jeudi 28 janvier 2010

L'Afrique au secours de Haïti

L'Afrique au secours de Haïti
Posté: 2010 Jan 27 - 08:32
• Le malheur qui frappe les Haïtiens, pour majorité des descendants d'esclaves noirs, a inspiré un élan de générosité sans précédent à travers l'Afrique.
La République démocratique du Congo, un pays qui reçoit lui-même une aide substantielle, a promis 2,5 millions de dollars d'aide d'urgence à Haïti.

La Côte d'Ivoire, dont le président Laurent Gbagbo s'est dit «profondément touché», va donner 1 million de dollars. L'Afrique du Sud, terre d'accueil de l'ancien président haïtien Jean-Bertrand Aristide, a très vite envoyé deux équipes, l'une de 40 secouristes avec 10 tonnes de matériel, l'autre de médecins légistes, pour aider à l'identification des corps.

Le Liberia et la Sierra Leone, qui se relèvent à peine de leurs guerres civiles, ont respectivement annoncé des dons de 50.000 et 100.000 dollars. Le Rwanda, dévasté par un génocide en 1994, s'est lui aussi engagé à hauteur de 100.000 dollars. Abdoulaye Wade, le président du Sénégal, a d'abord promis, le 16 janvier, 500.000 dollars à Haïti - le même montant que le Tchad. Cette «aide symbolique», selon les propres termes du chef de l'État sénégalais, est ensuite passée à 1 million de dollars - le même niveau que la Côte d'Ivoire.

Wade offre une région entière du Sénégal
Le beau geste a été assorti d'une promesse de «rapatriement» en Afrique des Haïtiens qui le souhaitent, avec dons de terres au Sénégal, voire une région entière, si le mouvement de retour s'avérait massif. Dakar, la capitale sénégalaise, compte depuis plusieurs années une petite communauté haïtienne bien intégrée.

La promesse présidentielle n'en a pas moins déclenché une vive polémique au Sénégal, un pays dont les problèmes sociaux poussent depuis des années la jeunesse à émigrer en Europe et aux États-Unis. Si un groupe de 25 Haïtiens s'est déclaré intéressé par l'offre de Wade, celle-ci a été critiquée sur les ondes de RFI par l'écrivain haïtien Eric Sauray.

«L'Afrique est une terre d'imagination pour les Haïtiens, pas de recours», a expliqué l'auteur, évoquant la possibilité d'un «second échec» pour ceux qui sont prêts à «faire le chemin à l'envers, après l'avoir fait par bateau en tant qu'esclaves».

Téléthon au Bénin
Au Bénin, l'un des probables pays d'origine des Haïtiens, un téléthon sera organisé pour leur venir en aide. Les Haïtiens se considèrent souvent comme des «Béninois», a rappelé Mamatou Bio-Djossou, la ministre béninoise de la Solidarité nationale, à cause de la ressemblance de leur rites vaudous avec les cultes animistes des pays du Golfe de Guinée (Ghana, Togo, Bénin et Nigeria).

Au final, l'apport africain ne représentera qu'une petite part des 575 millions de dollars demandés par les Nations unies pour l'aide d'urgence à Haïti. L'effort de ces pays pauvres n'en reste pas moins louable.

Source : Liberation.fr
Publié le 28/01/2010 03:48 | LaDepeche.fr
Lespinasse. Des agents communaux comme sauveteurs secouristes du travail
Les agents du groupe scolaire Marcel Pagnol participent avec succès à cette formation.Photo DDM,
Les agents du groupe scolaire Marcel Pagnol participent avec succès à cette formation.Photo DDM,

A la demande de plusieurs agents et dans le cadre de la prévention des risques sur le milieu professionnel, la municipalité a proposée une formation de Sauveteurs Secouristes de Travail (SST) aux agents communaux du groupe scolaire Marcel Pagnol, les 21 et 22 décembre . Une formation réalisée en partenariat avec le Centre National de la Fonction Publique Territoriale (CNFPT).

Onze agents se sont portés volontaires pour cet apprentissage aux premiers gestes de secours. Et, c'est sous l'œil attentif, d'Hélène Crémailh, formatrice déléguée par la CNFPT, que nos futurs secouristes ont pratiqué tour à tour soit sur leur collègue de travail soit sur des mannequins, les premiers gestes élémentaires : examen de la victime, méthode pour alerter les secours, effectuer les actions appropriées à l'état de la personne.

La formation comportait également un module sur le défibrillateur cardiaque : son fonctionnement et ses conditions d'utilisation.

Après cette formation intensive de deux jours, la ville de Lespinasse compte onze agents titulaires d'un certificat de sauveteur secouriste du travail (CSST).

L’Organisation internationale de la Francophonie poursuit sa mobilisation en faveur d’Haïti

Communiqués du Secrétaire général

L’Organisation internationale de la Francophonie poursuit sa mobilisation en faveur d’Haïti
18 janvier 2010

Suite au séisme sans précédent qui a frappé Haïti, Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie, a multiplié les contacts pour continuer à mobiliser la Communauté internationale au chevet du peuple haïtien. « Dans le cœur de chaque francophone, Haïti occupe une place particulière », a déclaré Abdou Diouf ce lundi matin à Madame Marie-Denise Jean, Déléguée permanente adjointe d’Haïti auprès de l’UNESCO et Représentante personnelle du Président Préval au Conseil Permanent de la Francophonie (CPF), à qui il a réitéré toute la solidarité de la Communauté francophone dont les membres se sont, pour la plupart, tous mobilisés en urgence. L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a, quant à elle, décidé de cibler son action sur l’aide à la population civile à hauteur de 100.000 euros à titre humanitaire d’urgence. Les autorités haïtiennes en France transmettront au plus vite les coordonnées des associations bénéficiaires. Cette contribution s’ajoute aux sommes déjà promises par les différents opérateurs de la Francophonie institutionnelle.

L’antenne régionale de l’Organisation internationale de la Francophonie en Haïti, représentation diplomatique qui mène des projets de coopération dans différents domaines, a été complètement détruite mais ne déplore heureusement aucune victime parmi son personnel local et international. De son côté, l’Agence universitaire de la Francophone (AUF), également présente en Haïti, a annoncé que ses installations de Port-au-Prince avaient été sévèrement touchées par le séisme mais que son personnel était sain et sauf. L’AUF déplore malheureusement des victimes parmi les étudiants de l’Institut de la Francophonie pour la gestion dans la Caraïbe (IFGCar). Un professeur est décédé en faisant son cours.

L’Organisation internationale de la Francophonie poursuit sa mobilisation en faveur d’Haïti

Communiqués du Secrétaire général

L’Organisation internationale de la Francophonie poursuit sa mobilisation en faveur d’Haïti
18 janvier 2010

Suite au séisme sans précédent qui a frappé Haïti, Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie, a multiplié les contacts pour continuer à mobiliser la Communauté internationale au chevet du peuple haïtien. « Dans le cœur de chaque francophone, Haïti occupe une place particulière », a déclaré Abdou Diouf ce lundi matin à Madame Marie-Denise Jean, Déléguée permanente adjointe d’Haïti auprès de l’UNESCO et Représentante personnelle du Président Préval au Conseil Permanent de la Francophonie (CPF), à qui il a réitéré toute la solidarité de la Communauté francophone dont les membres se sont, pour la plupart, tous mobilisés en urgence. L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a, quant à elle, décidé de cibler son action sur l’aide à la population civile à hauteur de 100.000 euros à titre humanitaire d’urgence. Les autorités haïtiennes en France transmettront au plus vite les coordonnées des associations bénéficiaires. Cette contribution s’ajoute aux sommes déjà promises par les différents opérateurs de la Francophonie institutionnelle.

L’antenne régionale de l’Organisation internationale de la Francophonie en Haïti, représentation diplomatique qui mène des projets de coopération dans différents domaines, a été complètement détruite mais ne déplore heureusement aucune victime parmi son personnel local et international. De son côté, l’Agence universitaire de la Francophone (AUF), également présente en Haïti, a annoncé que ses installations de Port-au-Prince avaient été sévèrement touchées par le séisme mais que son personnel était sain et sauf. L’AUF déplore malheureusement des victimes parmi les étudiants de l’Institut de la Francophonie pour la gestion dans la Caraïbe (IFGCar). Un professeur est décédé en faisant son cours.

L'association Mieux vivre fait le bilan des missions humanitaires

L'association Mieux vivre fait le bilan des missions humanitaires



L'association Mieux vivre à dressée le bilan de l'année 2009 lors de l'assemblée générale du 18 janvier dernier, présentant les actions réalisées sur l'année 2009, et les nouvelles missions que l'organisme souhaiterait voir aboutir. Dans les actions qui n'ont pas pu voir le jour : le salon des vins, les viticoles n'ont pas donné suite et ce projet n'a pas retenu l'attention de la collectivité. Madagascar, une mission devenue impossible par rapport à la situation politique et conflictuelle du pays et aussi pour des raisons d'ordre financier. En effet cette mission représentait un coût de logistique trop important. Par contre, l'association à pu organiser une rencontre avec les autorités malgaches – le vis-consul de Madagascar situé à Marseille, le président de la région "Alaota Moango"
et les élus. Cette rencontre souhaitée des diplomates malgache, a pu être réalisée dans la ville de Saint-Jean-de- Védas. Avec environ 10 000 habitants Saint-Jean-de-Védas a été choisi pour cette première rencontre qui s'est avérée profitable par les liens établis, donnant un grand espoir aux missions humanitaires futures.
Contrairement à Madagascar, la Côte d'Ivoire a accueilli Gilbert Belloc, Marc Balsalobre, Loic Martinez pour une mission humanitaire réussie. Avant d'arriver à Abidjan (cote d'ivoire), il y a eu un grand travail de préparation, de récupération de matériel médical, de stockage difficile par le manque de locaux. Le président de l'association Gilbert Belloc fait une parenthèse afin de remercier des volontaires et adhérents qui mettent à disposition hangar, local, garage, terrain etc. Cette mission a alimenté l'orphelinat de Bergenville et trois dispensaires d'Abidjan, Yamoussokro, Bouakee, et Seguela.
Quelques exemples de dons réalisés : fauteuils roulants, cannes anglais, défibrillateurs, tables d'examen, tables de chevet, pompes à nutrition, tensiomètres, lits, moniteurs de surveillance, etc. Cette action a été réalisée en partenariat avec l'association coeur d'Afrique.
La prochaine mission est prévue pour le mois d'avril prochain avec un départ à Joal au Sénégal. Afin de financer ces gros chantiers, un certain nombre de manifestations sportives et culturelles sont en préparations : concert de musique (jazz ou africaine), pièce de théâtre, compétition de golf pique-nique.

Contact : le président Gilbert Belloc gilbert.belloc@wanadoo.fr

Une école se mobilise pour Haïti

Une école se mobilise pour Haïti
A Seclin les enfants d'une école primaire récoltent des aliments pour venir en aide aux Haïtiens

La solidarité pour Haïti : Depuis une semaine, les élèves d'une classe de CE1 organisent une collecte dans leur école, à Seclin. De la nourriture et des produits médicaux. C'est une petite fille de 7 ans qui a pris exemple sur sa maman.

Dès le lendemain du séisme, Haïti est devenu un sujet de discussion à l'école. Les enfants se sont tout de suite sentis concernés.

Les dons récoltés par les élèves arriveront à Lille. La communauté haïtienne locale prépare un premier envoi, en début de semaine prochaine.

L'association a encore besoin de vivres et de matériel médical. Vous pouvez les déposer au cinéma

Plus de 2 000 femmes meurent chaque année en couches au Burkina Faso

Au Burkina Faso, chacun déplore, dans son entourage, une femme morte en couche. Ce simple constat donne la mesure d'un fléau qu'Amnesty International analyse et dénonce dans un rapport publié mercredi 27 janvier. L'organisation, connue pour sa défense des prisonniers d'opinion, a décidé d'étendre son action aux atteintes sociales aux droits humains. Son document ("Donner la vie, risquer la mort") évite la caricature en choisissant le Burkina, pays certes pauvre mais où, loin de la dérive que connaissent d'autres régions du continent, un Etat digne de ce nom tente de mener une politique sanitaire.
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Dans un rapport publié mercredi, Amnesty International dénonce les décès des femmes qui meurent en couches au Burkina Faso.
Compte rendu Plus de 2 000 femmes meurent chaque année en couches au Burkina Faso
Edition abonnés Fiche pays : Burkina Faso

Là, au coeur de l'Afrique de l'Ouest, la mortalité maternelle reste une calamité, contrairement à la situation qui prévaut dans les pays développés. Même s'il a beaucoup diminué, au Burkina, le taux de mortalité s'élève encore à 307 décès pour 100 000 naissances contre 9,6 en France. La mort en couches de plus de 2 000 Burkinabées par an "aurait pu être évitée", assène Amnesty. Derrière la brutalité du chiffre, l'organisation débusque un large éventail de réalités sociales qui sont autant de terrain de lutte contre des décès analysés comme des "violations du droit à la vie".

"Outils de reproduction"

Le statut des femmes d'abord, mariées "entre 10 et 19 ans" et considérées comme des "outils de reproduction" par des hommes qui les empêchent souvent d'accéder à la contraception. Avec pour conséquence des grossesses non désirées conduisant à des avortements clandestins réalisés "au péril de leur vie".

Viennent ensuite l'insuffisance, la mauvaise qualité et l'éloignement des structures de santé qui expliquent les retards fatals dans l'administration des soins aux parturientes. Faute d'électricité, une accoucheuse raconte qu'elle travaille "avec une torche électrique coincée entre cou et épaule".

La rudesse d'un personnel peu nombreux (quatre fois moins que la norme de l'Organisation mondiale de la santé, OMS) et mal formé est également illustrée. "Un infirmier m'a demandé d'acheter un carton vide, témoigne un homme qui a perdu sa femme et un bébé lors d'un accouchement. Je suis retourné à la maternité avec. Quelques minutes plus tard, l'infirmier est revenu avec le carton ; dedans, il y avait le bébé mort-né."

Mais le point crucial du rapport a trait au coût des soins alourdi par la corruption. Le Burkina a instauré la gratuité des consultations prénatales, mais les intéressées ignorent souvent leurs droits et sont victimes du racket du personnel de santé lui-même. Une partie des stocks de médicaments est détournée. "Presque toutes les familles affirment avoir dû acheter de l'eau de Javel pour nettoyer la salle de travail." De même, les ambulances sont théoriquement gratuites, mais la plupart des chauffeurs exigent une somme d'argent avant de démarrer, ce qui retarde d'autant les soins vitaux.

Amnesty souligne le "manque de détermination de l'action gouvernementale". L'organisation appelle les autorités - dont on aurait aimé lire les réponses - à interdire les mariages précoces, à généraliser la remise de reçus lors de tout paiement. Elle prône un élargissement de la gratuité des soins, une mesure considérée comme juste et efficace pour lutter contre la corruption.
Philippe Bernard

Burkina: Amnesty lance une campagne contre la mortalité maternelle

Burkina: Amnesty lance une campagne contre la mortalité maternelle

(AFP) –

OUAGADOUGOU — Amnesty international a lancé mercredi à Ouagadougou une campagne contre la mortalité maternelle au Burkina Faso où plus de 2.000 femmes meurent chaque année des complications liées à la grossesse et à l'accouchement faute de soins, a constaté un journaliste de l'AFP.

Cette campagne qui va durer jusqu'au 9 février touche une dizaine de localités de ce pays sahélien, classé parmi les plus pauvres du monde.

Dans un rapport sur la mortalité maternelle au Burkina intitulé "Donner la vie, risquer la mort", Amnesty souligne que des milliers de femmes burkinabè meurent pendant la grossesse ou leur accouchement "car, la discrimination les empêche d'accéder aux services de santé sexuelle et de reproduction et de prendre des décisions essentielles concernant leur grossesse".

Le rapport indique également que l'accessibilité des soins est aussi limitée par les inégalités d'accès aux infrastructures de santé, en particulier dans les zones rurales, par la pénurie de matériel médical et de personnel formé, et par le comportement "négatif" ou "discriminatoire" de certains membres du personnel de santé.

Le mariage forcé, l'excision, la polygamie, les grossesses et mariages précoces, sont des facteurs de la "forte" mortalité maternelle au Burkina Faso, a déclaré, Gaëtan Mootoo, un responsable d'Amnesty, lors d'une conférence de presse.

"Beaucoup de ces décès auraient pu être évités si les femmes avaient pu bénéficier à temps de soins appropriés", a indiqué M. Mootoo.

Amnesty espère à travers sa campagne sensibiliser les autorités sur la nécessité d'étendre et d'améliorer l'accès aux services de planification familiale et de supprimer les "obstacles financiers" qui limitent l'accès aux services de santé maternelle.

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Les associations et la chasse aux subventions

Les associations et la chasse aux subventions

Donner contre rémunération, cela oblige à se plier à des règles car celui qui paie attend un service précis en retour. Dans ce mouvement qui consiste à répondre au besoin du demandeur, celui qui donne perd une part de liberté et de la créativité qui va avec.

Si vous donnez sans attendre de retour, vous faites ce que vous pouvez et acceptez de vous tromper. Ce faisant, vous êtes plus libre d’expérimenter, d’élargir le champ de vos interventions : en découvrant, vous créez.

Je ne rentrerai pas dans le débat qui consiste à dire qu’on est toujours payé du travail que l’on fait, même si ce n’est pas de manière financière. On est payé en satisfaction personnelle, en reconnaissance, en pouvoir parfois,… Ce débat est vieux comme le monde, le bénévolat, les associations formelles ou informelles.

Les associations de solidarité sont un lieu important d'expérimentation de la gratuité du don par le bénévolat. Problème, le bénévolat a ceci de particulier que, chacun estimant qu’il fait ce qu’il peut, les actions ont du mal à se faire dans la continuité. D’où parfois l’intérêt d’embaucher du personnel. Alors, comme il faut bien payer les permanents, on part à la pêche aux subventions.

DemandeSubventions_Large Mais, depuis un certain nombre d'années, las de donner des subventions à des associations sans savoir ce qu’elles en font, les pouvoir publics demandent de plus en plus de garanties qui se traduisent souvent par un contrat d’objectifs et une participation au CA de l’association.

Ces contrats et ces permanents sont un élément positif car, de fait, les actions sont menées avec plus d’efficacité, plus de visibilité. Problème : elles mettent l’association sous tutelle et dépossèdent les adhérents de leurs responsabilités : « puisqu’il y a un permanent, qu’il fasse le boulot », « je ne sais plus quoi faire », « je fais le boulot moins bien qu’un spécialiste ». L’association devient alors une sorte d’entreprise para-publique sponsorisée par des citoyens. Le don gratuit a disparu, la liberté d’action et la créativité aussi. Il suffit alors comme ce fut par exemple le cas avec l'ADAMIF, que le pouvoir public décide de passer le contrat par voix d’appel d’offre et qu'il l'attribue, non à une association, mais avec une entreprise privée répondant strictement au besoin exprimé, pour que l’association n'ait plus de moyens pour payer ses permanents. N'ayant plus vraiment de bénévoles ses actions de solidarité disparaissent à jamais.

Méfions-nous de la chasse aux subventions.

mercredi 20 janvier 2010

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jeudi 14 janvier 2010