l’expérience montre qu’il vaut mieux éviter les compromis. Le mieux est qu’une vaste salle soit réservée aux groupes. C’est aussi une façon de les reconnaître dans l’institution
- Temps
L’orthophoniste organise son emploi du temps sur la base, pour un temps plein, de 35 heures hebdomadaires, pouvant être annualisées suivant les lieux. Des dépassements horaires sont autorisés : ce temps est ensuite récupéré.
Les congés sont pris en fonction des besoins du service : en consultation, l’orthophoniste les planifie de façon à ne pas porter atteinte au travail thérapeutique. Il les organise en concertation ave les équipes concernées lorsqu’il intervient en CATTP, HJ.
Les déplacements pour rejoindre une antenne ou pour des réunions, groupe de travail et… sont comptés dans le temps de travail.
CMP : Centre Médico Psychologique
CMPI : Centre Médico Psychologique Infantile
CMPEA : Centre Médico Psycholgique pour Enfants et Adolescents
RASED : Réseau d’Aides Spécialisées aux Elèves en Difficulté
IFSI : Institut de Formation en Soins Infirmiers
IUFM : Institut Universitaire de Formation des Maîtres
PMI : Protection Maternelle et Infantile.
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