vendredi 9 juillet 2010

"Coeur et assistance" pour les enfants de Côte d'Ivoire - Afrik.com : l'actualité de l'Afrique noire et du Maghreb - Le quotidien panafricain

"Coeur et assistance" pour les enfants de Côte d'Ivoire - Afrik.com : l'actualité de l'Afrique noire et du Maghreb - Le quotidien panafricain

UN BIBLIOBUS POUR NOTRE CARAVANE DE L'ALPHABETISATION

UN BIBLIOBUS POUR NOTRE CARAVANE DE L'ALPHABETISATION

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Le CLSH « Les Nouvelles Générations » est un Centre de Loisirs Sans Hébergement. Il s’intègre au projet général de l’association EN.CO.RE en complémentarité des autres secteurs d’activité de la dite association. ( http://nouvellesgenerations.skyrock.com )VISITEZ LE BLOG!!!
Le centre de loisirs « Les Nouvelles Générations » est le premier du genre jamais réalisé en côte d’ivoire.
Il répond à des objectifs précis et poursuit des buts nobles tels que :
l'alphabétisation
l’éveil culturel et artistique,
la sociabilisation et l’entraide
la quête de l’autonomie,
les loisirs créatifs et autres…

BILAN 2007/2009

80.000 enfants qui ont tourné sur notre structure,
Une trentaine de projets socioculturels réalisés par autofinancement,
76 emplois à mi-temps et 9 emplois à plein temps générés,
Un agrément du Ministère de l’Education Nationale (2009),
Un film documentaire réalisé « La Photo de l’Espoir »,
Une Série pour adolescents prévue en plusieurs épisodes et en cours de réalisation,
La création de Comptes Bancaires jeunes avec la Banque Atlantique,
La création d’assurance scolaire et extra scolaire en cours de réalisation,
Une émission Radio obtenu sur les antennes de COCODY FM « Fair play »,
Nous avons signé avec 4 Inspections du Primaire comprenant 272 écoles,
4 invitations reçu à l’émission « Matin Bonheur » sur la RTI,
Et bien plus EN.CO.RE…

Trouver des partenaires pour nous accompagner dans cette grande aventure serait pour nous un véritable exploit vu notre situation géographique.

nouvellesg@yahoo.fr
http://nouvellesgenerations.skyrock.com

samedi 27 février 2010

Côte d'Ivoire: Dr. Serge Otro, président de l'Association des médecins urgentistes de Côte d'Ivoire - "Nous rejoindre, c'est aider à préserver des vie

Côte d'Ivoire: Dr. Serge Otro, président de l'Association des médecins urgentistes de Côte d'Ivoire - "Nous rejoindre, c'est aider à préserver des vies humaines"

Schadé Adédé Coll & Sonia Dia

7 Juillet 2009


interview

Dr Serge Otro est médecin urgentiste titulaire de la Capacité d'aide médicale d'urgence (CAMU). Après avoir fondé récemment l'Association des médecins urgentistes de Côte d'Ivoire (AMUCI), il a aussitôt été porté à sa tête,le 30 mai 2009. Ce jeune médecin en poste depuis janvier 2008 à la PISAM où il a réformé un service des urgences, veut étendre sa toile d'expérience aux différents CHU et CHR de Côte d'Ivoire à travers son organisation. C'est ce qu'il promet dans cet entretien.

Vous venez d'être porté à la tête de la toute nouvelle Association des médecins urgentistes de Côte d'ivoire (AMUCI). Une telle initiative pour quoi faire ?

Serge Otro : Effectivement, j'ai été élu président de l'Association des médecins urgentistes de Côte d'Ivoire (AMUCI), lors de son assemblée générale constitutive du samedi 30 mai 2009. Notre objectif est de promouvoir la médecine d'urgences en Côte d'Ivoire et de contribuer ainsi à l'amélioration de la santé de la population.

Comment comptez-vous mener cette mission ?

Nous envisageons de mener, dès le 1er août, des actions de deux ordres. Il s'agit de la formation du personnel médical, paramédical et surtout des infirmiers et des aides-soignants. Nous entendons aussi organiser de façon rationnelle et efficace les services d'urgences de Côte d'Ivoire. L'AMUCI effectuera sa première sortie au CHU de Cocody. Cette action est intitulée "Le staff médical petit déjeuner". Nous allons, en effet, visiter les locaux et faire l'inventaire des problèmes, surtout matériels, qui existent dans services d'urgences. Après cela, nous organiserons des stages pratiques (sur les massages cardiaques par exemple) et discuterons de quelques dossiers médicaux. On est déjà en contact avec les services d'urgences de Cocody, de Treichville et de Yopougon au niveau d'Abidjan, et ceux des CHR de Korhogo (par le biais du docteur Tapé) et de Gagnoa (avec le docteur Blaise Ory). Au niveau de Divo, on en a parlé avec le docteur Kouamé. On a aussi nos hommes à Bouaké et à Daloa. En somme, ce sont des médecins qui, dans un premier temps, vont nous aider à mettre en pace les premières sections de l'AMUCI dans leurs différentes régions.

Et la prochaine sortie ?

Notre prochaine action ne sera pas une sortie en tant que telle mais un dîner gala que nous allons organiser. Il est dénommé "Emergency Night". Ce sera en août prochain.

En quoi cela va-t-il consister ?

Vous savez très bien que nos services d'urgences manquent de matériels. Pour qu'une association comme l'AMUCI vienne en aide à ces services, il faut faire une levée de fonds. Donc, c'est une soirée de levée de fonds pour équiper, former et organiser ces services selon les normes internationales. En plus clair, nous allons faire appel aux différentes entreprises privées de la place, aux bonnes volontés, surtout celles qui veulent nous aider à acquérir du matériel. Car, en plus de la formation, nous voulons offrir du matériel médical dans les services où nous allons passer. Donc, les premières semaines du mois d'août, l'AMUCI va parcourir les services d'urgences des 19 CHR de Côte d'Ivoire pour distribuer le matériel qui sera recueilli au cours de cette soirée mais aussi pour se faire connaître. C'est dans ce sens que nous voulons que Emergency Night soit une première en Côte d'Ivoire.

Parlons à présent de la formation des membres de l'AMUCI

Au mois de septembre 2009, nous allons organiser un séminaire de formation des différents délégués régionaux que nous allons installer. Ça va leur permettre de se familiariser avec le matériel que nous allons mettre en place mais aussi d'acquérir des notions d'urgences. Le clou de notre programme, c'est en octobre 2009. Etant donné que la médecine d'urgences, est la vitrine de l'hôpital, l'AMUCI va redorer son blason. Alors, il faut savoir ce qu'il y a derrière, par conséquent, connaître les autres services de l'hôpital. C'est ainsi que l'AMUCI projette d'organiser une autre cérémonie dénommée "Salon de l'hôpital en Côte d'Ivoire".

D'où est partie l'idée de fonder l'AMUCI ?

La mise en place de l'AMUCI obéit à un constat : le manque de lits et de matériels dans les services d'urgences, beaucoup de malades ne connaissent pas les circuits à emprunter jusqu'à leur hospitalisation. C'est la première motivation. La seconde est fondée sur la mauvaise répartition des moyens techniques dont le médecin urgentiste a besoin. Vous savez, au niveau d'Abidjan, on ne dispose que de 10 scanners ou seuls 10 centres de radiologie ont un scanner. Je vais vous expliquer le rôle d'un scanner. Si vous présentez un malaise, après une paralysie d'un membre de votre corps, de tout le corps droit ou d'un côté, on suspecte un accident vasculaire cérébral. Le seul examen à ce jour qui puisse déterminer si cela est vrai, c'est le scanner cérébral. Et cet examen n'est pas disponible à l'intérieur du pays, parce qu'il n'y a pas de scanner. Donc, il y a déjà une répartition inégale des moyens techniques aux médecins urgentistes.

Vous avez déjà, semble-t-il, une expérience en matière de vie associative

A Tours, j'ai été président de l'Association ivoirienne des étudiants en médecine. C'est donc là que j'ai fait mes études de médecine, au nom d'une convention qui a existé entre cette ville française et l'Université d'Abidjan. Par ailleurs, j'aimerais remercier la télévision 1ère Chaîne qui m'a permis, durant un mois, de m'exprimer dans le cadre de son émission "Matin bonheur", notamment par le biais de sa rubrique «Santé». En effet, tous les lundi, mardi, jeudi et vendredi, de 6h 20 min à 6h 30 min, j'explique un cas de médecine d'urgence. Tout cela, dans le but de promouvoir la médecine d'urgence en Côte d'Ivoire. J'aimerais donc dire aux décideurs de Côte d'Ivoire que rejoindre l'AMUCI, c'est nous aider à préserver des vies humaines, et qu'avec peu de moyens, nous pouvons faire beaucoup de choses parce que la santé est le fondement de la qualité de vie de la population.

Les médecins urgentistes existent-ils en nombre suffisant en Côte d'Ivoire ?

On est entre 20 et 30 à ce jour ; les médecins urgentistes sont quand même nombreux en Côte d'Ivoire. Mais je pense que la naissance de l'AMUCI va motiver des jeunes gens pour embrasser cette spécialité de médecine et agrandir la famille. Parce que la vie de quelqu'un dépend de votre sens de l'orientation, de vos compétences et de votre manière de voir la situation d'urgence.

C'est quoi un médecin urgentiste ?
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Lorsque vous êtes victime d'un malaise, d'une crise cardiaque ou que vous êtes dans le coma, c'est le médecin urgentiste qui vous prend en charge dans les 24 premières heures. C'est pour cela que le médecin urgentiste doit savoir tout faire. Il doit répondre aux urgences neurologiques, ophtalmoscopiques, cardiologiques, pulmonaires, abdominales, etc. Même quand quelqu'un présente une fracture, il doit savoir faire un plâtre. Donc, le médecin urgentiste embrasse pas mal de spécialités. Dans les 24 premières heures, il stabilise un patient avant de le passer aux spécialistes qui, à leur tour, vont le prendre en charge pour l'hospitaliser.

mardi 16 février 2010

Le Pays (Ouagadougou) Burkina Faso: Une ambulance pour sauver des vies

Le Pays (Ouagadougou)
Burkina Faso: Une ambulance pour sauver des vies

Abdou Zoure

15 Février 2010


Le vendredi 12 février 2010, la commune rurale de Saaba a reçu une ambulance lors de la cérémonie de présentation de voeux de nouvel an. Cette ambulance contribuera à la réalisation du volet sanitaire du plan communal de développement 2010 de la commune de Saaba.

C'est lors de la cérémonie de présentation de voeux de la mairie de Saaba que cette ambulance a été offerte par El Hadj Adama Kaboré. Une cérémonie lors de laquelle le bilan de l'année a été fait par le Secrétaire général (SG) de la mairie, Gaoussou Yéyé. En 365 jours, sur le plan de l'éducation, les efforts de la mairie ont consisté en la construction de classes d'écoles, en la dotation en matériels scolaires, etc. La réalisation d'un forage à Manegsombo et la réalisation du barrage de Tensobintenga en voie d'achèvement, sont autant de concours aux secteurs de productions et d'appui à la production. Des réalisations auxquelles s'ajoutent le recrutement de nouveaux agents pour la mairie, la construction d'un CEG à Gonsé, le raffermissement du dialogue social et de la gouvernance locale. Mais les inondations du 1er septembre 2009, qui n'ont pas épargné la commune, n'ont pas été passées sous silence. C'était le lieu pour le maire de remercier tous ceux qui n'ont ménagé aucun effort lors de ce tragique événement de même que l'apport des associations et des ONG. Mais en somme, mis à part ces touches malheureuses, le bilan de l'année 2009 est plutôt satisfaisant.
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Le SG a demandé au maire, Joséphine Kabré/Zoungrana, de consentir dans la mesure du possible, un peu plus d'efforts au niveau du renforcement des capacités et de la formation des agents et des conseillers municipaux de leur mairie. Message reçu, a indiqué, le maire, qui demande en retour de fournir également des efforts pour la réalisation du plan communal de développement. En quatre axes principaux, ce plan envisage la construction d'écoles et d'un CEG, la construction d'une brigade de gendarmerie à Boudtenga pour apporter un coup de main à la police de Saaba et l'aménagement de 10 hectares dans le bas-fond de Komkaga et de 10 autres hectares dans le barrage de Gonsé pour soutenir le secteur de la production en 2010. La construction du CSPS de Boudtenga et la future inauguration des CSPS de Koala, Gampèla et Manegsombo donnent un sens au don qu'a fait El Hadj Adama Kaboré à la commune de Saaba : une ambulance. Geste que le maire et les chefs et notables coutumiers de la commune n'ont pas manqué de saluer.

mardi 9 février 2010

Une ambulance hors d’usage a conduit son fils à la mort

Une ambulance hors d’usage a conduit son fils à la mort

Alexandra Gonzalez, le jeudi 4 février 2010 à 04:00




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Une ambulance hors d’usage a conduit son fils à la mort

Une ambulance sans matériel médicalisé a conduit un jeune homme à la mort. Depuis, sa mère se bat en justice. La cour d’appel doit rendre son arrêt mardi prochain.

Le 4 avril prochain, cela fera six ans que Christophe, 37 ans, est mort d’un infarctus dans une ambulance privée. Monique, sa mère, se souvient du drame comme si c’était mercredi. Ce samedi soir-là, elle dormait tranquillement dans son appartement de Carmaux (Tarn) quand le téléphone a sonné, vers deux heures du matin.

« Mon autre fils, Sébastien, m’appelle, paniqué, en me disant que son frère va très mal. Christophe se tordait de douleur sur le canapé. Sébastien pensait qu’il allait mourir. » Avant de prévenir sa mère, Sébastien appelle le Samu.

Le médecin régulateur écoute les symptômes décrits par Christophe. Il décide de garder son véhicule médicalisé pour un cas plus grave et appelle une compagnie privée d’ambulance. Après une demi-heure d’attente, Sébastien et Monique, qui est venue rejoindre ses deux fils, tombent des nues.
« Une vieille ambulance sans matériel »


L’ambulance est un vieux tacot défraîchi, d’une autre époque. A l’intérieur, aucun matériel médicalisé. « Les deux ambulanciers sont arrivés les mains vides dans l’appartement et nous ont dit que Christophe allait devoir se déplacer seul jusqu’à l’ambulance. Ils n’avaient même pas de brancard ! Je revois encore mon fils agonisant, à bout de forces, qui se lève avec courage, enfile ses baskets, sa parka, et descend les quatre étages à pied, car il n’y avait pas d’ascenseur », se souvient Monique.

Au pied de l’immeuble, les ambulanciers ne prennent pas la peine de rapprocher le véhicule. « On a dû marcher encore quelques mètres. Mon fils s’est assis à l’intérieur, il commençait à s’étouffer. Il a demandé des coussins pour tenir sa tête. Il n’y en avait pas. Il n’y avait rien. Je leur ai dit, affolée : “Appelez le Samu, vous voyez bien que c’est grave !” » Monique n’obtient aucune réponse.

Finalement, les ambulanciers finissent par appeler le Samu, qui leur répond que l’ambulance est suffisamment près de l’hôpital, qu’il n’y a pas de besoin d’envoyer un véhicule médicalisé. « C’était horrible, j’étais complètement impuissante. Soudain, j’ai entendu des hurlements affreux. C’était mon fils qui s’étouffait à côté de moi. Je n’ai rien pu faire. Les deux ambulanciers n’avaient rien pour lui administrer les premiers secours. Quand nous sommes enfin arrivés à l’hôpital, il est devenu bleu et a fermé les yeux. Une heure et demie plus tard, on est venu m’annoncer que mon fils était décédé d’un infarctus. Je me suis effondrée. Si le Samu était venu ce soir-là, mon fils serait en vie. Personne ne l’a sauvé. »
« Je veux qu’ils soient punis »


« En colère contre la Terre entière de n’avoir rien fait » pour ce fils « si gentil, si aimant », Monique a porté plainte et s’est portée partie civile. Non seulement contre les ambulanciers, mais aussi contre trois médecins que Monique avait joints quatre jours durant avant le drame et qui n’avaient pas su détecter la gravité de l’état de Christophe. « Il était mal depuis quatre jours et personne ne l’a vu. On m’a dit qu’il n’avait rien, qu’il avait un rhume, une bronchite, que ça passerait… »

Une succession de dysfonctionnements qui ont conduit Christophe à mourir sous les yeux de sa mère. Le premier procès a eu lieu le 25 septembre 2008, à Albi. Les ambulanciers ont été relaxés, mais les trois médecins ont été condamnés à un an de prison avec sursis. Furieux, ils ont fait appel. L’arrêt doit être rendu mardi prochain. Monique attend ce jugement avec impatience. « Je veux qu’ils soient punis pour la mort de mon fils. »